Le chef de l’État haïtien Michel Martelly, dont le mandat s’achevait samedi, et les représentants du Parlement ont signé un accord prévoyant l’installation d’un gouvernement transitoire dans l’attente du prochain scrutin présidentiel.
Haïti a trouvé une solution à la crise que le pays traverse depuis octobre 2015. Samedi 6 février, un accord politique a été signé quelques heures avant la fin du mandat du président Michel Martelly. Le document de quatre pages signale l’élection par le Parlement d’un président provisoire, avec un mandat d’une durée maximale de 120 jours.
« Cela n’a pas été facile mais, comme je l’avais dit, je n’aurais pas laissé ce pays au 7 février aller vers l’incertitude, donc on a travaillé sans relâche ces trois dernières semaines », a déclaré Michel Martelly lors de la cérémonie officielle de signature du document.
L’élection du président intérimaire n’aura lieu que « plus tard », a pour sa part déclaré Jocelerme Privert, le président du Sénat. « Nous allons tenir dimanche matin une séance en Assemblée nationale pour prendre acte de la fin du mandat du président Martelly et demander au Premier ministre et au gouvernement de rester en poste pour liquider les affaires courantes.

Les uns remplissent consciencieusement des cases tandis que les autres tendent à leur interlocuteur des actes d’état civil. Et en quelques clics sur un ordinateur, tous ou presque ont découvert grâce à la base de données «
TRIBUNE – François Fillon, candidat à la primaire de la droite, explique pourquoi les modifications proposées par François Hollande sont « un aveu de faiblesse » plus qu’un « choix sûr et fort pour la République ».
Il y a un an presque jour pour jour que l’association VALCACO vit le jour le 6 février 2015 au matin dans les locaux du PARM (Pole Agroalimentaire Régional de La Martinique)!
Beaucoup de pays touchés fortement par le virus Zika conseillent simplement aux femmes de ne pas tomber enceinte. Mais l’ONU incite plutôt ces pays, très catholiques, à respecter le droit des femmes en les autorisant à avorter et en leur donnant l’accès à des moyens de contraception.
— Par Titiou Lecoq, Auteure , Elisabeth Bost, Journaliste , Pénélope Bagieu , Auteure de bandes dessinées , Lauren Bastide, Journaliste , Delphine Manivet , Créatrice de mode , Alix Girod de l’Ain , Journaliste , Nadia Daam, Journaliste , Alexandrine Duhin, Editrice , Marlène Schiappa, Présidente de «Maman travaille» et Sophie de Closets, Editrice —
La Colombie a annoncé vendredi trois décès chez des patients ayant contracté le virus Zika, en pleine expansion en Amérique latine, et souffrant du syndrome neurologique de Guillain-Barré.
Dans un rapport consacré à « l’impact disproportionné de l’état d’urgence« , Amnesty demande au gouvernement de prouver l’efficacité de ces mesures, en cas contraire de renoncer à sa prolongation. L’ONG a rassemblé de nombreux témoignages montrant les violations des droits humains commises au nom de ce régime d’exception.
Il faut évidemment se réjouir que nombreux sont celles et ceux qui, en Martinique, ont manifesté une certaine attention à ce sommet climatique historique réunissant à Paris 195 pays et pas moins de 150 chefs d’état et de gouvernement appelés à trouver un accord International, pour permettre de respecter à long-terme une limitation du réchauffement climatique 2°C.
La France a célébré en 2015 les soixante-dix ans de la Sécurité Sociale, mise en place avec les ordonnances d’octobre 1945.
Critique de la finance capitaliste. Pour un financement solidaire Daniel Bachet. Éditions du Croquant, 190 pages, 20 euros.
Cette qualification de la maladie devrait accélérer l’action internationale contre le virus et la recherche scientifique. Ce virus pourrait déjà être lié à plusieurs milliers de cas de malformations néonatales au Brésil.
Dans «Murmures à la jeunesse», essai d’une petite centaine de pages, l’ancienne ministre de la Justice affirme son opposition à cette mesure controversée, portée par le gouvernement qu’elle vient de quitter.
Pour la première fois depuis la mise en place de l’état d’urgence, le 14 novembre, le Conseil d’Etat a suspendu, vendredi 22 janvier, un arrêté d’assignation à résidence. Il visait Halim Abdelmalek, assigné depuis le 15 novembre 2015 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), soupçonné par le ministère de l’intérieur d’avoir fait des repérages autour du domicile d’un membre de l’équipe de Charlie Hebdo, d’appartenir « à la mouvance islamiste radicale », et d’avoir été « mis en cause » dans une affaire de trafic de véhicules. Trois motifs pour lesquels le Conseil d’Etat a considéré que le ministère de l’intérieur n’a pas pu prouver les faits reprochés.
Quels mots trouvera-t-il pour défendre sa décision […]? On peine à imaginer les contorsions auxquelles va devoir se livrer le président de la République tant il nous paraît impossible de justifier l’injustifiable. Commencée dans l’horreur des attentats, l’année 2015 s’achève dans le déshonneur d’une mesure qui marquera de façon indélébile la chronique du quinquennat. Et l’histoire de la gauche en général.
—Par Shlomo Sand —
Il y a celles et ceux qui voient dans le changement de majorité dans la direction des affaires martiniquaises une « véritable libération » , une « ère nouvelle » , etc. L’avenir ne tardera pas à montrer l’outrance du propos. Mais en ce qui concerne l’autre nouveauté de la période, à savoir l’alliance Marie-Jeanne/Monplaisir, les mêmes commentateurs se divisent en deux : celles et ceux qui y voient une transformation importante inaugurant une coopération profonde, durable, riche de promesses ; et celles et ceux pour qui cette simple manoeuvre électorale ne modifiera en rien la ligne des « Patriotes » .
« L’Histoire n’est rien d’autre qu’une tentative de Reconstruction. L’Héritage quant à lui est une vision mystifiée du passé ».
Sans intérêt sécuritaire avéré, l’instauration de la déchéance de nationalité se présente aux dires mêmes de ses initiateurs comme une mesure essentiellement « symbolique » . Inscrivant de fait, dans les textes, une distinction fondamentale entre Français de naissance à raison de leurs origines, de très nombreux binationaux, de fait ou de droit, ont ressenti cette mesure comme une atteinte à leur dignité et à leur légitimité. Historiquement proposée par la droite ou l’extrême droite, cette mesure est perçue comme la réminiscence d’une inspiration essentialiste de l’identité nationale française dont la République n’a jamais réussi à se défaire totalement. Or ce modèle dépassé semble méconnaître le pluralisme fondamental du corps social dont la négation ne peut avoir que des effets destructeurs, aussi bien pour la cohésion nationale que pour la sécurité collective.
La ministre de la Justice démissionnaire s’est exprimée seule dans les locaux de la place Vendôme, et a affirmé appuyer sa décision sur «un désaccord politique majeur» avec l’exécutif.
La Garde des Sceaux Christiane Taubira a remis sa démission à François Hollande, qui a nommé aussitot le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas pour la remplacer ce mercredi matin. « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit. » a-t-elle twitté.
Les députés Sylvain Berrios (Val-de-Marne), Bernard Debré (Paris), Patrick Devedjian (Hauts-de-Seine), Guy Geoffroy (Seine-et-Marne), Philippe Gosselin (Manche), Jean-Jacques Guillet (Hauts-de-Seine), Nathalie Kosciusko-Morizet (Essonne), Thierry Lazaro (Nord), Hervé Mariton (Drôme), Patrice Martin-Lalande (Loir-et-Cher), Édouard Philippe (Seine-Maritime), Christophe Priou (Loire-Atlantique), Jean-Sébastien Vialatte (Var) et les sénateurs Gilbert Barbier (Jura), Jérôme Bignon (Somme), Jean-Pierre Grand (Hérault), Michel Heinrich (Vosges), Claude Malhuret (Allier), Louis Pinton (Indre), Hugues Portelli (Val-d’Oise).