En Guadeloupe et en Martinique, l’électorat a rejeté la politique de Macron au premier tour des élections présidentielles. Jean Luc Melenchon arrive très largement en tête.
Marine Le Pen conforte son implantation dans l’électorat des deux îles. Une fraction non négligeable des couches populaires croit bon de voter pour cette opposition par rejet de la politique de Macron, ou alors parce que «on ne l’a jamais essayée ». Mais le Rassemblement national est un parti qui divise la classe ouvrière en s’en prenant à l’immigration. C’est un parti qui, malgré ses efforts pour lisser son image, comporte en son sein beaucoup de racistes et de nostalgiques du fascisme.
Ceux qui parmi les travailleurs ont voté pour Marine Le Pen se tirent une balle dans le pied. Si elle et son parti parvenaient au pouvoir, ils s’en prendraient particulièrement au mouvement ouvrier car ils défendront avec la trique brandie sur les ouvriers les intérêts du grand patronat.
Emmanuel Macron ne peut être un rempart contre le Rassemblement national et Le Pen. C’est un représentant du grand capital et de la bourgeoisie qu’il défend bec et ongles.