— Par Olivier-Ernest Jean-Marie —
Deux statues de Victor Schoelcher ont été détruites aujourd’hui (22 mai 2020) devant l’Espace Camille Darsières à Fort-de-France et à l’entrée du bourg de Schoelcher en Martinique.
Je constate que Nous (communauté martiniquaise) ne partageons pas (plus?) la même mémoire. Il existe des divergences sur les références historiques que nous devons retenir pour asseoir notre communauté dans le Monde et nous situer dans le temps.
En préambule, je précise que mon intervention n’a pas pour objectif de justifier ou de condamner ces destructions.
Au-delà du jugement moral que nous pouvons porter sur les motivations et les méthodes des auteurs de ces actes, il me semble important, si nous voulons créer ou consolider notre communauté martiniquaise, que nous entamions un devoir de mémoire profond, sincère, participatif et courageux.
Les statues de Schoelcher, de Joséphine et de D’Esnambuc sont régulièrement dégradées… puis furtivement restaurées (à l’exception de celle de Joséphine…), les plaques des rues Gallieni et Blénac sont régulièrement enlevées…puis remplacées discrètement.
Il y a là le signe d’un désaccord profond qui mine la construction d’une communauté martiniquaise sereine et ambitieuse.

Le 22 mai 1848, Il y a 172 ans, femmes et hommes réduit·es en esclavage se libéraient de leurs chaines par une insurrection victorieuse.
Moi, mon culte, c’est Manman Dlo, la divinité marine caribéenne, et mon lieu de culte, c’est la mer. Pour accéder à mon lieu de culte, l’océan, je dois passer par la plage, mais je ne fais que passer. Quant aux gendarmes qui, comme ils l’ont fait le 20 mars, m’enjoindraient de sortir de l’eau alors que je nage au large, je leur rétorquerai que mon corps de Martiniquaise est sur mon lieu de culte.
Au-delà des 72 heures de rétention, le préfet pourra prononcer une suspension de permis pouvant aller jusqu’à six mois et même un an.
Quatre cas ont été détectés dans la commune de Saint-Georges de l’Oyapock, proche du Brésil, fortement touché par l’épidémie de Covid-19
Le 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, J-1 de la sortie du confinement profond, et première étape du combat mené en France contre une pandémie qui nous a montré comment, en quelques semaines, les bases du système-monde qu’on admettait comme plus solides que nous, même si on les critiquait, pouvaient être ébranlées. Le 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, est le moment idéal pour interroger cette économie mondialisée : car elle n’est pas simplement née de l’essor du capitalisme industriel au XIXe siècle, elle prend ses racines dans l’expansion européenne vers le Nouveau Monde et, surtout, dans la mise en place du XVIe siècle jusqu’au beau mitan du XIXe siècle du premier système-monde, l’esclavage colonial. Comment aujourd’hui ne pas inclure cette donne historique dans la réflexion qui doit nous inviter à « réinventer » la France, alors qu’elle est là, négligée, sauf dans la Caraïbe, en Guyane, à la Réunion ?
L’autorisation va « du lever du soleil à 11 heures puis de 16 heures à 18h30, pour les activités sportives individuelles »
Quelle est la couleur de la Vie ?
Vidéo. Alors que les collégiens des départements verts ont repris le chemin des cours, certains enseignants sont dubitatifs devant l’organisation de cette reprise.
Une annonce qu’il faut prendre avec « beaucoup de prudence », comme le dit elle-même Marlène Schiappa. Selon la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, « il y aurait eu moins de
Dans le cadre des commémoration de l’abolition de l’esclavage, Patriculture vous invite à participer à une conférence virtuelle qui se déroulera le
Depuis des décennies, révoltes, incendies de plantations, marronnage des esclaves révoltés se multipliaient
Ce jeudi 21 mai, le comité diocésain « Mémoire et réconciliation Cap 170 » propose aux Martiniquais de commémorer l’abolition de l’esclavage, chez eux, par un temps de partage et de méditation. Le père Jean-Michel Monconthour, curé de la cathédrale et coordinateur de l’équipe, rappelle l’intérêt de faire mémoire et de ne pas tourner la page trop rapidement.
Avant la crise du coronavirus , je m’inquiétais du niveau de l’endettement qui s’abattait sur le monde . Il ne s’est pas calmé. Au moment du déconfinement, les voix se multiplient contre l’endettement des états, des entreprises, des collectivités locales et des ménages.
La mise en garde à vue au commissariat de Fort de France dans la journée du mardi 20 mai de l’auteur d’une vidéo sur les violences policières de la dernière période dans notre pays constitue un précédent d’une extrême gravité.
France Antilles Junior : 
Le livre « Debout les damnés de l’Uber » de Charline Vanhoenacker est sorti en librairie le 11 mai dernier, l’occasion de parler capitalisme et humour confiné avec la chroniqueuse de France Inter
Le peuple indigène brésilien Awa Guaja, qui vit isolé au cœur de l’Amazonie, est en train de «subir un génocide», a affirmé mercredi le collectif des Gardiens de la forêt.
On sait que, sous le régime féodal, le roi et les seigneurs avaient droit de vie et de morts sur « leurs sujets ». Aucune autorité autre que la leur n’était habilitée à juger du bien-fondé de leurs décisions. Ils étaient intimement convaincus que l’aliénation dans laquelle les superstitions et la propagande religieuse maintenaient les manants et autres roturiers ne permettrait jamais que cet ordre des choses puisse changer.
Des personnalités, en majorité d’outre-mer, interpellent le président de la République dans une tribune, « sur les conséquences de la crise sanitaire qui pourraient être dramatiques » pour les territoires d’outre-mer, « sous la menace d’une crise économique, sociale, morale et politique sans précédents ».
À partir du 1er juillet, il sera possible de voyager dans les îles tropicales d’Outre-Mer. Une destination opportune pour l’été, assure Gilbert Cisnero, président fondateur du tour-opérateur Exotismes, spécialiste de la destination.