Jeudi 9 mars 2023 à 20h au Majestic Bastille à Paris
Une série intime sur un sujet de société trop rare à la télévision, à travers le portrait touchant d’une mère et de son fils, tous deux atteints du syndrôme d’Asperger, « Aspergirl » est un appel à la bienveillance et à l’acceptation des différences. Dès le 6 avril 2023 sur OCS.
Louison, 38 ans, mère célibataire récemment séparée, découvre qu’elle présente un trouble du spectre de l’autisme lorsqu’on diagnostique son fils Guilhem, 11 ans, qui a blessé un camarade de classe le jour de la rentrée.
À peine se sent-elle libérée par cette révélation qu’une enquête sociale démarre pour savoir si elle doit conserver la garde de son enfant. Louison décide alors d’apparaître la plus “normale” possible aux yeux de l’enquêteur social.
Mais ni elle, ni sa famille ne sait vraiment ce qu’être normal signifie.
Avec humour, Aspergirl mélange les codes de la dramédie familiale et du coming of age (ici tardif) en suivant les tribulations d’une mère de famille pas tout à fait comme les autres, qui questionne notre rapport à la norme.

Traduit par Patrick FAUGERAS

Donnant l’apparence d’une épidémie, les troubles du spectre de l’autisme sont de mieux en mieux identifiés, acceptés, compris et inclus dans une société en mouvement qui, toutefois, cherche encore de nombreuses réponses à des questions complexes, sensibles et pratiques pour lesquelles la science dispose parfois de réponses.
Si biologiquement la race n’a pas de fondement, elle existe bien socialement. Dans des sociétés construites sur l’idée de supériorité d’une race sur d’autres, comment alors cette idéologie pénètre-t-elle au sein des familles et notamment des familles mixtes ?
La revue MIBI se pérennise depuis déjà vingt-six années, au rythme de la bonne volonté et des disponibilités de ceux et celles qui ont en conçu le projet et/ou qui l’ont perpétué.
Le délitement des structures de soins empêche les soignants d’exercer leur fonction de dernier rempart contre les tentations suicidaires des jeunes, dont la hausse massive est attestée, alertent les pédopsychiatres dans une tribune cosignée par plus de 700 professionnels du soin aux enfants et adolescents.
Comment l’extrême droite française exploite les concepts de Césaire : le génocide par substitution, l’ensauvagement, fait référence à Fanon.
Comment des hommes et des femmes
Comment se fait-il qu’un couple hétérosexuel puisse avoir un enfant qui deviendra homosexuel ? Pourquoi dans une même fratrie y en a-t-il qui seront « hétéros » et d’autres « homos » ? L’homosexualité féminine répond-elle symétriquement à l’homosexualité masculine ? Les homosexualités ont-elles le monopole d’une structure psychique particulière? Au-delà de ces questions centrales en psychanalyse, ce livre porte aussi sur une réflexion d’actualité : les nouvelles formes familiales. Le Mariage pour tous, ouvrant la possibilité d’adopter, puis la PMA pour toutes et peut-être à terme la légalisation de la GPA, feront-ils perdre l’âme de la famille traditionnelle ? Le désir d’enfant convoquant l’une des formes d’homoparentalité éclaire dans l’après-coup le noyau infantile du futur homosexuel. L’auteur met en tension homosexualités et homoparentalités dans le droit fil psychanalytique, en prenant ses distances avec les préjugés attachés à la sexualité et les discours séducteurs à la mode.
— Par Annie Geffroy —
— Par Joël Des Rosiers, psychiatre et psychanalyste —
L’entrée en fonction pour un être parlant de son nom par la consistance du symbolique, l’inscrit à l’ordre de la transmission suivant une lignée ancestrale. Cette fonction de la nomination, marquée aux Antilles par le contexte historique de la CER (Colonisation Esclavagiste Racialisée), réalise l’être parlant, au-delà du nom propre, à une nomination imaginaire de la couleur de peau qui privilégie le regard. La dimension de l’imaginaire surmonte dès lors la dimension du symbolique et vient organiser le lien social et le rapport du sujet à la parole.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’orgasme, on apprend que 91% des femmes interrogées ont déjà simulé un tel accès de plaisir. 11% reconnaissent même le faire à chaque rapport sexuel.
D’Hervé Mazurel
Le système de la CER, qui s’étend sur deux siècles et demi de l’histoire de France et qui concerne notamment les Antilles, n’a cessé de prendre appui du regard dans le silence des mots. L’édification de statues visant à le représenter ainsi que les actes de démolition actuels de ces mêmes statues, semblent une tentative d’effacement de la violence de ce système, qui ne cesse pas de ne pas s’écrire. 
Il est aujourd’hui possible de faire valoir le principe de précaution quand un produit ou une mesure présente des risques pour l’environnement, pour la santé, ou simplement quand il y a doute sur ces derniers. Ne serait-il pas possible d’étendre ce principe aux questions de société et particulièrement quand il s’agit de l’éducation de nos enfants ?
La crise sanitaire a eu un impact préjudiciable sur la santé mentale et psychologique des jeunes de moins de 18 ans, particulièrement touchés par des symptômes anxieux ou dépressifs. Le dispositif de soutien psychologique d’urgence «
En matière d’amour, de désir, de plaisir, de jouissance et de séduction, les usages et les mœurs évoluent de jour en jour. L’auteur analyse les difficultés du couple du point de vue des hommes, à partir de son expérience clinique, de la mythologie et de l’apport de diverses disciplines, dont la littérature.
Selon une étude publiée samedi dans The Lancet, les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont augmenté respectivement de 28% et 26% en 2020.
Au lendemain des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en France, les professionnels du secteur jettent un regard sans complaisance sur leur spécialité, passée de « pionnière et innovante » à moribonde. L’hégémonie américaine explique en partie ce déclin français.
La honte en psychiatrie, c’est l’inflation des contentions physiques (l’équivalent des camisoles de jadis) et des isolements psychiatriques. Cette honte est celle des professionnels qui attachent et qui enferment, faute de mieux. Cette honte est celle des usagers et de leurs familles qui vivent des situations indignes et traumatisantes. Attacher et isoler redouble et aggrave les isolements psychiques et sociaux des personnes déjà fragilisées par leurs troubles psychiques.