— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Comme chacun sait être, autonome signifie dépendre de ses propres ressources; c’est pourquoi il ne paraît pas aberrant d’invoquer une telle éventualité s’agissant de territoires aussi vastes que ne le sont la Guyane et la Nouvelle-Calédonie qui disposent l’une et l’autre de ressources importantes : la “montagne d’or”pour la première (sans compter les royalties éventuelles du pas de tir de kourou !) et le nickel pour la seconde, en attendant l’inventaire complet de leurs richesses potentielles. S’agissant des Antilles françaises, les choses sont bien différentes : leur principale production, la banane,est suspendue pour survivre aux mamelles des fonds européens comme le veau qui vient de naître à celles de sa mère . Quant à l’autre pilier de notre agriculture, la canne à sucre, un Président illustre avait coutume de dire que :«ce n’était pas avec du sucre qu’il adoucissait son café du matin mais avec des subventions » Il nous reste pour nous consoler le Rhum («Martinique terre de rhum » !), à consommer, comme de juste, avec modération. Faute d’une base économique sérieuse sur laquelle faire reposer leur projet d’autonomie, ses promoteurs s’efforcent de remplir ce qui s’apparente à une coquille vide à coup de gadgets identitaires : hymne, drapeau (dont la filiation avec celui de la Palestine arabe est évidente et n’évoque en rien les spécificités caractéristiques des Antilles ), enfin cerise sur le gâteau, le créole, promu au rang de langue officielle à égalité avec le français ; si on avait voulu tuer la bête on ne s’y prendrait pas autrement .Le

En 2022, la France a enregistré une augmentation préoccupante du nombre de victimes de traite et d’exploitation des êtres humains, selon une récente étude conjointe du SSMSI (Service de la statistique ministériel de la Justice) et du Service statistique ministériel de la Justice (SDSE). Cette étude, publiée à l’occasion de la
Lutter pour la vérité, la justice, les réparations dans l’affaire du chlordécone, c’est une question de dignité. Bien sûr ! C’est aussi une question d’efficacité. La mobilisation a permis de sortir du secret, les turpitudes du système judiciaire et politique français, d’imposer des enquêtes, d’aiguiser la curiosité, de pousser des bouches à s’ouvrir. La vérité est encore loin d’être complète, mais on a fait du chemin par rapport à l’opacité des débuts.
Que ceux qui soutiennent la décision de l’ONU d’autoriser l’envoi d’une force d’intervention militaire en Haïti cite une seule intervention de cet ordre, orchestrée par les impérialistes occidentaux, qui ait été bénéfique au Peuple Haïtien ! Comme chaque fois, derrière l’affichage d’intentions généreuses et humanitaires, se cache la volonté des impérialistes de maintenir leur domination dans la région. Le pire, c’est qu’ils parviennent à manipuler une partie de l’opinion publique qui s’imagine que la fin des tragédies subies par le Peuple Haïtien pourrait venir de ceux-là même qui en sont responsables. Évidemment, les médias aux ordres occultent le fait que les principales organisations populaires de ce pays*1 ont adressé une déclaration à toutes les institutions concernées, tant au niveau régional qu’international pour s’opposer à une telle intervention.
La Chambre régionale des comptes a minutieusement analysé les budgets principaux de la Ville de Fort-de-France et du Sermac. Malgré des améliorations, le budget pour l’année 2023 ne semble pas être en conformité avec les objectifs de redressement établis par la CRC, présentant un écart de 9,7 millions d’euros par rapport à la trajectoire prévue.
Les discours masculinistes ont envahi l’espace numérique, devenant un véritable fléau en ligne, selon un rapport alarmant publié récemment. Cette idéologie, qui promeut la domination masculine, s’est propagée à une vitesse inquiétante grâce aux grandes entreprises du secteur numérique. Ces entreprises, peu soucieuses de lutter contre les cyberviolences à l’encontre des femmes, sont pointées du doigt dans ce rapport. Face à cette menace grandissante, l’Union européenne est appelée à prendre des mesures législatives pour contrer les discours masculinistes.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le référendum historique en Australie sur les droits des Aborigènes a été un moment crucial pour le pays, marqué par une campagne acharnée qui a creusé les divisions raciales au sein du pays-continent. Ce référendum portait principalement sur deux points majeurs : la reconnaissance des Aborigènes en tant que premiers habitants de l’Australie dans la Constitution et la création d’un organe consultatif spécifique appelé « La Voix » au sein du Parlement et du gouvernement. Ce conseil consultatif aurait eu pour mission d’émettre des avis sur les lois et les politiques publiques affectant les populations autochtones, y compris les Aborigènes et les insulaires du détroit de Torres, qui représentent 3,8% de la population australienne, soit environ 984 000 personnes.
Dans ce documentaire poignant de Christine Tournadre, intitulé « Le Collège de monsieur Paty, » nous sommes immergés trois ans après l’assassinat du professeur
J’ai lu avec intérêt l’article d’une élue qui vient de réintégrer la CTM, 
Le coco, arbre emblématique des Antilles, est au cœur d’une initiative visant à promouvoir l’autosuffisance et à mettre en lumière le rôle vital qu’il joue dans la vie quotidienne des habitants de Saint-Esprit, en Martinique. L’association Initiatives solidaires, en partenariat avec la ville de Saint-Esprit, a organisé, le 7 octobre dernier, la 5e édition des Journées de l’Autosuffisance, mettant en avant le coco comme un symbole de la culture créole et de la durabilité.
Le monde a perdu l’un de ses plus grands défenseurs de la science et de l’environnement le vendredi 13 octobre 2023, avec la triste nouvelle du décès d’Hubert Reeves, l’astrophysicien franco-canadien de renom. Agé de 91 ans, Hubert Reeves s’est éteint à Paris, laissant derrière lui un héritage immense en tant que vulgarisateur scientifique et écologiste passionné.

Esther Eloidin reçoit le titre de Docteur en musicologie – Spécialité anthropologie musicale suite à la soutenance de sa thèse qui a eu lieu le vendredi 06 octobre 2023 à l’Université des Antilles- Pôle Martinique
Alex Ursulet, l’avocat renommé âgé de 66 ans, fait face à des accusations de « viol aggravé » qui le conduiront devant la cour criminelle de Paris. Ces accusations découlent de la plainte déposée par une ancienne élève de l’école des avocats Aliénor de Bordeaux, qui prétend avoir été agressée en janvier 2018 lorsqu’elle effectuait un stage dans le cabinet de Me Ursulet à Paris.
–— Billet d’humeur par Michèle Latouche —
Le collectif associatif Alerte a récemment tiré la sonnette d’alarme, avertissant que plus de 200 000 personnes pourraient sombrer dans la pauvreté en l’absence d’une revalorisation anticipée des minima sociaux. Cette inquiétude est basée sur une simulation publiée sur le site de la Fondation Jean Jaurès, soulignant le déséquilibre entre la hausse des coûts de la vie et les ajustements des aides sociales.
Les communes de Guadeloupe et de Martinique sont dans une très mauvaise passe financière, puisque près de 2/3 sont situées dans la zone d’alerte du réseau d’alerte des finances locales. La dette fournisseurs, fiscale et sociale des communes se creuse également depuis 2019. Début 2023, elle avoisinait les 100 millions d’euros .
Des rencontres sont régulièrement organisées depuis des années par des groupements de partis indépendantistes et des invitations lancées à ces partis par des pays ayant accédé à l’indépendance. Jusqu’alors, les mouvements indépendantistes martiniquais n’y étaient pas conviés, comme le sont toujours, par exemple, les partis corse ou catalan. On pouvait conclure que les indépendantistes martiniquais, souvent des employés de l’Etat français nantis des 40% n’étaient pas pris au sérieux. Mais enfin, la Martinique a été invitée à l’une de ces rencontres, et elle doit ce moment historique au PALIMA et à son leader, Luc Francis CAROLE. Rien à dire s’agissant d’un indépendantiste régulièrement élu par les Martiniquais. Sauf que l’invitant est une puissance anticolonialiste d’un genre particulier. 
A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, qui se tient chaque année le 10 octobre, le collectif Santé mentale 2025, composé d’associations, d’élus et d’acteurs du secteur, appelle, dans une tribune au « Monde », à faire de la santé mentale une priorité des politiques de santé publique afin de libérer la parole, de combattre les préjugés et d’adresser un message d’espoir à des millions de Français.
« Ce circuit devrait être proposé de façon pérenne aux gens d’ici et à ceux venant d’ailleurs ! »