— Par Clémentine Gallot —
Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ?
Etre président, c’est être un homme, un vrai. En atteste Donald Trump, qui n’hésite pas à mettre en scène sa masculinité en faisant allusion à ses parties génitales, à l’instar de ces enregistrements dans lesquels il déclare pouvoir «attraper les femmes par la chatte». Lors du deuxième débat télévisé, dimanche dernier, le candidat républicain n’a d’ailleurs pas hésité à renvoyer Hillary Clinton à sa condition d’épouse en accusant Bill Clinton d’abus sexuels.
Caricaturale en apparence, cette rhétorique insidieuse s’est banalisée et fait l’objet d’un essai, Man Enough ?, publié cette année (1). L’auteur et activiste américain Jackson Katz y remplace le traditionnel «It’s the economy, stupid» par «It’s the masculinity, stupid». Selon lui, le genre est un champ sémantique qui imprègne le discours politique et renforce certains stéréotypes mis en scène lors des campagnes.

Tribune à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains ce 18 octobre 2016.
La Société Martiniquaise d’Histoire de la Médecine organise une conférence à
Un millier de projets pour la » une » de » Charlie Hebdo » : c’est » Cabu s’est échappé ! « , un demi-siècle sous le trait féroce du dessinateur assassiné. Riss commente cinq croquis pour » Le Monde des livres « 


La nomination d’une enseignante métropolitaine pour un cours sur l’histoire de l’esclavage suscite un tollé et vire à la querelle identitaire.
TRIBUNE – Les sociétés des journalistes de 26 médias et associations de journalistes appellent à se mobiliser contre un projet de loi liberticide, qui enterre la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Réduire la consommation d’énergie des logements est un enjeu majeur dans de nombreux pays et sous toutes les latitudes. En réduisant vos consommations d’énergie, vous diminuez les émissions de gaz à effet de serre et participez à la lutte contre le changement climatique.
Ils ont faim et leur estomac vide est le pire conseiller. A Glizan, un hameau situé à vingt minutes à peine à l’ouest de l’aéroport de Jérémie sur lequel sont stationnés les hélicoptères des Nations unies, ils sont une trentaine, massés au bord de la piste défoncée qui file en direction des petits bourgs de Bonbon et des Abricots. Fébrilement, ils guettent le passage de véhicules, convaincus que leurs chargements pourraient adoucir leur existence. Depuis le passage de l’ouragan Matthew et de ses rafales à 230 km/h qui ont causé au moins 546 morts, dans la nuit du 3 au 4 octobre, celle-ci ne tient plus qu’à un fil.
Martial Rancé, né à Pointe-Noire en Guadeloupe, Manipulateur en électroradiologie consacre toute une partie de sa vie, à prendre soin de personnes porteuses de cancer et de leurs proches (1979 – 2007). Parallèlement, il embrasse la fonction de Journaliste Reporteur d’Images (1982 – 2000), et porte un regard mobile sur le masque qui nous a tellement servi jusque-là, à porter notre propre visage dans l’Espace Atlantique.Facteur d’aérophone en conque marine, apprenti en Éthnomusicologie et bioacoustique, avec le Stwonbofòn (Strombophone) il participe à l’émergence d’un design sonore au nom de l’équilibre social, en étant auteur et acteur de sa propre histoire. • Master 2 Sciences Humaines et Sociales n°/2011200907359 PARXII 9102345 à finalité Professionnelle et Recherche• Mention Éducation, Travail, Formation • Spécialité Expertise, Ingénierie, Direction d’Organisations, Option Encadrement éducatif (Université UPEC ex Paris 12 Créteil et IUFP de Guadeloupe)Résumé : L’auteur de cet essai, un Guadeloupéen voulant gérer sa part de descendance de l’esclavage et de la colonisation, musicien autodidacte passionné, guetteur de la culture, sentinelle de la tradition, passeur de mémoire, accélérateur de tentation, défenseur de l’écologie acoustique, ne cesse de s’émerveiller devant ce son envoûtant.
Dette totale, par tête, évolutions… Découvrez tous les détails des emprunts des communes de plus de 20 000 habitants.
Dans toute culture, les relations humaines président à un vivre ensemble et font lien social à partir de l’inscription des sujets dans le langage, donc dans des discours.
Identités fragilisées, intégration en panne, laïcité sous tension, éducation en crise… Les évêques publient vendredi une longue et sombre lettre « aux habitants de France », qui appelle à un constat « lucide » sur l’état du pays à quelques mois de la présidentielle.
Les députés ont approuvé mardi à une large majorité en première lecture le projet de loi sur l’égalité réelle outre-mer, qui vise à réduire les écarts de développement entre populations ultramarines et de métropole.
Une semaine après le passage de l’ouragan Matthew, la situation est toujours aussi catastrophique en Haïti. Près de 1,5 million de personnes, affamées, attendent une aide d’urgence pour pouvoir se nourrir et boire de l’eau potable.
Le plafonnement de l’ISF imposé l’année dernière par le Conseil constitutionnel représente un coût toujours plus grand pour les finances publiques. Les ultra-riches ont touché en moyenne un chèque de plus de 260 000 euros de la part des contribuables…
À l’occasion de la Journée de la fille, l’organisation Save The Children a publié un rapport pour alerter sur cette situation qui touche des millions d’adolesentes.
Paris, le 11 octobre 2016
La prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique
« Comme quoi, nul n’est complètement « pur » et « clair » dans les référencements historico-raciales… ». C’est par cette phrase qu’Antilla termine l’introduction de l’article parue au numéro 1737, « Gandhi, précurseur de l’apartheid ?… ». A cette affirmation négative qui pourrait être mienne, j’ajouterai, comme Martin Luther King, que tout homme a en lui un raciste qui sommeille. Mais de même qu’il n’y a pas d’amour sans preuves d’amour, en fait de racisme on ne retient que les actes. Les actes que son tempérament, son éducation, ses convictions religieuses, ou plus généralement sa culture, n’ont pas su permettre à l’individu de refréner.