— Par Thierry Renard, secrétaire du Parti de Gauche de Martinique —-
Toutes les dispositions de ce chapitre vont à l’encontre du but recherché. S’il est vrai que les droits à l’allocation d’assurance chômage seront suspendus puis reconduits dans le cas ou le salarié trouverait un CDD (Contrat à Durée Déterminée), il est précisé « tout ou partie » . Rien ne garantit donc au salarié de retrouver l’intégralité de ses droits (art 6).
Concernant l’assurance chômage dont le plancher minimal est jusqu’alors garanti par le Conseil d’Etat, l’assurance chômage sera variable. Elle pourra être majorée ou minorée selon la nature du contrat de travail, la durée, l’âge du salarié ou la taille de l’entreprise (art 7).
Une attention toute particulière a été consacrée au temps partiel (art 8). Le temps partiel qui devrait représenter une variable d’ajustement dans l’emploi tente à devenir la voie préférentielle d’accès à l’emploi. Les négociations sur l’organisation du temps partiel ne pourront avoir lieu que si l’entreprise a un tiers de ses salariés à temps partiel.










« J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L’écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d’offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.

Que nous soyons tous différents, selon nos origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la tragédie de la chlordécone. Des intérêts particuliers ont prévalu sur le bien public. Il appartient donc aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :





