Non à la discrimination générationnelle sur Martinique 1ère
— Par Daniel Boukman —
Le nouveau directeur éditorial de Martinique la 1ere qui vient tout juste de quitter la Réunion pour la Martinique a décidé de supprimer des programmes de cette radio Tout Lang Sé Lang (Toutes les langues sont des langues) de Daniel Boukman, diffusé du lundi au vendredi à 5 heures 05 et à 19 heures 05.
L’émission du samedi matin, La nature aux Antilles d’Alain Delatte est elle aussi victime de la même décision qui émane d’un individu ignorant combien ces émissions contribuaient à la promotion de la langue créole et de la culture martiniquaises.
Ce diktat qui va priver de nombreux auditeurs-auditrices de Martinique et d’ailleurs de l’écoute de ces émissions, a comme seule et unique justification le fait que ceux qui les animent sont – dit-le nouveau directeur – trop… «vieux»
Ce nouveau directeur officialise une pratique néfaste, celle découlant de la discrimination générationnelle, condamnable en soi mais particulièrement insultante quand on sait les difficultés démographiques que traverse actuellement la Martinique.
Cette décision inqualifiable non seulement fait injure à une grande partie de la population martiniquaise mais aussi couvre de mépris une parole pilier de nos traditions : Gran kouté piti piti kouté gran !


— Par Nathaniel Herzberg —
Entre 1300 et 2000 personnes, selon la police ou les organisateurs, ont manifesté mardi dans les rues de Fort-de-France pour la défense et la survie du CHU de la Martinique, à l’appel d’un collectif de professionnels et de syndicats du secteur de la santé.
Gabriel Langouët et Dominique Groux, respectivement professeur émérite de l’Université René Descartes-Paris V et professeure émérite de l’Université des Antilles, nous donnent à lire un ouvrage fort captivant sur le monstre ubiquitaire aux mille visages que constitue l’Inégalité dans le monde actuel. L’objectif principal de ce livre est d’apporter un éclairage à la compréhension des diverses formes d’inégalités qui expliquent les menaces et les injustices auxquelles font face la terre et ses habitants. Pour ce faire, les auteurs ont constitué un échantillon de vingt pays (des pays riches, très riches, extrêmement riches aux pays pauvres, très pauvres, extrêmement pauvres) afin d’étudier, dans une perspective comparative, des inégalités intra (comparaisons verticales) et inter-étatiques (comparaisons horizontales). Pour décrire et interpréter ces inégalités dans le détail desquelles je ne vais pas entrer ici (inégalités de revenus, inégalités de distribution de revenus entre les femmes et les hommes, inégalités face aux pertes de développement humain [inégalités existant dans les dimensions de l’indice du développement humain], inégalités entre les femmes et les hommes, inégalités d’accès à l’éducation et à la santé, etc.),
L’UFM, membre de « LYANNAJ POU DEPOLIE MATINIK » et de l’association «SAUVONS LA SANTE EN MARTINIQUE »
— Présentation par l’auteur —
 — Par Yves-Léopold Monthieux —
La première traduction en créole des décrets d’abolition de l’esclavage de 1848, textes fondateurs de notre époque vient d’être publiée aux Editions Scitep. Cette traduction interroge un évènement du passé colonial et esclavagiste, permettant, certainement un regard neuf sur la société créole actuelle. Madini-nart a rencontré l’auteur, Rodolf Etienne, qui présente ici la poursuite d’un engagement créole déjà bien manifesté..
Le 23e numéro de la revue Recherches en Esthétique est consacré à la relation qui se joue entre les notions « art » et « action ». Vingt-trois auteurs, géographiquement éloignés et culturellement différents, interviennent ici : artistes, critiques d’art, littéraires, philosophes, esthéticiens, historiens de l’art, doctorants. Ils s’intéressent à des problématiques spécifiques et relatives à cette thématique, surtout, ils relèvent les différentes acceptions du terme action, dans son rapport à l’art. Les réflexions, exposées dans ce numéro, mettent en lumière les niveaux et les modalités d’implication, voire d’engagement de l’action dans l’art. Elles abordent le processus de création de l’œuvre, sa monstration, sa diffusion, sa réception, également sa conceptualisation.
— Par Stéphane Foucart —
Ce week-end, c’est au tour de Nicolas HULOT, Ministre de l’environnement, d’être attendu au 

Voici Donald TRUMP, élevé au-dessus de tout pouvoir, après une campagne de sentences et de menaces, où il faisait reposer et trembler le poids du monde sur sa solide personnalité ! C’est vrai : il est toujours quelque délire dans la politique, surtout sur les estrades, où il est mieux de paraître vil, par le poids des excès de paroles, mettant en garde ici, vitupérant là, en maître de malédictions, notamment à l’encontre du Moyen-Orient et de l’Asie.
— Communiqué de l’UFM —
L’écrivain et réalisateur,  Yann Moix, a fustigé ce 7 juin sur BFMTV la naturalisation du héros Mamoudou Gassama par Emmanuel Macron, et ce en comparaison avec le traitement des autres migrants en France. « Distinguer d’un côté le héros (…) et de l’autre le détritus humain, je trouve cela absurde et abjecte », juge-t-il.
Ce ne fut pas seulement un coup de tonnerre, mais un coup de maître. Le tonnerre est toujours précédé de l’éclair qui illumine les ténèbres. Ensuite vient le son. « Faites du bruit » invitent les MC pour réveiller l’assistance. Un coup de tonnerre donc… Secouée dans sa léthargie paresseuse, la société martiniquaise n’a pu ignorer le coup d’éclat mené par une centaine de jeunes martiniquais-e-s et des militants du mouvement panafricain. Les commentaires qui continuent de fuser de toutes parts attestent que les buts poursuivis ont été atteints : créer un rapport de force qui ira crescendo ; marquer les esprits et obliger chacun à choisir son camp ; annoncer le début d’une nouvelle ère dans notre rapport au système colonial : la fin de l’hypocrisie quant à la complicité coloniale objective d’une partie de la population martiniquaise et le début d’une contestation radicale de la pwofitasyon de quatre siècles. Dans les propos qui s’échangent sur les réseaux sociaux, beaucoup d’interrogations sont posées qui préludent à une intense période d’explication et de confrontations de point de vue.

—Par Pauline Chateau —
— Par Faustine Vincent (Guadeloupe, envoyée spéciale du journal Le Monde)
Présentation
Qu’y a-t-il de commun entre la faillite et récente fermeture (17 mai 2018) du centre de santé de Basse-Pointe ouvert en 2015, et la réponse globalement négative donnée par le Ministère de la santé, à Paris, aux préoccupations de la délégation mixte « Sauver la santé en Martinique/CHUM Douvan Douvan » conduite par Jean-Luc Fanon ? En apparence rien, sauf que l’un comme l’autre dépendent de la politique de Macron et Buzyn, sa ministre de la santé, qui poursuivent avec la même obstination que tous les gouvernements qui les ont précédé ces 30/40 dernières années, les mêmes orientations libérales dont font les frais l’immense majorité de la population. Sauf encore qu’aussi bien du côté de la création du centre de Basse-Pointe que de la démarche de Fanon et de « Sauver la santé en Martinique » notamment, on s’est situé sur le terrain de l’adhésion au modèle libéral miné de la santé en France, acceptant sans trop de tergiversation sa philosophie et ses postulats, ses réponses (fournies et à attendre) aux problèmes posés concernant la santé en Martinique (comme en France).