Le 22 mai 1848, Il y a 172 ans, femmes et hommes réduit·es en esclavage se libéraient de leurs chaines par une insurrection victorieuse.
Les femmes ont participé activement à cette page de notre histoire … Pendant ces 2 longs siècles, elles ont inventé plusieurs formes de résistance. Cela pouvait aller du refus de travail au suicide, en passant par l’avortement, le marro-nage… Elles étaient souvent à la tête de ces sociétés clandestines appelées «sociétés d’esclaves», c’est-à-dire ces «associations serviles» qui étaient non seulement des lieux où ces Africains réduits en esclavage pouvaient pratiquer leurs cultes, mais aussi des lieux d’entraide et d’organisation de la résistance.
Elles ont été de tous les combats menés contre le système esclavagiste agitations sur tous les lieux (habitations, sortie des messes, arrivée des bateaux, diffusions des pétitions pour l’abolition… , Elles sont dans la foule qui du Prêcheur accompagne l’esclave Romain à la prison de Saint-Pierre le 22mai.Nombre d’entre elles sont blessées et tuées lors de la fusillade qui déclenche l’insurrection.
Comme partout et toujours, l’Histoire se déroule avec elles comme Actrices.
Les femmes insurgées de Saint-Pierre et du Précheur démentent par leur engagement dans les affrontements, les stéréotypes féminins bourgeois de faiblesse, de manque de courage physique.

Une annonce qu’il faut prendre avec « beaucoup de prudence », comme le dit elle-même Marlène Schiappa. Selon la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, « il y aurait eu moins de
Les derniers chiffres confirment l’augmentation des violences faites aux femmes pendant le confinement. L’enquête de la cellule investigation de Radio France montre un bilan contrasté. Beaucoup de structures ont accompagné les victimes, mais les relais d’accueil dans les pharmacies et les centres commerciaux n’ont pas été un succès.
La crise sanitaire n’a pas entraîné une meilleure répartition des rôles éducatifs et domestiques au sein des couples. Reconsidérer la « double journée » des femmes et valoriser les emplois dits « féminins » est plus que jamais nécessaire, comme le soulignent deux études.
Loin de contribuer à une répartition plus égalitaire des tâches ménagères, la crise sanitaire exacerbe les inégalités à la maison et au travail.
Le Fonds des Nations unies pour la population alerte sur les risques accrus de grossesses non désirées, de mariages forcés et de violences sexistes pendant l’épidémie.
En 2020, une loi juste à promulguer…
Rues désertes, transports peu fréquentés : en cette période de confinement, de nombreuses femmes témoignent du harcèlement et des agressions sexuelles subies dans l’espace public, où elles ont désormais « autant peur le jour que la nuit ».
Fidèle à sa tradition d’appartenance au mouvement social, l’UFM participe aux manifestations du 1° mai.
L’Europe et l’Amérique vivaient de part et d’autre de l’océan, chacun ignorant l’existence de l’autre, jusqu’à leur rencontre en 1492, quand Cristobal Colón découvre les Antilles.
La présidente de l’association Parents et féministes, Amandine Hancewicz, a répondu à vos questions.
Depuis le 17 mars, les équipes de l’UFM, et plus particulièrement de la Maison de Solange, Espace d’Écoute, d’Information et d’Accompagnement de l’UFM, se sont organisées pour poursuivre leur activité en mode confinement.
Pour l’équipe, c’est un vrai challenge !
Les femmes sont encore en première ligne … c’est le constat que fait l’Union des Femmes de la Martinique, pendant cette épidémie du Coronavirus, une situation particulièrement difficile. Si toutes et tous sont visé-es par le même virus, la situation met en lumière, s’il en était encore besoin, les différences de genre et de classe dans sa gestion à tous les niveaux. Petit tour d’horizon :
Le vieux monde est en train de craquer et il risque d’entraîner l’humanité entière dans sa folie destructrice.
Une situation surréaliste dans 169 pays sur 189 en tout !
Alors Roxanne, tu es une jeune féministe, tu as passé 7 mois en Martinique et très vite, tu as rejoint le mouvement féministe et, tout particulièrement, l’association Culture Égalité. À quelle occasion ?
A la maison, où les femmes en font toujours plus, la situation pourrait s’aggraver. Et si cette période de confinement était l’occasion de tout remettre à plat ?
Mesdames, messieurs les Parlementaires
Le premier livre d’éducation non-sexiste à l’usage des garçons ! Depuis des décennies, on ne cesse de réfléchir sur le sens de la féminité, sur l’éducation de nos filles, que l’on veut voir fières et émancipées; on lutte à l’école, dans la rue, dans les familles, pour leur donner les mêmes chances qu’aux garçons. Mais on continue d’élever nos fils dans le même moule qu’avant, comme si on pouvait déconstruire le sexisme sans s’interroger sur la masculinité ! Grâce à des analyses d’experts, des témoignages et des informations pratiques, Aurélia Blanc décortique les stéréotypes et rassemble tous les outils pour aider les parents à élever leur garçon dans une société qui promeut l’égalité ! Toutes les astuces pour : Se déconditionner soi-même du « sexisme bienveillant » véhiculé par l’entourage et notre propre éducation En finir avec les injonctions : Un homme ça ne pleure pas, ça ne fait pas de sentiment, ça collectionne les conquêtes, ça fait passer son travail avant ses enfants.. L’armer face aux pressions sociétales : « c’est un truc de fille »… Lui apprendre le respect de soi et des autres : la question du consentement
Paulette (1896-1985), Jeanne, Andrée, Alice, Emilie, Lucie, Cécile
« Quand elles travaillent, les femmes déclarent deux fois plus souvent que les hommes qu’être parent a des conséquences sur leur situation professionnelle » explique l’Insee.
Tribune. La véhémence polémique qui a suivi la 45e cérémonie des Césars nous oblige, nous qui sommes tout à la fois femmes, avocates et pénalistes : femmes évoluant dans un milieu où se bousculent nombre de ténors pour qui l’adage « pas de sexe sous la robe » n’a guère plus d’effets qu’un vœu pieux ; avocates viscéralement attachées aux principes qui fondent notre droit, à commencer par la présomption d’innocence et la prescription ; pénalistes confrontées chaque jour à la douleur des victimes mais aussi, et tout autant, à la violence de l’accusation.