Raoult : des chiffres et des mots en politique
Le professeur Didier Raoult nous démontre que depuis 40 ans « aucune élection n’a réellement modifié les tendances de l’évolution française ».
La politique est faite de mots qui reflètent les idéologies et tentent de convaincre les peuples. Parmi les éléments-clés qui sont considérés comme majeurs du clivage gauche-droite se trouvent : la capacité gestionnaire, la redistribution, le temps de travail, l’immigration et la répression de la criminalité. Les chiffres, hélas, ne reflètent absolument pas ces différences. En pratique, une pente irréversible s’est créée il y a quarante ans sous le couple Giscard-Chirac qui a évolué sans à-coup majeur.

— Par Laure EQUY —
La gauche est « traversée par un doute existentiel » et peut « se laisser imprégner par des idées qui ne relèvent pas de son corpus doctrinal, ni de son héritage ». Des propos de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, enregistrés en juin dans le cadre d’un entretien réalisé par France Culture en juin (avant le remaniement) et qui seront diffusés jeudi en kiosque dans la revue
TRIBUNE
[…] Après deux années de mandat, François Hollande n’a toujours pas fait de la culture une ambition pour la France. Comment expliquer que la promesse de « sanctuariser » les crédits d’Etat ait conduit à un effritement du budget du ministère de la culture ? Pourquoi ne pas avoir développé un ambitieux plan pour l’éducation artistique et culturelle à la faveur de la réforme des rythmes scolaires ?
Dans une lettre à Valls et Hollande, la ministre de la Culture annonce qu’elle ne souhaite pas faire partie du nouveau gouvernement.
Il s’agit de différentes questions ou affirmations que j’ai pu entendre auprès d’amis Martiniquais. Je ne suis ni écrivain, ni historien ni même journaliste j’essaie, en toute modestie , d’apporter des réponses avec ma vision des choses en espérant qu’elles puissent éclairer certain.
François Hollande débute jeudi 21 août sa tournée dans l’océan indien. Les Réunionnais, en partie déçus par la politique menée jusqu’à présent,
DÉCRYPTAGE – Les violences ont repris cette semaine à Gaza, après des tirs de roquettes qui ont entraîné de nouvelles frappes israéliennes. Mais le Hamas a démenti toute responsabilité dans la rupture de la trêve, laissant entendre que ce pourrait être le fait d’autres groupes armés. Quelles sont ces autres brigades engagées au côté du mouvement palestinien? Éléments de réponse.
« Collabo, harki, sioniste, sale juif, kafir, mécréant, apostat, vendu, youpin, traître, salaud, r’khis, lâche, sale rabbin, merdeux, valet de BHL, suppôt d’Israël… » Voilà les qualificatifs dont on affuble Kamel Daoud, chroniqueur et romancier algérien, sur les forums. Quel crime a commis l’auteur pour être ainsi traîné dans la boue ? Les premiers jours de l’attaque de Gaza, il a écrit une chronique où il annonce qu’il n’est pas solidaire de la Palestine : « Non, donc, le chroniqueur n’est pas solidaire de cette “solidarité” qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion, pas de dignité, et de royaume céleste, pas de terre vivante ensemencée. »
Dédié aux civils Palestiniens massacrés, aux victimes Malaysiennes de l’avion abattu en Ukraine, aux lycéennes Nigérianes kidnappées et aux milliards d’êtres humains qui subissent des exactions de par le monde.
Je suis Palestinien.
L’ex-ministre devrait avoir sa propre émission sur D8, intitulée «Roselyne et les garçons». Pour André Bercoff, si les politiques terminent à la télévision, c’est parce que la politique est devenue impuissante.
Jean François COPE, l’arroseur arrosé ! Démissionné par ses amis politiques de la présidence de l’UMP, l’ambitieux et arrogant personnage a récemment réclamé la démission de Christiane TAUBIRA. Elle est toujours en place et COPE voit-du moins pour l’instant – s’éloigner ses rêves les plus ambitieux (on parlait alors même de la présidence de la république !). A vrai dire il ne faisait que s’aligner sur Marine LE PEN. Celle-ci reprochait à la ministre de la justice de n’avoir pas chanté « la Marseillaise » à l’occasion de la commémoration des abolitions de l’esclavage. L’argument est éculé : il a naguère été avancé par Jean-Marie LE PEN qui considérait qu’il y avait trop de noirs et de beurs dans l’équipe de France de foot-ball. Sans surprise il a été repris par sa fille qui dans ce domaine ne se soucie pas de « dédiabolisation ».

Sans coup férir, la CDMT est passée de la deuxième à la première place des centrales et confédérations syndicales martiniquaises. Et pourtant, militant CDMT et ancien secrétaire général de cette centrale, cela ne me réjouit pas. Pour la bonne raison que cette première place résulte en réalité d’un curieux choix de la CGTM : comme si elle voulait fêter d’une façon très paradoxale le cinquantième anniversaire de la transformation en 1963 de l’Union Départementale de la CGT (U.D. CGT) en CGTM. Ainsi, la centrale de Ghislaine Joachim-Arnaud vient de décider, sans congrès, de faire le chemin inverse, c’est-à-dire de se …ré affilier à la CGT de France. Toute plaisanterie mise à part, cette façon de revendiquer l’héritage de Walter Guitteaud et Victor Lamon en faisant le contraire de leur geste de véritable fondation du syndicalisme martiniquais autonome, est une défaite idéologique grave du mouvement ouvrier, du fait même de la place historique et numérique de la CGT dans le paysage syndical de notre pays.
Le député et proche du président a affirmé que François Hollande n’était pas stressé et conscient de la colère exprimée par les Français ayant plébiscité le FN.François Hollande « encaisse avec sang-froid » la victoire du Front national et la nouvelle débâcle du PS aux européennes, « conscient des enjeux », a déclaré Victorin Lurel (PS), à l’issue d’un entretien avec le président de la République.
Atelier 2 : « Savoir c’est pouvoir ! » ou l’absolue nécessité de Culture et Connaissances en lutte contre l’aliénation, en vue d’une réparation.
Le 150e anniversaire de l’Abolition avait donné lieu à de grandioses manifestations, aussi bien du côté des anciennes colonies françaises qu’à l’initiative du Parlement et du gouvernement socialiste de Lionel Jospin. J’ai commis à cette occasion un petit ouvrage de vulgarisation des connaissances disponibles à l’époque, Dix semaines qui ébranlèrent la Martinique. (Maisonneuve Larose-Servédit, Paris 1999) Télécharger ici : Epilogue de « Dix demaines qui ébranlèrent la Martinique »
Bernard-Henri Lévy a, dans un récent « bloc-notes » paru dans Le Point, tenu à réagir à la polémique récente sur le rôle de la France au Rwanda il y a vingt ans : « Tout ce faisceau d’erreurs et de fautes ne fait pas une ’’participation’’ au génocide. Et on ne peut évidemment pas dire que l’armée française ait eu une implication ’’militaire’’ dans les tueries. Mais que la France ait eu une responsabilité politique et morale dans cet enchaînement de monstruosités hélas prévisibles, c’est l’évidence. » Ces paroles font directement écho à celles du chef de l’État rwandais Paul Kagame qui, peu avant la vingtième commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis, fustigeait dans les colonnes de Jeune Afrique « le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même. » Il ajoutait : « Interrogez les rescapés du massacre de Bisesero en juin 1994 et ils vous diront ce que les soldats français de l’opération Turquoise y ont fait.
Les reproches faits récemment par la droite et l’extrême droite à Christiane Taubira, garde des sceaux, de ne pas avoir chanté La Marseillaise lors de la commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai, renvoient à un vieux débat sur le récit national.