— Par Jean-Noël Lamain pour la CGTM —
Insécurité intolérable, chômage endémique, vente d’un hôpital du secteur associatif au secteur privé, conflits sociaux récurrents, cherté de la vie, voilà les principaux détonateurs de l’explosion du mécontentement actuel en Guyane !
A cela il convient d’ajouter, un cadre de vie conditionné par un sous-équipement en infrastructures de base, 44% des familles vivant sous le seuil de pauvreté, 25% d’enfants qui n’ont accès ni à l’eau ni à l’électricité, des centaines de jeunes déscolarisés en raison de l’insuffisance de classes, des coupures de courant répétées, … des promesses non tenues, notamment par Hollande.
En résumé, des besoins économiques, sociaux, culturels, éducatifs, sanitaires et structurels, ignorés par les responsables politiques, pourtant chargés d’organiser la vie sociale et de la gérer au profit de la population !
Depuis quinze jours, cette population est descendue massivement dans la rue pour crier « nou bon ké sa !!! » .
Hollande, en dépêchant Bareigts et Fekl, avait cru désamorcer la crise, en acceptant de négocier sur place et en lâchant une enveloppe d’un milliard. Mais la population guyanaise ne l’entend pas ainsi.

Mercredi 5 avril 2017, Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » organisent une journée de mobilisation pour défendre la liberté de l’information en France.
La maladie de Parkinson, décrite par James Parkinson en 1817, est une maladie neurologique chronique dégénérative (perte progressive des neurones) affectant le système nerveux central responsable de troubles progressifs : mouvements ralentis, tremblements, rigidité puis troubles cognitifs. C’est le second trouble neurodégénératif le plus fréquent1.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Ils sont chanteurs, acteurs, écrivains, metteurs en scène ou plasticiens. Dans
Il aura donc fallu deux ans de mobilisation et deux procès pour que Mumia Abu-Jamal puisse enfin accéder à des soins médicaux pour traiter son hépatite.
Et voilà que la question institutionnelle s’invite au débat guyanais. En dépit de l’ampleur des mécontentements et de la présence du drapeau guyanais au cours des manifestations, il était apparu que les revendications s’inscrivaient dans le strict cadre d’appartenance à la république française. Les déclarations des communicants des « 500 frères » ne tarissaient pas de références à leur condition de Français. Devant l’échec des négociations une nouvelle revendication s’ajoute donc au cahier des doléances : la reconnaissance à la Guyane d’un nouveau statut politique. On est mal renseigné sur cette nouvelle donne, mais s’il s’agit d’un réflexe de dépit dû au moindre succès de la démarche, son expression était inévitable. En effet, ce n’est pas en deux ou trois jours, loin des bases du pouvoir de décision, que des sujets qui appellent une grande expertise et des accompagnements budgétaires significatifs, que des solutions définitives au problème soient proposées sans que le gouvernement ne soit accusé de démagogie. Par ailleurs, pour les partisans du progrès dans la République l’éruption guyanaise se produit au pire moment du calendrier politique, à moins d’un mois d’échéances électorales qui pourraient faire vaciller la 5ème République.
Les problèmes de gestion des Collectivités Publiques prennent de plus en plus d’importance à la Martinique. D’ailleurs, ils sont à l’origine de bien des formes de colère, qui se manifestent actuellement, tant de la part d’entrepreneurs, de transporteurs, d’ouvriers, d’agriculteurs, que de citoyens ordinaires, à l’endroit d’élus divers, préférant soit se boucher les oreilles, soit se faire le plus hautement stellaires par la grandeur présidentielle. En effet, que de présidents à la Martinique !
Deux chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT) et de la Boston University viennent de publier une étude sur les effets de la robotisation sur l’emploi. Contrairement à leurs précédentes recherches, leurs conclusions sont assez inquiétantes.
Asamblea de los Pueblos del Caribe
Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
Le Traité de Rome signé le 25 mars 1957 par six pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) a jeté les bases de l’Union Européenne (UE), qui aujourd’hui regroupe 28 nations* et compte pas moins de 510 millions d’habitants, constituant ainsi le premier marché économique mondial.
A l’occasion du « Printemps de la solidarité mondiale », le Secours populaire français organise, en avril, partout en France, de grandes chasses aux oeufs. L’argent collecté permet de financer des projets de solidarité dans le monde et l’organisation de villages d’enfants « Copain du monde ».
Dans les salles obscures, cinéma par ex, les hôtesses, en même temps qu’elles placent leur client, s’évertuent à crier à leur adresse « Demandez le programme. » Celui du film. Notre avenir étant en jeu, nous nous adressons aux Martiniquais en leur demandant de réclamer et de lire les programmes de tous les candidats à la Présidentielle et à toutes les élections à venir. Lisez les et faites les vous expliquer dans le cas où vous buteriez sur une proposition équivoque. Imposez les dans tous les médias.
Les sections de la Ligue des Droits de l’Homme en GUADELOUPE expriment leur horreur à la suite de l’agression ignoble d’un enfant de 10 ans d’origine guadeloupéenne, élève à l’école primaire Marcel PAGNOL de Veauche (Loire), ville dans laquelle vivent ses parents depuis longtemps.
Plus d’habilitations, plus de responsabilité, comme entendu de la bouche d’un sénateur guyanais, ne changeront pas grand chose à l’affaire, les pouvoirs locaux n’ont pas démontré leur aptitude à mieux faire que l’Etat lorsque l’occasion leur est donnée. Et puis, comme le dit un observateur guyanais, personne ne parle d’autonomie ou d’indépendance. Pour sa part, traduisant sans doute l’opinion dominante, un député ne cache pas son impuissance. Il ne voit pas, dit-il, comment les choses peuvent se régler. Donc pas de proposition autre que sectorielle : sécurité d’abord, santé, école, etc… la norme, en quelque sorte. Ce sont les désidératas auxquelles s’ajoutent, comme pour faire couleur locale, des susurrements identitaires.
L’initiative des Éditions l’Échappée est remarquable. Offrir pour la première fois au public français la Ferme des animaux, de George Orwell, dans sa version comics, telle qu’elle fut transcrite par la propagande antisoviétique, au début des années 1950, une fois l’auteur mort et les droits d’interprétation vendus par sa veuve, manipulée par les agents de l’IRD, le département de recherches et de renseignements – l’équivalent britannique de la CIA.
Le pari était risqué d’organiser une conférence le vendredi gras. Pourtant près d’une centaine de personnes a répondu à l’invitation de l’AMSES (Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé). Le professeur Belpomme présentait ses travaux sur l’Electrosensibilité, la sensibilité aux ondes électromagnétiques. Il faut rappeler que professeur Belpomme est un des spécialistes mondiaux de la question et que ses travaux concernent une série de 1300 patients.
A l’heure où les mutations économiques et sociales alimentent toutes sortes de préjugés, une initiation aux sciences sociales est plus que jamais nécessaire, expliquent dans une tribune un collectif d’économistes, de chercheurs et de politiques.
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Ce texte a fait l’objet d’une première publication dans la revue Ethnologies volume 28, Numéro 1, 2006, Québec
Après les succès des éditions 2015 et 2016, Acrimed organisera, le 25 mars 2017, la troisième Journée de la critique des médias, de 13h30 à 21h30 au 2 bis rue Mercoeur (Paris 11e, métro Voltaire ou Charonne).
Quelle empreinte aura laissé Emmanuelli sur le parti socialiste ? C’est la question posée ce matin après la disparition de l’ancienne figure du parti socialiste. Au moment où le passé de banquier d’un candidat à l’élection présidentielle anime la controverse, on rappelle que le dignitaire socialiste avait eu, lui aussi, de hautes responsabilités à la banque Rothschild avant d’embrasser une longue carrière politique. Sa réputation d’homme de gauche ne s’en sera trouvée nullement altérée. On pourrait également évoquer la condamnation judiciaire de l’ancien trésorier du Parti socialiste, sans pour autant lui reprocher sa probité personnelle. Mais pour un Martiniquais, le nom d’Henri Emmanuelli devrait avoir une consonance particulière.