—Par Paul Boccara, économiste, secteur économique du pcf.—
À propos de trois siècles de théories sur les crises dans toutes les écoles de pensée économique, nous avons vu (1) la prédominance des analyses unilatérales. Il s’agissait des théories d’insuffisance de consommation, comme les salaires, ou sous-consommationnistes, et des théories opposées d’excès de consommation, comme les salaires contre les profits, ou surconsommationnistes. Nous considérons maintenant, en relation avec mon ouvrage, Théories sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital (Delga, 2013), la question cruciale des diverses tentatives de conciliation ou de dépassement des deux sortes d’analyses unilatérales, pour la reconstitution d’un puzzle du processus d’ensemble.
Le défi consiste, au-delà de la juxtaposition dualiste des deux sortes de théories opposées, de les articuler pour montrer comment, dans la réalité, on passe d’un élément unilatéral à l’autre.

Depuis plus de trente ans, un courant de pensée domine en économie : c’est l’idéologie scientifique « néoclassique », qui croit à un « équilibre général des marchés » et entretient des liaisons très étroites avec le néolibéralisme. Pourtant, le fait est – incroyable, mais vrai ! – qu’il n’existe pas, à l’intérieur du courant dominant, de théorie de la crise. En clair, l’idéologie du capitalisme non seulement ne prend pas la crise pour objet d’étude, mais encore n’est pas en mesure d’expliquer la crise du capitalisme réellement existant. Les rares économistes orthodoxes qui s’y intéressent l’analysent d’ailleurs à partir de facteurs toujours extérieurs aux marchés, venant perturber les mécanismes de correction automatique par les prix : syndicats « archaïques », interventions de l’État, « bugs » informatiques, fraudes de traders isolés… Mais pour eux, la concentration de la propriété privée et la logique de maximisation du profit individuel ne sont pas des problèmes.
Nul ne peut plus l’ignorer aujourd’hui, Vladimir Poutine organise les Jeux olympiques d’hiver dans la droite ligne de toutes les dictatures qui ont instrumentalisé les grandes manifestations sportives. Ses objectifs sont clairs : − Restriction des libertés civiles et contrôle militaro-policier des espaces publics et privés au nom de la « paix olympique ».
La sortie de crise du conflit de l’essence est intéressante à de nombreux égards. Par exemple, avant la crise, nous croyions savoir des choses sur la fixation des prix de l’essence que nous ne savions pas vraiment. Et nous ignorions beaucoup de choses dont nous sommes certains aujourd’hui à savoir qu’a notre sens cette crise n’est pas finie et qu’elle rebondira mais sous une autre forme . En bref, la crise n’est donc plus observable. Mais elle n’a pas disparu pour autant. Elle est devenue souterraine. Nous avons dû entièrement revoir un grand nombre de nos hypothèses notamment sur une baisse annoncée du prix de l’essence pour le consommateur . Mais nous avons beaucoup appris non sur la stratégie à venir de la SARA qui demeure opaque , mais dans le domaine des revenus des pétroliers , dont la corrélation réside dans le système des prix réglementés.
Le 7 février 1986, date de la chute de la dynastie Duvalier, est l’aboutissement de longues et terribles années de lutte qui ont emporté des milliers de compatriotes.
Il est temps, grand temps de s’inquiéter.
Le projet de loi « démocratie sociale » qui sera en discussion au Parlement en février comporte un cavalier législatif qui est une réforme dangereuse pour l’inspection du travail.
Le débat abolitionniste soulevé par les Lumières devait trouver son premier écho pendant la Révolution française.
Depuis le mercredi 29 janvier à minuit les gérants ont fermé boutique pour protester contre les arrêtés de méthode découlant des décrets de Victorin Lurel. L’annonce faite depuis la France le 27 janvier a entraîné une réaction de panique dans la population qui a pris d’assaut les stations services le même jour. Les conséquences pour nous salariés, ce sont des journées de surtravail, avec des poignets enflés, avec du stress et la respiration de 4 fois plus de gaz et produits polluants que d’habitude…
La S.I.M.A.R. s’est engagée dans un processus d’amélioration du cadre de vie des habitants et d’embellissement de son patrimoine immobilier de Dillon en réalisant des travaux de résidentialisation dans le cadre du Programme de Développement et de Rénovation Urbain (PDRU) de la Ville de Fort-de-France. La S.I.MAR. a souhaité compléter ce programme important de travaux sur les espaces extérieurs de ses résidences par une intervention d’ordre culturel et esthétique liée à l’histoire de la Cité Dillon et à la dénomination de sa voie principale, l’Avenue Salvador Allende. L’idée de base étant de mettre en relation l’implication très forte dans l’évolution de la Cité Dillon de l’ancien Maire de Fort-de-France et poète Aimé Césaire, et sa décision de rendre hommage au Président Chilien Salvador Allende, symbole de courage et de résistance, en attribuant son nom à l’axe routier central de Dillon.
Combien de temps encore les Martiniquais vont-ils supporter ces prises d’otages qui paralysent tout le pays ?
L’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé composée exclusivement de médecins exerçant en Martinique adresse à la presse le message suivant :
Alors que la respiration économique de la Guadeloupe est bloquée du fait du conflit de l’essence, notre association, le Collectif Vigilance citoyenne, s’étonne du silence de la classe politique guadeloupéenne. Nous pensons que la société civile, concernée au premier chef, doit faire de toute urgence entendre sa voix et participer au débat car ce conflit ne peut plus durer. Certes, plusieurs associations ou organisations se sont déjà exprimées à ce sujet, mais n’est-il pas nécessaire d’unir nos voix après une concertation indispensable ?
Pour la première fois depuis le génocide des Tutsis il y a vingt ans, la justice française jugera l’un de ses auteurs présumés à partir de mardi prochain. L’aboutissement de plusieurs années de traque pour ce couple rémois qui a déposé près de vingt plaintes en France.
Selon une étude du ministère de l’Education nationale, les adolescents exposés aux émissions de télé-réalité ont de moins bons résultats scolaires. Les jeux vidéo n’ont pas d’incidence.
—Par Hélène Demilly et Anne-Cécile Mailfert, pour Osez Le Féminisme ! —
Attention, en Espagne la liberté des femmes est menacée.
Les milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la «théorie du genre» à l’école. L’enjeu : l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.
Si l’on n’est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l’heure d’Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l’être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s’agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l’a dit et répété maintes fois, il n’y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.
Le libre arbitre et la science du cerveau, de Michael S. Gazzaniga. Éditions Odile Jacob, 2013, 264 pages, 28,90 euros. Rarement le cerveau aura autant mérité le statut d’objet philosophique que dans la présentation qu’en propose ce livre, dont l’auteur n’est pas lui-même philosophe mais chercheur en neuro-sciences. C’est le chemin qu’a pris, depuis un quart de siècle, ce qu’on appelle la « philosophie de l’esprit » : travailler à partir des données biologiques, dans leur prolongement, et non en se fiant à l’approche exclusivement introspective où l’idéalisme s’est enferré dans l’étude de la conscience.
Lancé[…] à l’initiative d’associations, de magistrats, d’avocats et de chercheurs, l’Observatoire des libertés et du numérique entend dénoncer les dérives de la surveillance massive de la population.
L’ORDRE VESTIMENTAIRE