— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —
La gestion de nos déchets est l’une des préoccupations du législateur et de l’administration centrale. Cette ressource devient une forte valeur ajoutée dans l’économie circulaire et nous devrions la mettre en lumière pour l’amélioration de notre quotidien. Alors, ne serions-nous pas condamnés à organiser autour de nos déchets ces filières et leurs financements pour un développement durable.
Tout d’abord, voyons en quoi consiste l’économie circulaire, dans le BTP par exemple. Dans ce domaine, comme le stipule la loi, la gestion des déchets est désormais prise en compte. En effet, les donneurs d’ordres publics doivent insérer un volet environnemental dans le cahier des charges afin d’utiliser les produits issus des filières de recyclage. Pourtant, ils sont nombreux à ne pas respecter cette règle. Ainsi, concernant le projet du lycée Schoelcher, selon lequel 90 000 m3 environ de terre sont à évacuer, soit 7 500 camions en circulation, il n’existe pas de lieu prévu pour la réception de la matière valorisable. Il semble que nous nous retrouvions donc avec des remblais sauvages. Nous reviendrons ultérieurement, sur l’épilogue de cette reconstruction .