Rodrigue : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. »
– par Janine Bailly –
Nous les avions vus lors de la première restitution de leurs travaux, en décembre 2020, dans des conditions difficiles liées à la pandémie et au lieu, une simple salle de lycée servant de salle de spectacle… Nous les retrouvons avec bonheur en juin 2021, mais ils se tiennent cette fois, comme des grands, sur la scène de la Salle Frantz Fanon à Tropiques Atrium, à Fort-de-France. Ce sont cinquante-huit des élèves de théâtre du Lycée Schœlcher – hélas, pour des raisons sérieuses et diverses, certains n’ont pas pu être présents ce soir-là. Ils ont grandi en âge, parfois en taille et toujours en talent. Ils ont conquis le droit d’occuper l’espace de la Scène Nationale, et s’ils en sont impressionnés, ils savent bien nous le cacher. Hormis une main qui tenant une feuille blanche est prise d’un léger tremblement – et cela me semble plus beau et plus émouvant encore –, garçons et filles semblent être à leur place, chacun dans son rôle et prenant crânement en charge, devant une salle comble et attentive, des textes pas toujours faciles à interpréter.


La presse haïtienne de ce week-end évoque une pénurie de carburant et de matériels médicaux à Port-au-Prince, qui mettent la vie des patients en danger. Ces pénuries sont des conséquences directes de la guerre des gangs qui se poursuit à Martissant et dans d’autres quartiers de l’agglomération de la capitale haïtienne, écrit Le Nouvelliste. Selon le journal, la route nationale numéro 2 est « bloquée depuis 25 jours » ce qui empêche « l’approvisionnement des centres hospitaliers ». Le Nouvelliste souligne que les « forces de l’ordre incapables de rétablir l’ordre abandonnent ces axes routiers aux bandits. Résultat : la circulation des personnes et des produits de toutes sortes se font difficilement et à haut risque ». D’après le journal, les hôpitaux St-Luc et St-Damien qui comptent 300 lits dont 65 patients Covid-19 sous oxygène « sont les premiers à avoir officiellement lancé un appel à l’aide face à une pénurie de diesel, carburant indispensable au bon fonctionnement de ces deux institutions ».
Faisant écho à un article paru dans la presse où l’échec d’Alfred MARIE-JEANNE, ce dimanche soir, est plus que suggéré, la vraie question peut se poser de savoir quel aura été son bilan politique. On peut s’y coller même si, nouveau miracle, la liste conduite par AMJ sortait en tête ce soir. L’issue de l’élection n’y changera pas grand-chose. Pour la commodité de l’exercice on pourrait comparer ce bilan à celui d’Aimé CESAIRE, les 2 hommes étant les acteurs les plus emblématiques de la politique martiniquaise depuis 1946. CESAIRE est quasiment entré dans l’histoire tandis que le second, qui lui avait prédit d’être jeté aux poubelles de l’Histoire, a toujours souhaité y entrer. C’est cela la rivalité entre les deux hommes et l’intérêt qu’il y a à les comparer.
Aujourd’hui en Guadeloupe la démocratie est prise dans un redoutable cercle vicieux. Les élections régionales et départementales ne font pas exception : à chaque scrutin, un nouveau record d’abstention. Les Guadeloupéens , qui ont longtemps tout attendu depuis l’ère de la départementalisation du politique (« trop », disent certains), n’en espèrent plus rien. Plus de 60 % des électeurs inscrits ne sont pas allés voter aux deux tours des élections régionales et départementales . Ce chiffre est révélateur d’un nouveau rapport à l’expression politique dans lequel le vote et les institutions n’occupent plus un rôle central. Nos élus, censés avoir prise sur le réel, semblent désormais s’y cogner. L’enseignement principal des élections régionales et départementales ,outre la reconduction attendue du président de région sortant, c’est sans aucun doute le taux d’abstention, qui est un taux record. On aurait tort de ne pas voir le mouvement tellurique en dessous qui est tout simplement le désamour, le désintérêt, le désarrimage profond d’une grande partie des guadeloupéens pour la chose électorale.
On ne peut que déplorer le mécanisme de mise en œuvre de la loi de juillet 2011 créant la collectivité territoriale de la Martinique (CTM). Les anomalies statutaires sont les fruits amers de dispositions empruntées à une collectivité de l’article 74 de la constitution, que les électeurs martiniquais avaient refusée. Ainsi donc, des statuts prévus pour un petit gouvernement issu de l’article 74 ont été transcrits à la hâte pour la CTM, collectivité de l’article 73. Ces dispositions qui ont voulu sauver la mise aux élus perdants du « 74 » ont donné naissance à un monstre institutionnel dont on ne sait pas vraiment qui des deux présidents est le véritable président de la CTM. 
L’espérance trahie
Les gangs, en majorité du G-9, ont conquis et renforcé leurs positions depuis plus de deux semaines. Ce week-end, ni les menaces du directeur a.i. de la police Léon Charles, ni les envolées du Premier ministre a.i. Claude Joseph, ni la prise de parole du président Jovenel Moïse n’ont empêché le pillage systématique de trois entrepôts sur la nationale numéro un, à proximité des principaux ports commerciaux et du terminal pétrolier de Varreux.
La liste RÈSPÉ félicite chaleureusement les 658 électrices et électeurs courageux et lucides qui l’ont choisie parmi les 14 listes de ce scrutin.
Une centaine de femmes étaient ce lundi matin 21 juin devant le Palais de justice à Ndjamena pour protester contre les violences faites aux femmes et l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes. Les manifestantes étaient furieuses après une nouvelle affaire de viol collectif.
1-Nous remercions les 565 électeurs qui ont porté leurs suffrages sur notre liste COMBAT OUVRIER – FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS conduite par Gabriel JEAN-MARIE.
La liste Allians pour Matinik obtient 31,66% des suffrages, devant la liste du président sortant, qui comptabilise 25,80% des voix. Au total, quatre listes sont en mesure de se maintenir au second tour.
L’ordre règne à la tour Lumina!
— Par les miltantes de Culture Égalité —
Le 18 Juin 2021 (oui c’est aussi un appel)
Par ces temps d’élections, il est commode pour les élus de savonner la pente du populisme. L’arrivée de Marocains en Guyane se prête bien à l’expression d’une xénophobie facile et sans risque de conflit intérieur et de voisinage. Les déclarations d’élu(e)s qui disent s’appuyer sur la population laissent sans voix. Les incidents qui opposent ces derniers aux immigrants, phénomène qui fait davantage que montrer le bout du nez en Martinique, sont la preuve que le lepénisme n’est pas l’apanage de la famille Le Pen. Le réflexe se retrouve à des degrés divers jusque chez les plus chatouilleux des progressistes. Lesquels ne s’expriment guère ces jours-ci en Guyane, alors que les discours d’ostracisme vont plutôt bon train. On aimerait bien entendre sur la xénophobie en terre amazonienne celle qui a pu expérimenter l’ostracisme sous d’autres cieux et à ses dépens, Mme Christiane Taubira.
Le rappeur Moha La Squale a été mis en examen mercredi pour « agression sexuelle » et « violences » par conjoint ainsi que pour « séquestration » après les accusations de plusieurs femmes, a indiqué à l’AFP une source judiciaire, confirmant une information du
Jour après jour, matin, midi et soir, les martiniquais sont soumis à un lavage de cerveau intensif concernant la période de l’esclavage et de la traite négrière; le pays baigne littéralement dans l’ évocation obsessionnelle de ce passé révolu. Cette opération de “zombification”de la population, parfaitement orchestrée par l’intelligentsia de gauche politique et médiatique, s’inscrit dans un vaste mouvement ( “la pensée décoloniale”), parti des universités américaines (woke culture des éveillés) pour se répandre ensuite en Europe puis en France. Il s’agit d’analyser et de réinterpréter les faits historiques, économiques et sociaux à travers le prisme de la race ( noirs, minorités ethniques), du genre (féminisme-LGBT) et de la catégorie (roms, musulmans handicapés…). Cette déconstruction-reconstruction dite “décoloniale” peut prendre plusieurs formes : celle du panafricanisme illustré chez nous par l’action des activistes «rouge-vert-noir» qui cherchent à faire disparaître de la mémoire collective et de l’espace public tous les signes et symboles évocateurs de visages d’hommes ( ou de femmes) blancs, y compris de ceux à l’esprit éclairé, ayant contribué par leur engagement sans faille à mettre fin à l’abomination esclavagiste, ou celle de l’islamo-gauchisme, complaisant à l’égard de l’islamisme radical,visant à remplacer les démocraties traditionnelles construites sur la tradition judéo-chrétienne par le règne du Califat et de la Charia ( les graffitis et profanations, touchant épisodiquement les monuments et édifices religieux et les attaques répétées contre la liberté de consciencence et la laîcité, en sont les manifestations les plus visibles).Ce
« L’engagement est ce qui transforme une promesse en réalité »
Chemin de Desbrosse la Vallée, Fort-de-France.
Drépaction 2021