INTERVIEW – Lundi, la ministre de la Justice dressera un premier bilan des « zones de sécurité prioritaires ». Concernant le débat sur l’esclavage, elle est favorable, en outre-mer, à « une politique foncière » qui vise à réparer « les confiscations des terres »…
La garde des Sceaux veut « des remembrements fonciers » pour les descendants d’esclaves.
Vous vous rendez lundi à Lyon avec Manuel Valls, dans le quartier de la Duchère, une des premières zones de sécurité prioritaires. Quel est le premier bilan?
Le bilan n’est pas exclusivement une affaire de chiffres, même s’ils sont des éléments d’appréciation. Sur Lyon-la Duchère, en six mois, le taux d’élucidation a progressé de plus de 10% [10,2]. Et il y a une baisse de la délinquance générale estimée à un peu moins de 8% [7,81%]. C’est un premier bilan encourageant. Mais au-delà de la baisse de la délinquance, cette action concertée de mobilisation de toutes les forces – justice, police, éducation nationale – vise avant tout à améliorer le cadre et la qualité de vie dans ces quartiers. Il y a plusieurs étapes dans notre démarche, l’étape répressive bien sûr, mais nous devons aussi mettre en œuvre des actions sociales fortes coordonnées entre l’État et les élus, mobiliser les associations… Avec ces ZSP, nous voulons des résultats durables sur le long terme.

Entretien avec Lawrie Balfour professeur associé de Théorie Politique à l’Université de Virginie. Spécialiste des questions raciales en démocratie, elle a publié en 2011 Democracy’s Reconstruction Thinking Politically with W.E.B. Du Bois aux presses d’Oxford et prépare actuellement un ouvrage sur les réparations de l’esclavage et Jim Crow. Alors qu’en France le débat des réparations de la « Traite des Noirs » a été rouvert il y a quelques mois, nous lui avons posé quelques questions sur son passionnant projet :
Alors que se déroule ici la Semaine nationale de la santé mentale, la controverse s’envenime aux États-Unis autour de la publication prochaine de la cinquième mise à jour du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) surnommée la «bible des psychiatres». Rédigé par l’Association américaine de psychiatrie (APA), le DSM-5 sera dévoilé en grandes pompes le 18 mai lors d’un congrès annuel de l’association. L’objectif de ce guide est d’établir un langage commun en matière de maladies mentales.
— Par Guilhem Saltel, Co secrétaire du Parti de Gauche Gwadloup
Le discours embrouillé de Max Tanic, directeur de feu la SHED, société gestionnaire de l’hôtel, depuis des mois n’aura trompé que quelques journalistes bien distraits. C’est sans surprise et presqu’avec soulagement que les salarié-e-s ont accueilli la nouvelle de la mise en liquidation. Qui pouvait croire à une procédure de « redressement » d’un hôtel en « chimpontong » , privé même d’eau et d’électricité, sans clients recherchés, en pleine saison dite basse, ayant épuisé les fonds de la SEMAVIL en paiement de salaires sans activité malgré toute la bonne volonté et les réclamations du personnel ? Dans la mer mouvementée du Diamant, le personnel a été mené en bateau, non pas vers le Rocher, mais vers un naufrage annoncé! C’est le Titanic de Tanic, mais hélas pas seulement de lui!
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Le 4 avril, dans un communiqué de presse annonçant l’engagement du gouvernement en faveur du jeu vidéo, les ministres Fleur Pellerin, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg y soulignaient l’importance de ce secteur pour l’avenir et l’image de la France. J’ai été envahie par un sentiment de colère, d’injustice. En effet, je me débats depuis plusieurs mois pour tenter d’enrayer la glissade de mon fils de 16 ans vers l’addiction. Nous avons tout essayé : logiciel de contrôle parental, mise sous clé de tous les ordinateurs de la maison, dialogue, sanctions, négociations, vacances dans le désert, présentation des formations supérieures liées au numérique, mais rien n’y a fait. Peu à peu, le jeu a pris toute la place. Aujourd’hui, mon fils est piégé, de manière bien banale. Rien à voir avec les cas qui font la une de l’actualité comme ces jeunes parents coréens qui ont laissé mourir de faim leur bébé en 2010, comme les hikikomori qui se laissent mourir de soif au Japon ou encore les adolescents américains qui ne font plus le distinguo entre leurs jeux et le réel et fusillent leurs proches ou des inconnus.













