Non aux féminicides !
— Communiqué de l’UFM
Nous apprenons avec stupéfaction et horreur l’assassinat d’une jeune femme et de ses deux enfants, dont l’auteur était son compagnon.
Il y a quelques jours, nous évoquions tristement le chiffre de 123 femmes tuées par leur compagnon et de 9 enfants tués en même temps que leur mère en 2016 en France. Nous nous réjouissions de ne pas faire partie de ces terribles statistiques depuis plusieurs années.
il y a à peine une semaine, nous évoquions également tristement le cas d’une femme et de ses 3 enfants tué-e-s dans l’Oise par le mari et père.
Aujourd’hui, la barbarie s’exerce ici chez nous. Ces faits, ce crime, sont inacceptables.
Aucun féminicide ne doit passer sous silence. Nous disons encore et toujours NON !
·ll faut dénoncer encore et toujours cette violence envers les femmes dans le couple,
·Il faut dénoncer encore une fois, et chaque fois, cette volonté de contrôle et de domination qui s’exprime par la violence machiste, et qui n’a rien à voir avec de l’amour,
·Il faut que les hommes auteurs de violences comprennent que les actes de violences physiques, verbales, et psychologiques sont inacceptables, et que la loi les condamne.

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».
Les chiffres du nombre d’homicides victimes de violences conjugales en France en 2016 viennent de paraître.
L’Union des Femmes de Martinique salue la mémoire de Mme Thérèse YOYO, décédée hier, 22 août 2017.
Mercredi 19 juillet, l’association féministe martiniquaise Culture Égalité a rendu hommage à la très regrettée Simone Veil par la projection, suivie de débat, du Procès de Bobigny. L’histoire ? Gisèle Halimi, avocate, signataire du Manifeste de 343 Salopes, fondatrice du mouvement Choisir, saisit l’occasion du procès fait à la jeune Marie-Claire, enceinte à 16 ans à la suite d’un viol, ainsi qu’à sa mère, pour mettre en accusation la loi nataliste de 1920 qui, en 1972 encore, interdit la contraception et pénalise l’avortement.
— Association Culture et Egalité —
L’association Culture Egalité est très inquiète de la situation dans laquelle se trouve le CPIOF (Centre de planification d’information et d’orientation familiales (CPIOF) ex Association Martiniquaise pour l’Information et l’Orientation Familiale (Amiof)) et affirme sa
L’Union des Femmes de Martinique se réjouit de la décision rendue en appel dans l’affaire qui l’oppose au colonel Bellamy : Il est débouté de toutes ses demandes, et condamné à verser à l’UFM 3000€ en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile. Ce verdict est donc une victoire pour nous. Nous remercions toutes celles et tous ceux qui nous ont montré leur soutien tout au long de ces années : Cette solidarité, qui nous a fait chaud au coeur, montre que le travail fait par l’UFM depuis 73 ans est reconnu et apprécié de la population. Nous espérons que c’est la fin d’une affaire qui dure depuis 2011, et que nous pourrons désormais continuer en toute quiétude notre action, en particulier celle d’aider les femmes qui ne peuvent toujours pas vivre en toute liberté et dignité, à sortir de leur situation de souffrance.
L’Union des Femmes de Martinique salue la mémoire de Simone Veil, qui a su faire avancer considérablement les droits des femmes par la loi sur l’IVG.
— Communiqué UFM suite aux élections législatives
Une adhérente guadeloupéenne de la Fédération Total Respect (Tjenbé Rèd) a subi samedi soir, en gare de Lyon sur les quais du RER D, un harcèlement sexuel sous le regard égal des usagers & agents de la SNCF. Alors qu’elle prenait son train pour Corbeil-Essonnes, trois hommes l’ont poursuivie en exigeant des faveurs sexuelles (
L’UFM a marqué le 13 juin, journée martiniquaise de lutte contre les violences faites aux femmes, par une projection-débat à la mairie de Saint Pierre le vendredi 16 juin.
Le 13 juin est devenu depuis 2005, à l’initiative de l’Union des Femmes de Martinique, Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple.
La première journée de la jupe a eu lieu en 2014. À l’époque, l’événement ne concernait que la ville de Nantes et avait pas mal choqué, notamment du côté de la Manif pour tous. Mais, trois ans plus tard, c’est toute la France qui s’y met !
L’association Culture égalité propose au public une conférence théâtralisée « Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques ». Le vendredi 19 mai à 19 heures dans la rue Garnier Pages.
Femmes et hommes féministes, nous avons initié et soutenu la mobilisation « Sexisme, pas notre genre ! ». Au premier tour de l’élection présidentielle, nous avons voté pour différents candidats. Aujourd’hui, nous appelons à faire obstacle à l’extrême droite et à voter pour le seul candidat qui peut mener le combat pour l’égalité: Emmanuel Macron.
Le 15° congrès de l’UFM s’est tenu le samedi 8 avril, dans une ambiance constructive et riche en discussions. Il a permis de dresser un bilan des actions réalisées depuis le dernier congrès de 2014, et de définir les orientations pour les 3 ans à venir.
Dix entreprises françaises sont présentes dans le top 50 d’un classement inédit des sociétés favorisant le plus l’égalité homme-femme dans le monde, l’Hexagone se plaçant à la huitième position, selon un rapport de l’organisation à but non lucratif Equileap diffusé mardi.
« La » femme, c’est un fantasme masculin et ce choix du singulier en dit long sur les arrière-pensées plus ou moins conscientes… et conservatrices ! Car « la journée de la femme », ça fait un peu fête des mères… ou Saint Valentin ! Or, nous refusons la récupération de cette journée (aussi) à des fins commerciales, avec des pubs proposant de nous « fêter » par un cadeau ou des fleurs… sans doute pour mieux nous faire oublier l’ampleur des inégalités et des injustices qu’il nous reste à combattre.
Samedi midi, je rentre dans la pharmacie de ce centre commercial pour y faire un achat rapide. Une vendeuse m’accueille avec le sourire, m’écoute attentivement, me pilote jusqu’au bon rayon, me propose un produit, m’en explique les avantages, l’utilisation… Alors, charmée de son amabilité, en prenant congé, je lui souhaite bon week-end, ajoutant :