— Texte par : Sonia Dridi—
Karine Jean-Pierre est porte-parole adjointe de la Maison Blanche. Elle a marqué l’histoire en mai 2021, en devenant la première femme ouvertement homosexuelle – et la deuxième femme noire – à prendre place, face aux journalistes, sur l’estrade de la salle de presse officielle de la présidence. Elle revient sur son enfance, la crise des migrants haïtiens aux États-Unis et la récente crise diplomatique avec la France dans une interview exclusive accordée à France 24.
Elle briefe régulièrement les journalistes à bord d’Air Force One ou depuis le podium de la Maison Blanche. Karine-Jean Pierre, 44 ans, est la porte-parole adjointe de l’administration Biden, la « numéro 2 » de Jen Psaki. Première femme ouvertement homosexuelle – et deuxième femme noire – à prendre place sur l’estrade de la salle de presse « James S. Brady », elle incarne la diversité mise en avant par l’administration Biden.
En 2016, alors porte-parole nationale de l’organisation MoveOn, elle avait déclaré : « Je suis tout ce que Donald Trump déteste : femme, noire, gay et maman.

Port-au-Prince – Désabusés face au chaos politique qui prévaut depuis des mois, les Haïtiens sont, depuis le début de la semaine, confrontés à une dégradation effrénée de leurs conditions de vie à cause des gangs qui contrôlent les accès aux terminaux pétroliers.
Kaboul – Une dizaine de femmes ont brièvement manifesté mardi matin à Kaboul, pour dénoncer le « silence » de la communauté internationale sur la « situation politique, sociale et économique » de l’Afghanistan, les talibans empêchant de nouveau la presse de s’approcher du cortège.
Lundi 18 octobre 2021, plusieurs centaines de soignants et autres personnels se sont rassemblés sur le site de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman. Objectifs : dénoncer les brutalités commises par les forces de répression le vendredi 15 octobre et exiger de pouvoir accéder à leur poste de travail sans passe sanitaire. L’ampleur de ce rassemblement a contraint direction du CHUM, préfet et ARS, à reculer malgré une décision de justice qu’ils avaient sollicité et qui leur est favorable.
Au début de l’année 2022 les élèves du lycée Schœlcher devraient intégrer les nouveaux locaux construits sur le site de l’ancien établissement. Et voilà que des bruits circulent qui annoncent que ce haut lieu de la connaissance ne s’appellerait plus lycée Schoelcher et qu’une pétition cheminerait en vue de lui substituer une nouvelle appellation. S’il est donné une suite à ces échos on aurait ainsi la réponse politique officielle aux questions posées par la destruction des statues de Victor Schoelcher à Fort-de-France et dans la ville de Schoelcher, ainsi que le déboulonnement des bustes de l’abolitionniste en d’autres lieux. Il va sans dire que la décision aurait pour effet de cautionner les agissements des activistes, d’héroïser leurs 2 jeunes animatrices et de reconnaître à leur geste une portée historique.
La conviction que je voudrais partager avec vous aujourd’hui, vous qui êtes l’avant-garde de notre Peuple dans ce combat crucial et tellement difficile que nous menons actuellement, c’est que nous avons là l’occasion de remporter une victoire décisive pour l’histoire de notre pays.
Le Parlement européen a décerné mercredi le prix Sakharov 2021 de défense des droits de l’Homme et de la liberté de pensée à l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, a annoncé le président de cette assemblée, l’Italien David Sassoli. « Il a combattu sans répit la corruption du régime de Vladimir Poutine. Cela lui a coûté sa liberté et presque sa vie », a indiqué sur Twitter le président du Parlement européen qui a également réitéré l’appel de l’institution à « la libération immédiate » de M. Navalny. Le choix d’Alexeï Navalny a immédiatement été salué par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, sur fond de tensions entre la Russie et les Occidentaux. Ce prix est « la reconnaissance du rôle important qu’il a joué depuis de nombreuses années pour défendre les valeurs de la démocratie et être une voix forte en Russie », a dit le chef de l’Alliance atlantique devant la presse à Bruxelles.
L’épidémie due au virus SARS-CoV-2 (covid19), devenue rapidement une pandémie, affectant la planète entière, s’est avérée constituer l’exemple parfait d’une syndémie (Merrill Singer, puis Richard Horton) en ce qu’elle a révélé, à travers des disparités d’un pays à l’autre, comment des causes multifactorielles (dont, la pauvreté, la malnutrition – ou la « malbouffe » – les conditions d’hygiène, l’état des services de santé publique, etc.) pouvaient aggraver, sur les populations, les effets directs de la propagation d’un agent pathogène ; en nombre d’hospitalisations critiques, dépassant les possibilités « normales » d’accueil des hôpitaux, et, hélas, en nombre de décès.
Paris – Le
Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de Martinique et président du Parti progressistes martiniquais (PPM), revient sur la notion de « créolisation », défendue par Jean-Luc Mélenchon, lors d’un débat face à Éric Zemmour. Selon lui, il s’agit du seul concept qui prenne en compte les changements qui agitent la France.
Ces derniers mois, la détérioration accélérée de la situation sécuritaire et politique en Haïti a mis en lumière le jeu macabre des contradictions et des intérêts communs de ses différents protagonistes, les acteurs nationaux et étrangers, ces derniers étant regroupés au sein d’une bienveillante et hyperactive coterie internationale dénommée « Core Group » (qui comprend les ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union européenne, du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies). À l’opposé des justes revendications de la population portées par la société civile, le cartel politico-mafieux connu sous le nom de PHTK (Parti haïtien tèt kale ouvertement néo-duvaliériste) cristallise et organise depuis dix ans, avec l’aval décomplexé du « Core Group », une gouvernance du pays caractérisée par la dilapidation des fonds publics et des fonds du programme PetroCaribe (3,8 milliards de dollars), le blanchiment d’argent à grande échelle, l’extinction programmée des droits citoyens, la décapitation des institutions de l’État, la violente répression des protestations citoyennes publiques par l’instrumentalisation des corps répressifs de la Police nationale, la tolération et/ou la complicité de l’Éxécutif dans les assassinats ciblés et les massacres dans les quartiers populaires, la banalisation de la corruption et du népotisme installés à tous les étages de l’édifice social.
La collectivité territoriale de Martinique a annoncé mardi 12 octobre qu’elle allait se porter partie civile dans le procès pour empoisonnement au chlordécone, un pesticide qui a causé une importante pollution en Guadeloupe et en Martinique.
L’injonction au changement de la carte politique en France et en Guadeloupe nous renvoie tous à un sentiment diffus de l’accélération du temps. Et c’est notamment le cas pour Victorin Lurel qui s’apprête, selon notre toute récente analyse politique , à abattre sa dernière carte. 
Justin Daniel, Carine David
Le prix Nobel de la paix récompense deux symboles de l’indépendance de la presse. Il a été attribué conjointement à Maria Ressa et Dimitri Mouratov
Paris – Six mois après l’enlèvement du journaliste Olivier Dubois par un groupe jihadiste au Mali, sa famille a décidé de monter d’un cran dans sa mobilisation aidée par Reporters sans frontières (RSF) qui lance une campagne de soutien dans 13 villes françaises.
Les migrantes originaires d’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus nombreuses à tenter de rallier les Canaries, archipel espagnol situé au large du Maroc. Un voyage au cours duquel certaines d’entre elles se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tout genre.
Les Martiniquais n’en peuvent plus des contraintes qui leur sont imposées du fait de la lutte contre le Covid 19, ils voient avec de plus en plus d’inquiétude s’éloigner la perspective d’un retour à la normale. Face à la catastrophe qui menace la poursuite de leurs activités de tous ordres, ils implorent l’Etat français, habituellement vilipendé par les mêmes. ( le PPM n’est pas le dernier à réclamer assistance ), de voler à leur secours ; avec l’attitude du “mendiant arrogant” dénoncé par Césaire, ils exigent même davantage de soutien financier de la part de l’État, mais refusent obstinément de se plier aux recommandations vaccinales des autorités de santé publique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de nos autonomistes locaux qui se veulent maîtres de leurs décisions. Sans s’en rendre compte en effet ,ce qu’ils récusent en réalité c’est l’opportunité qui leur est donnée ,au travers de leur choix de se faire ou non vacciner ,de” faire peuple “(autrement qu’en paroles), en misant sur l’immunité collective pour venir à bout de cette funeste épidémie.
Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l’extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l’issue.
Le temps n’est pas à l’évocation des fautes et erreurs qui ont accompagné chacune des facettes de l’œuvre de Bernard Tapie. Car il n’est pas de domaine investi par cet homme qui ne soit assorti de déconvenues d’égale importance que les succès remportés. Non pas pour des faits d’incompétence mais à cause d’agissements pour le moins douteux. En affaires, les méthodes qui l’ont mené au succès l’ont souvent conduit devant les tribunaux. En matière sportive ses succès incontestables ont été obscurcis par des soupçons et une condamnation judiciaire qui n’a pas été contestée.
Une enquête publiée dimanche, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes de l’ICIJ, met en cause le premier ministre tchèque, le roi de Jordanie ou les présidents du Kenya et d’Équateur entre autres.