— Par Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique —

Parce que la Martinique ne peut continuer à pleurer ainsi, impuissante, la perte de ses enfants, Parce que le 5e vague est déjà là, Parce que notre CHU est en surtension et ne pourra pas accueillir tous les malades dans les conditions nécessaires au bon déroulement des soins, Parce que les équipes soignantes n’en peuvent plus de voir les vagues de Covid se succéder, Parce qu’on ne peut pas leur demander continuellement de faire l’impossible face au déni, Parce que notre économie meurt à petits feux, Parce que nos entrepreneurs angoissent à l’idée de nouvelles mesures de confinement, Parce que le secteur du tourisme, après des années d’essor, doit affronter une deuxième saison de crise, Parce que trop de Martiniquais ont perdu leur travail, Parce que trop de familles se sont appauvries, Parce que nos enfants doivent reprendre définitivement le chemin de l’école, Parce que nous avons un outil qui protège des formes graves de la maladie, Parce que le courage politique implique de prendre des positions fermes dans l’intérêt de la société, Pour tout cela, j’ai voté, en conscience, le dispositif du pass vaccinal.

Ainsi se manifeste l’expression d’une des nombreuses carences contenues dans les statuts de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Ces dysfonctionnements sont nés de l’entrée par la fenêtre de l’article 73 de la nouvelle collectivité de dispositions prévues au titre de l’article 74, que les électeurs martiniquais avaenit sorti par la porte. Aussi, l’ancien président de la région Martinique qui se laissait volontiers appeler
Alors que le couvre-feu décrété par le gouvernement pour lutter contre la propagation du variant Omicron a encore été avancé à 20h, les Enjeux mettent le cap sur l’île où les oppositions au passe vaccinal se transforment en un mouvement social puissant, qui semble appelé à durer.
— Par Raphaël Cécé, pour Combat ouvrier —
Olivier Dubois est un journaliste français âgé de 47 ans qui est porté disparu au Mali depuis avril 2021. Il est aux mains d’un groupe armé terroriste sahélien. Sa famille se bat qu’il ne soit pas oublié. Une proche de l’otage, sa sœur Canèle, a accepté de témoigner; elle annonce le lancement d’une pétition pour sensibiliser les autorités françaises et maliennes et les faire œuvrer à la libération de l’otage.
Après toute la série d’attaques menée depuis des décennies contre notre droit à toutes et tous à la santé (forfait hospitalier, franchises et déremboursement, déserts médicaux…), voici la dernière en date – en plus récemment des tests et masques payants – avec fermeture de la dernière petite porte qui permettait encore un droit encore non directement payant.
Miami – Six mois après le meurtre du président haïtien Jovenel Moïse dans sa résidence à Port-au-Prince, qui a aggravé la crise politique que connaît le pays, un Colombien a été inculpé aux Etats-Unis pour son rôle dans l’assassinat. 
Plusieurs monuments aux morts ont été vandalisés dans la nuit du 25 au 26 décembre 2021 au François, à Ducos et à Rivière-Salée. S’agit-il là de faits isolés ou de manifestations contre la (néo)colonisation et les discriminations qui persistent ?
Une fièvre éruptive contestataire s’est emparée du corps social le mettant en état d’excitation, une excitation destructrice par les turbulences engendrées. Ce sont, ici, d’honnêtes citoyens privés de la liberté de se déplacer avec leur véhicule ; là, le personnel soignant empêché de se porter au chevet des malades à domicile ; et, plus loin, des incendies ravageurs partant à l’assaut des biens publics et privés. Bref, un climat insurrectionnel ayant pour origine des consignes émanant du monde syndical, absolument hostile à la loi sur l’obligation vaccinale.
Vous n’êtes pas encore inscrit sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielles et législatives de 2022 ? N’oubliez pas de vous inscrire. Pour l’élection présidentielle, vous avez jusqu’au mercredi 2 mars 2022 pour le faire en ligne et jusqu’au vendredi 4 mars pour faire la démarche en mairie ou par courrier. Cette inscription est nécessaire pour faire valoir votre droit de vote. Service-Public.fr vous présente les différentes démarches pour vous inscrire.
L’expression d’Adam Smith visant en économie la régulation à laquelle aboutit les intérêts individuels dispersés, il peut paraître paradoxal de rapprocher l’idée de désordre de la notion de « main invisible », à moins que celle-ci ne se révèle être un fil conducteur susceptible, si l’on peut dire, « d’organiser » le désordre. D’ailleurs, le mot « escalade » pourrait s’ajouter à « désordre ».
Desmond Tutu, né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp en Afrique du Sud et mort le 26 décembre 2021 au Cap1, est un archevêque anglican et militant des droits de l’homme sud-africain. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1984.
Les événements de décembre 59 ne sont pas une simple explosion sociale qui aurait été provoquée par des difficultés conjoncturelles. Ils s’insèrent dans la continuité historique des luttes du Peuple Martiniquais.
Assez étrangement, l’engagement du collectif contre l’obligation vaccinale en Guadeloupe emprunte sous un certain aspect à la Révolution française. Pas dans son contenu moral et politique, mais dans sa rhétorique. Une rhétorique symbolisant la période sans doute la plus sombre et la plus controversée de l’histoire de la Révolution. Celle de la terreur. Une politique mise en place par les Montagnards afin d’éliminer au moyen de méthodes radicales les opposants à la Révolution.
— Par Richard Malka —
La Martinique vit une période de malaise généralisé qui a été exacerbé par la crise sanitaire et le rejet du protocole de santé publique mis en place par le gouvernement français en réponse à la pandémie. Alors que la population est encore endolorie par le deuil des derniers mois pendant lesquels la pandémie aura été la plus meurtrière à l’échelle de notre territoire, l’inflation et le chômage viennent creuser davantage la fracture sociale. Cette fracture sociale existe depuis bien longtemps mais elle semblait jusque-là quelque peu compensée par l’action des associations et des politiques publiques d’aide et par les systèmes divers de débrouillardise ou de solidarité.
[…]En Martinique l’abolition a été anticipée face à une révolte d’esclaves survenue au Carbet : le décret du 27 avril était certes connu dans l’île, mais toute attente du délai de deux mois prescrit par le gouvernement risquait de précipiter l’insurrection générale tant redoutée. L’abolition effective dès le 22 mai 1848 a pu ainsi être interprétée comme une abolition imposée par la révolte et non comme une « liberté octroyée » depuis Paris.
Quelqu’un a-t-il déjà entendu Christiane Taubira prononcer autre chose que quelques poncifs sur les inégalités sociales ? Peu importe. Les plus anciens se souviendront peut-être qu’en 1993 la grande figure de gauche avait, en tant que députée, voté le budget Balladur, un des plus libéraux qui soient…
Des élus guadeloupéens « déplorent le climat de terreur » dans un communiqué diffusé jeudi soir, alors qu’une grève générale, émaillée de violences, se poursuit depuis un peu plus d’un mois en Guadeloupe à l’appel d’un collectif contre l’obligation vaccinale.