— Par Patrick Chamoiseau, Gerard Delver, Edouard Glissant et Bertène Juminer —
21 janvier 2000
Le monde, et non pas seulement la France, est à notre horizon. Si nous, Guadeloupéens, Guyanais, Martiniquais, ne réagissons pas à cette situation nouvelle, si nous n’entrons pas audacieusement et directement dans ce débat des accords et des antagonismes universels, dont les règles sont si impitoyables et si imprévisibles, nous ne nous apercevrons même pas du moment où nous aurons commencé d’être, non pas des poussières, mais des résidus de ce jeu planétaire.
La Guyane, malgré ses caractères spécifiques (son appartenance continentale, l’étendue de son territoire, la diversité vertigineuse de son peuplement, massivement amérindien, africain, asiatique et européen, la présence sur son sol d’un impressionnant consortium international à Kourou, le voisinage des autres Guyanes et du Brésil avec lesquels elle partage forcément des devenirs communs), est engagée dans le même processus d’aménagement de son statut politique et administratif, et considère avec soin sa solidarité historique avec la Guadeloupe et la Martinique.
Aujourd’hui, s’agissant de notre actuel statut, les déclarations de nos responsables politiques ont réamorcé un processus de révision.

En cette période de Noël, nous sommes, bien sûr, parents, grands-parents, tontons, taties etc… fortement sollicité-es par les catalogues de jouets, les rayons des hypermarchés et les magasins spécialisés, pour les jouets à offrir à nos chers enfants. Une constatation s’impose : la persistance chez nous de la répartition des jouets en fonction du sexe de l’enfant.
« La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une « immense accumulation de marchandises. »
Selon la nutritionniste Hélène Baribeau pour rester en bonne santé il faut boire entre 1,5 et 2L d’eau par jour. Il reste à savoir quelle est l’eau à privilégier, celle du robinet ou celle des bouteilles d’eau ? « En consommant en moyenne plus de 142 litres d’eau minérale naturelle en 2006, les Français sont après les Italiens et juste derrière les Espagnols, parmi les premiers consommateurs d’eau minérale naturelle en Europe et dans le monde. » d’après la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.
Le nom de la société que je dirige ayant été cité à de nombreuses reprises dans ce dossier, maintenant que nos pseudo-écologistes et autres polémistes semblent à court d’arguments, j’ai pensé qu’il était utile de rectifier certaines des nombreuses contre-vérités entendues sur ce sujet que je connais bien, ayant été impliqué dans cette affaire depuis son début.
Faire des recherches sur la préhistoire des politiques culturelles serait une entreprise difficile. Ceci impliquerait d’extrapoler un concept relativement récent à l´analyse des sociétés structurées très différemment à celle profilée par les temps de la modernité. Le surgissement d’institutions officielles conçues pour la convergence des notions de politique et de culture a longtemps tardé. L´action des mécènes, des groupes philanthropiques, des sociétés économiques des amis du pays, des cercles et des salons ont été des tentatives partielles pour combler une lacune de plus en plus palpable⋅ Dans ce domaine comme dans d´autres, la Révolution Française a marqué un changement décisif⋅
L’Académie créole : « lobby », « ONG » ou Institution d’Etat sous mandat d’aménagement linguistique?
Ils ont un accent : par exemple le ‘tea’ se prononce à la française « té ». Cet accent leur a donné un nom les Scousers. Scouse est aussi le nom d’un ragoût de viande salée, de pomme de terre et d’oignon. Un goût des mélanges qu’ils ont gardé. Ils habitent une ville où se côtoient, s’entremêlent sans se fondre les populations les plus diverses. Ils sont environ 450 000 dans la ville proprement dite soit un peu plus de la moitié de la population de leur district métropolitain, le Meeyserside. Un demi siècle auparavant ils étaient rattachés au célèbre Lancashire « Ils » ce sont les Liverpuldiens. Les habitants de Liverpool ; la quatrième ville du royaume. Elle a été fondée il y a 800 ans mais ce n’est qu’un demi millénaire plus tard que débuteront ses heures de prospérité avec la traite négrière. En effet la sainte année 1699, bénie par l’Église anglicane voit partir le Liverpool Merchant son premier bateau vers l’Afrique. Cent ans plus tard le port recensait 185 bateaux négriers transportant chaque année plus de 45 000 esclaves.
« Il ne faut pas rêver les Hommes tels qu’on voudrait qu’ils fussent mais les prendre tels qu’ils sont » dit Spinoza ; ainsi que Frédéric Lordon, Directeur de recherche au CNRS, économiste passé chez les philosophes, et qui développe un programme de recherche spinoziste en économie politique et en sciences sociales. Il a récemment publié Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010), D’un retournement l’autre, comédie sérieuse sur la crise financière (Seuil, 2011) et La société des affects (Seuil, 2013).
« La France se nomme diversité », disait Fernand Braudel. Utopie en passe de réalisation ou défi encore à relever ? Il semble que la promotion de la diversité impose une action forte et volontaire pour parvenir à une véritable égalité des chances et que la France n’a guère véritablement progressé sur le terrain depuis la création de la Halde (devenue « Défenseur des droits ») ou celle de la Charte de la diversité. Pourtant, le rapport adopté par le Sénat, mercredi 12 novembre 2014, offre une lueur d’espoir et relance le débat en proposant que les recensements incluent une question sur le pays de naissance des ascendants et la nationalité antérieure.
Fidèle à sa démarche de mieux faire connaître notre histoire, l’association « Tous Créoles ! » a présenté le jeudi 20 novembre 2014 à la salle de conférence du Crédit Agricole au Lamentin, en partenariat avec K-EDITIONS, le dernier ouvrage de l’historien Édouard de LÉPINE, intitulé « Chalvet, février 1974, Suivi de 102 documents pour servir à l’histoire des luttes ouvrières de janvier-février 1974 à la Martinique ».
La Gauche Française putative de notre Gauche ici-bas possède deux consciences. Elle voit le monde aujourd’hui avec une « morale de gauche » et une « culture de droite ». Elle a en effet substitué à cette gauche morale dont elle se réclamait, combattante, émancipatrice, fraternelle, une morale de gauche bourgeoise et conservatrice. Sournoise bagarre pour libérer des valeurs néolibérales enfermées dans un Guantanamo rouillé et inviolable, rejoignant la culture économique de la droite. Ouf ! Cela fait un tabac frelaté !
Au moment où la Région se félicite du branchement haut débit de la Martinique, que penser de tous ceux qui, parce qu’ils ont le tort de vivre dans une zone reculée, se trouvent écartés d’internet ?
Pourquoi cette campagne?
Une femme (issue de l’immigration) se plaignant d’être méprisée et victime de violences conjugales a été défendue par l’UFM et voici l’organisation assignée en justice devant le Tribunal de Grande Instance de Fort de France en la personne de sa présidente Rita Bonheur et de Nicole Ramael, intervenante sociale.
«On the Phenomenon of Bullshit Jobs»: «Sur le phénomène des jobs à la con». C’est le titre de
Bonvini ek lonnè respé ba zott toutt ki vini adan konsitt tala ki ka woulé pou rann péyi Matnik pli djok. Nou ké gadé wè, dabò pou yonn, sa KTKZ yé. Pou dé, asou ki sa pawol KTKZ ké woulé jòdi a.
« Quelques mots écrits pour dire psy »
Un développement durable doit répondre à nos besoins présents, sans que cela empêche les générations futures de répondre aux leurs. Le développement durable gaspille-t-il des ressources de l’environnement ?