— ¨Par Lucien Cidalise Montaise —
lly a deux natures de Français devant leur histoire …Et Nous ?
Ceux qui frémissent, frileux en écoutant la Marseillaise chantée : les nantis et exploiteurs… Que leur restera –t-il ?
Ceux qui se félicitent de la mort de la guillotine et approuvent l’émergence de la démocratie sociale : les adeptes des Lumières.
Forcément donc, deux sortes de Martiniquais aussi, devant la même histoire. Mais celle-là imposée. « Lambeaux de la France palpitants sous d’autres cieux ! ».
Les Martiniquais ne se sentent nulle part. Sans modèle. Ils flottent sur une île naturellement généreuse. Ils se cherchent, mais au final, n’acceptent aucune accointance. Créés par l’esclavage et le racisme fils aîné du premier, ils hésitent. Doutant pour beaucoup de leurs ancêtres, au point de les ignorer.
En conséquence, ils se folklorisent ! s’indignent, mais choisissent quelque fois sans trop y mettre de la passion, sans trop basculer dans leur choix qui risquerait de les contraindre à Devenir ! Ils ne dépendent pas d’une histoire qui n’est pas la leur. Le « Si peu » qui leur est consacré relève d’une usurpation réductrice de leur propre histoire. Acteurs principaux -sans loges privées !!-