Catégorie : Féminismes

De femmes à femmes !

« Made in Women »  le 24 mai 2019, de 11h30 à 16h Siwo 972,

75 rue Moreau de Jonnes, Fort-de-France

Ailleurs, comme en Martinique, beaucoup des femmes sont artisanes et beaucoup d’entre elles sont dans l’anonymat et dans l’isolement. Made in Women souhaite soutenir l’autonomisation de ces femmes en difficulté, en proposant un espace de visibilité et de mise en réseau avec d’autres femmes.

Historique

Le concept Made in Women est né des expériences et rencontres sur le terrain – au Suriname, à Madagascar, en Dominique – de l’ONG D’Antilles et D’Ailleurs, avec des artisanes en difficulté. Ces femmes que DA&DA accompagne, ont des compétences et du savoir-faire, mais elle ont du mal à:
– donner visibilité à leurs créations
– améliorer la qualité et le design de leur créations
– attirer une nouvelle clientèle
– vivre exclusivement de leurs créations
Ainsi, Made in Women propose de donner de la visibilité, de la reconnaissance et l’accès à un réseau de femmes artisanes et de femmes clientes. Made in Women propose également un espace de dialogue et de conseil pour optimiser l’activité des femmes.

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Plus il y a de femmes aux postes de direction, plus le cours en Bourse s’envole

— Par Sofiane Zaizoune —

L’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises a rendu son rapport 2019, et le bilan est sans appel. Alors que la présence des femmes aux postes de direction dope significativement la croissance, elles sont encore largement sous-représentées dans les comités exécutifs.

Femmes au volant, croissance au tournant. D’après l’étude 2019 de l’Observatoire Skema sur la féminisation des entreprises, les femmes dirigeantes sont un moteur de performance pour les entreprises. Pour le démontrer, Michel Ferrary, chercheur-affilié à la Skema Business School de Lille, professeur de management à l’Université de Genève et directeur de l’Observatoire, a créé le Femina Index 15, un portefeuille de valeurs boursières qui réunit les entreprises du CAC40 dont au moins 40% des dirigeants sont des femmes. On y trouve L’Oréal, la BNP Paribas, Hermès ou encore la Sodexo.

Entre 2009 et 2019, le Femina Index 15 affiche une croissance à la Bourse de +240%, contre +43% pour le CAC40. Le Femina Index 10, lui, grimpe à +289%. À moyen terme aussi, les avantages d’une forte présence de femmes dirigeantes sont évidents : les Femina Index 15 et 10 ont respectivement progressé de +88,30% et +102% depuis 2013, pendant que le CAC 40 progressait de +25,37%.

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Des « petits riens » à l’inacceptable

— Par Anne-Marie Claverie(*) —
Culture Égalité accueillait, à l’hôtel l’Impératrice, vendredi 10 mai, pour une conférence sur le thème des violences faites aux femmes, Anita Warmel, psychanalyste qui accompagne les personnes en souffrance, notamment les femmes victimes de violences, et est l’auteure d’un roman : Je ne dirai plus son prénom, paru dans la collection A mots Ouverts.
Est-il besoin de rappeler que depuis le 1er janvier de cette année, 52 femmes sont décédées, en France, sous les coups d’un homme qu’elles ont eu le malheur d’aimer ? C’est de cet amour-là qu’Anita Warmel nous a entretenu.es, cet « amour de travers » comme elle le nomme, et comme elle a intitulé sa conférence.
L’auditoire a été un peu déstabilisé dans un premier temps par cette approche, mais celle-ci a finalement conduit à un débat riche, émouvant et sensible. L’amour qui isole, qui nous perd. Beaucoup de témoignages et d’interventions venant d’une assistance hétérogène : femmes et hommes de tous âges avec une majorité de jeunes femmes, mères de famille, institutionnel.les… ont permis de confirmer encore une fois l’ampleur du combat à mener pour faire cesser ces injustices ancestrales qui font tant de dégâts.

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52e féminicide depuis le début de l’année : que faire pour inverser la tendance?

— Par Mathilde Durand —
52 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, depuis le 1er janvier 2019. Des chiffres plus élevés que certains de nos voisins européens, qui alertent les collectifs et les associations.

Jeudi 9 mai, dans la Nièvre, un couple d’une soixantaine d’années est retrouvé mort à son domicile. Selon les enquêteurs, il s’agit d’un féminicide suivi d’un suicide. Depuis le début de l’année, c’est la 52e femme assassinée par son conjoint ou ex-conjoint. En 2018, elles étaient 120, victimes de féminicides. Depuis bientôt trois ans, le collectif « Féminicides par compagnons ou ex » recense les féminicides conjugaux en France. Chaque nouveau drame est raconté sur un post Facebook, « pour que ces femmes restent encore un peu vivantes ».

Le collectif a aussi créé une carte interactive. Chaque point permet de découvrir les circonstances, le lieu et les résultats de l’enquête pour chaque meurtre. La carte répertorie aussi les cérémonies d’hommage aux victimes et les lieux de rassemblements contre les violences conjugales et féminicides.
La France en retard sur ses voisins européens

En 2015, selon les chiffres Eurostat, l’Allemagne et la France étaient en tête des pays où l’on recense le plus de féminicides avec respectivement 210 et 142 cas.

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Hommes violents, résidence alternée et droits de l’enfant

— Par Huguette Emmanuel Bellemare, Culture Égalité —

Depuis de nombreuses semaines, des femmes désemparées font le tour des associations d’accompagnement des femmes en difficulté pour obtenir de l’aide afin de protéger leur enfant de père violent. Sur ces trois dernières semaines, ce sont trois femmes qui nous ont sollicitées.

Toutes les trois étaient épouses ou compagnes d’hommes vivant en France. Elles sont revenues en Martinique pour fuir les violences. Elles ont chacune un enfant réclamé par un père qui se découvre brutalement indispensable à l’équilibre de son enfant… Mais qui sont-ils, ces bons pères ? Que veulent-ils ?

Tous ont plus ou moins pour modèle et soutien les masculinistes — ces hommes qui haïssent les femmes à cause des quelques acquis sociaux que celles-ci ont arraché par leur lutte. Ils œuvrent pour rétablir l’ordre ancien et donc récupérer leur place dominante tant dans le foyer que dans la société. Pour mener ce combat, il leur faut s’attirer la sympathie voire la compassion des médias et de l’opinion publique.

Pour cela, ils mènent une offensive tous azimuts mise au point par leurs pionniers des USA et du Canada.

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Harcèlement sexuel au travail, arme de destruction massive

— Par Sylvie Javaloyes, Culture-Egalité —
Le harcèlement sexuel est une arme de destruction massive dont l’objectif est de remettre les femmes à une place : être des objets sexuels. De fait, 99% des harceleurs sont des hommes : blagues salaces, messages ou images à caractère pornographique, gestes déplacés, tout le temps, sont autant de moyens mis en oeuvre par ces hommes. Lorsque les femmes ne répondent pas à cette violence, la plupart du temps sans témoin, l’humiliation en public la remplace.

Dans l’entreprise, nos collègues masculins nous rappellent ainsi que nous ne sommes pas comme eux des professionnelles venues travailler, mais des vagins, des fesses, ou des seins qui se trouvent exercer une profession. Pour tout être humain, être réduit à son sexe, c’est comme être réduit à sa couleur de peau, c’est humiliant, c’est violent, c’est destructeur : perte de confiance, culpabilité et peur. Peur de ne pas être crues, d’être accusées d’exagération, de manquer d’humour, d’être aigries, voilà ce que vivent de nombreuses femmes. Quotidiennement.

Lire : Harcèlement sexuel au travail, des femmes brisent l’impunité

Pour comprendre l’ampleur de cette violence, il suffit d’analyser les chiffres en France : -20% des femmes qui travaillent sont victimes de harcèlement sexuel, cela représente 3 millions de femmes.

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Conférence ‘L’amour de travers », sur les violences conjugales

Vendredi 10 mai 2019 à 18 h Motel Impératrice à Foyal

 Animée par Mme Anita Warmel, psychanalyste

L’actualité sur les violences faites aux femmes nous oblige à nous mobiliser sur ce phénomène inacceptable. Informons-nous, échangeons.

Une participation solidaire de 5 euros est demandée, mais vous pouvez donner plus. L’association a vraiment besoin de fonds pour poursuivre ses activités de défense des droits humains, des droits des femmes et des petites filles. A bientôt.

Mme Anita Warmel, psychanalyste. Elle a créé en 2013, un groupe de travail destiné a libérer la parole des personnes en souffrance. Anita Warmel est l’autrice de « Je ne dirai plus son prénom » paru en octobre 2018.

Nina écoute Rachel, ses propos la ramènent à sa propre histoire. Et pourtant, elle voudrait oublier, le meilleur comme le pire, la violence qui surgit, fulgurante, irrépressible. Puis les excuses, les promesses… Celui dont elle ne dira jamais plus le prénom a recommencé. Comment se reconstruire ? Nina a réussi, mais l’inacceptable peut-il s’effacer ? Un roman sensible, maîtrisé, d’une efficacité redoutable pour traduire le trouble, la fracture, la douloureuse réalité vécue par trop de femmes.

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Hommes violents, résidence alternée et droits de l’enfant.

— Par Huguette Emmanuel Bellemare pour Culture Égalité —

Depuis de nombreuses semaines, des femmes désemparées font le tour des associations d’accompagnement des femmes en difficulté pour obtenir de l’aide afin de protéger leur enfant de pères violents. Sur ces trois dernières semaines, ce sont trois femmes qui nous ont sollicitées. Toutes les trois étaient épouses ou compagnes d’hommes vivant en France. Elles sont revenues en Martinique pour fuir les violences. Elles ont chacune un enfant réclamé par un père qui se découvre brutalement indispensable à l’équilibre de son enfant…

Mais qui sont-ils, ces bons pères ? Que veulent-ils ? Tous ont plus ou moins pour modèle et soutien les masculinistes – ces hommes qui haïssent les femmes à cause des quelques acquis sociaux que celles-ci ont arraché par leur lutte. Ils œuvrent pour rétablir l’ordre ancien et donc récupérer leur place dominante tant dans le foyer que dans la société. Pour mener ce combat, il leur faut s’attirer la sympathie voire la compassion des media et de l’opinion publique. Alors, ils ont décidé de se présenter en pères désespérés, parce que dépossédés systématiquement de leurs enfants par les mères et par une Justice complice.

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1 er Mai Journée Internationale des travailleuses et des travailleurs

L’Union des Femmes de Martinique appelle à une mobilisation de toutes les femmes qui s’investissent dans le mouvement social.

Militantes, Bénévoles, Sympathisantes…Toutes concernées !! Ce 1er mai 2019, travailleuses, en situation précaire, chômeuses, partialisées, CDDisées, retraitées fortement concernées par la situation générale de notre pays, nous ne venons pas fêter le travail, nous venons dire ce qui ne va pas, 25 ans après la Loi Roudy sur l’égalité professionnelle.
Avant le défilé unitaire, nous souhaitons, mettre en lumière les inégalités frappant les femmes et la difficile situation des travailleuses par le biais d’une action phare éclair de 10 à 15 minutes.
La mise en scène de cette action est assurée par les membres de l’association Semeuses de Vie, le Collectif du 8 mars, et l’Union des Femmes de Martinique.
Nous donnons rendez-vous dès 8heures à la Maison des Syndicats.

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Ajout de M’A

La fête du Travail est le nom de plusieurs fêtes qui furent instituées à partir du xviiie siècle pour célébrer les réalisations des travailleurs.

La fête du travail est chômée (fériée) dans certains pays comme la Belgique, l’Allemagne ou encore le Luxembourg.

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Il manque 23 millions de femmes dans le monde

— Par Sofiane Zaizoune —

Depuis les années 1970, le déséquilibre démographique mondial se chiffre à 23 millions de femmes manquantes, d’après une étude parue dans la revue PNAS. Un phénomène principalement dû aux avortements sélectifs en Asie.

23,1 millions de femmes manquent à l’appel depuis les années 1970. C’est ce que révèle une étude internationale parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences et dirigée par Fengqing Chao, de l’université de Singapour. En comptabilisant les différences de nombre de naissances d’hommes et de femmes dans le monde et en les comparant au ratio naturel moyen de référence, les chercheurs montrent que, dans douze pays, un grand nombre de femmes qui auraient dû naître n’ont pas vu le jour. C’est en Inde et en Chine que ce phénomène est le plus marqué, avec respectivement 11,9 et 10,6 millions de filles manquantes entre les années 1970 et 2017. Sachant que ces deux pays représentent 38 % de la population mondiale et un tiers des naissances, ils sont les principaux responsables du déséquilibre démographique à l’échelle planétaire.

Ces écarts sont dus à la politique chinoise de l’enfant unique, instaurée en 1979 et abandonnée en 2016, mais aussi à des contextes socio-culturels de préférence pour les garçons, liés à une baisse de la fertilité.

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« Ouvrir la voix », de Amandine Gay

Samedi 16 mars à 17h 30 au T.O.M. à FdF

— Culture Égalité —

Le Collectif 8 mars Martinique, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, a le plaisir de vous inviter à une soirée spéciale pour libérer la parole des filles et des femmes de la Martinique. Nous organisons la projection du documentaire Ouvrir la Voix, samedi 16 mars au Théâtre Otonom Mawon à la Croix Mission à Fort de France de 17h30 à 20h30. La projection sera suivie de discussions pour raconter à notre tour nos vécus de femmes à la Martinique. Entrée libre, gratuite et sans inscription. Renseignements au 06 96 53 51 16.

Le documentaire filme, sans voix off, 24 femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Il traite de leur expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés qui leur sont associés en tant que « femme » et « noire » dans une optique à l’intersection des différentes discriminations.

« Les intervenantes sont avant tout des personnes que je connaissais : des femmes issues du monde artistique, des femmes avec qui j’ai étudié, des amies d’amies.

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L’histoire secrète des femmes de lettres

— Par Aurélien Soucheyre —

De tout temps, les femmes ont écrit. Formidablement. Les noms et les œuvres restent pourtant méconnus. Chercheurs et éditeurs tentent aujourd’hui d’y remédier.

Peut-on se contenter de l’histoire de la littérature telle que nous l’avons apprise ? Certainement pas, vu la très faible place attribuée aux femmes. Qui a pourtant écrit le premier texte littéraire connu ? Une femme : Enheduanna, princesse mésopotamienne, née il y a 4 300 ans ! Qui a signé le premier roman connu ? Une femme : Murasaki Shikibu, dignitaire à la cour impériale du Japon, avec le Dit du Genji vers l’an 1 000 ! Gageons que si ces pionnières étaient nées hommes, leurs noms seraient aujourd’hui bien plus connus du grand public. « Dans des sociétés patriarcales, où les hommes dominent les femmes et leur assignent une place définie, tout était organisé pour interdire, stigmatiser, discriminer, décourager, et au final se réserver l’exercice de la littérature. Les femmes ont malgré tout signé nombre de textes. Forcément, la qualité a été au rendez-vous. Les œuvres et les noms ne manquent pas.

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Les hommes parlent deux fois plus que les femmes dans les médias

1/ Les femmes ne sont ni sportives ni intello

Dans les médias dédiés au sport comme L’Equipe TV et Eurosport, la parole féminine est réduite à la portion congrue. La testostéronée RMC qui consacre plusieurs émissions quotidiennes au sport affiche ainsi le pire taux (16,9 % !) des radios généralistes. Plus surprenante, Canal+ a le plus faible résultat des chaînes généralistes, à cause de son fort prisme footballistique.

Si les femmes n’ont pas de jambes, ce serait donc qu’elles ont une tête ? Eh bien, non ! « Le taux d’expression des femmes est plus faible pour les chaînes à programmation culturelle ou éducative (Histoire, Arte, France 5) que pour les chaînes à contenu généraliste »

2/ Vue des pays étrangers, la France est exemplaire

Tout juste si France 24 n’est pas accusée d’être trop exemplaire avec 44,8 % de taux de parole féminin.

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Pour un 8 mars féministe universaliste !

— Collectif —

Le 8 mars a lieu la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, c’est un moment fort de l’action militante et institutionnelle.

Nous constatons avec satisfaction que nombre d’événements en lien avec cette journée sont organisés ; en revanche, la mobilisation est morcelée : le relativisme culturel est passé par là, nous divisant en autant de groupes antagonistes et fabriquant des clivages imaginaires.

C’est inacceptable. Pour résister à cette entreprise de division, nous, signataires de l’Appel « Pour un 8 mars féministe universaliste ! », souhaitons remettre en lumière les valeurs fondatrices du féminisme et son inscription dans l’universalité des droits.

Nous l’affirmons, seule la vision universelle du féminisme est à même de créer des solidarités entre les femmes qui partout dans le monde et à des degrés divers, subissent discriminations et violences patriarcales, et se battent pour leur libération. Les solidarités épaulent les résistantes partout dans le monde.

Nous sommes solidaires des femmes en lutte : pour le droit à la contraception et à l’IVG,  pour la liberté de sexualité et d’orientation sexuelle, contre la marchandisation du corps des femmes et les mutilations sexuelles partout dans le monde, contre les féminicides en Amérique latine et en Asie, contre le port du voile obligatoire en Iran et en Arabie Saoudite, etc.

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L’U.F.M. remet en avant le 8 mars comme journée de lutte !

Aujourd’hui encore, même si des progrès ont été faits, le 8 mars est souvent réduit à une journée où les femmes sont mises « à l’honneur ».
Il nous appartient à tous et à toutes d’en faire une vraie journée combative, avec des actions, des manifestations, des moments de sensibilisation et de mobilisation dans les écoles, lycées …et sur les lieux de travail.
 
Une mobilisation encore nécessaire ?
La loi a décrété l’égalité entre femmes et hommes ? La réalité nous montre une toute autre histoire :

Nous Femmes
– Travaillons généralement dans des secteurs les moins bien rémunérés,
– Obtenons moins souvent une promotion,
– Assurons courses, ménage,.. enfants, soins et de tâches ménagères non-rémunérées
– Interrompons nos carrières plus souvent, sans l’avoir vraiment choisi,
– Sommes largement majoritaires dans les emplois à temps partiel et précaires,

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Culture Égalité tenait son A.G.

Dimanche 10 février s’est tenue au Domaine de Tivoli l’Assemblée Générale de l’association féministe Culture Égalité. Après 5 ans d’existence, nous ne sommes pas peu fières de notre bilan.
Les activités se sont multipliées dans les collèges, les lycées, et en direction du grand public à l’occasion des grandes dates des luttes des femmes. Notre conférence théâtralisée Rebelles et Marronnes a connu un vif succès. Les projections des mercredis de CE attirent chaque fois un public divers appréciant nos films qui amènent à déconstruire les stéréotypes sexués de cette société patriarcale.
Notre espace d’accès aux droits a trouvé sa place, offrant aux femmes un lieu de parole libre. Cette parole enfouie souvent depuis de longues années. Notre avocate est très sollicitée chaque 1er samedi du mois. Depuis janvier une psychologue est venue enrichir notre équipe.
Malgré des ressources minimales, nous posons notre pierre pour contribuer à la construction d’une société plus juste pour les femmes. Dans la poursuite de cet objectif, l’engagement des militantes est la force essentielle. Merci à toutes celles et tous ceux qui contribuent à notre mission. Merci en priorité à Un Œuf, à notre avocate Laurence, et à notre psychologue Cynthia pour leurs interventions gracieuses.

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Non à la barbarie! Non aux violences envers les femmes! Assez!

— Par Rita Bonheur pour l’UFM —
Un nouveau drame conjugal hier, vient faire la une des médias.
Lire dans F-A : Victime d’une tentative de meurtre par son compagnon:
Une nouvelle fois, une femme est grièvement victime de violences de la part de son conjoint, et il est dit qu’elle l’était de façon régulière, à Trinité.
Une nouvelle fois, nous condamnons haut et fort cet acte odieux et lâche.
Une nouvelle fois, nous rappelons qu’il ne s’agit pas « d’une dispute conjugale » comme le décrivent certains médias, mais de violence conjugale caractérisée.
Un an après le meurtre atroce de Jessica, nous sommes rappelé-es à notre vigilance, à notre solidarité, à la nécessité d’avoir des structures pour accueillir et sécuriser les femmes victimes de violences, d’amplifier les actions de prévention et de formation, à la mobilisation collective pour dénoncer ces violences inacceptables et qu’enfin elles cessent.
Plus de 400 femmes chaque année reçues à l’espace Jane Lero de l’UFM.
Nous devons exprimer notre révolte contre toutes ces violences dont souffrent les femmes dans notre pays !

Nous ne voulons plus de résignation !

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2019 : les vœux de Culture Égalité

En 2019,

Aller toute seule à Tropic Atrium et rentrer tranquillement à 22-23h sans devoir t’habiller en nonne ou raser les murs
Prendre en toute sécurité un bain de minuit à Sainte-Luce
Marcher avec ton ombre pour compagnie à Rabuchon ou à Balata
Te promener à Fort-de-France à n’importe quelle heure sans te faire pschitter ou harceler
Faire le tour de la Martinique en skate, quad, vélo, patin à roulettes, ou bateau à voile seule ou avec des copines,
Décider d’être cosmonaute ou électricienne, astrophysicienne ou mécanicienne ; pratiquer l’accrobranche au Vauclin, la varappe à Belle-Étoile, ou tout simplement grimper au manguier, derrière la maison, sans te faire qualifier de garçon manqué
Ne pas avoir à accepter dans un silence complice des blagues sexistes ou salaces au Domaine ou à la cafèt du boulot

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L’association Culture Égalité décerne son prix des « Droits des femmes, des Droits humains » à Danièle Magloire

Tout au long du mois de novembre, l’association Culture Égalité s’est mobilisée à Fort-de-France, à Trinité, au Carbet et à Sainte-Luce dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en privilégiant l’échange direct avec la population pour dénoncer et sensibiliser, et surtout mobiliser les femmes et encourager la solidarité entre elles.
En même temps, le 2 décembre, Culture Égalité a réuni autour du thème « Les femmes dans la cité », des élues et militantes associatives afin de sensibiliser celles-ci à la prise en compte, dans les politiques publiques, des situations spécifiques des femmes. Ce séminaire était animé par Danièle Magloire, sociologue des droits humains et féministe haïtienne, qui milite depuis des années pour cette prise en compte et travaille sur les méthodes de collaboration entre société civile et élues.
Le deuxième temps fort de l’association a été l’organisation, sur deux jours, de son séminaire interne qui a réuni une vingtaine de militantes. Il était animé par Danièle Magloire et deux membres de Culture Egalité vivant en France. Nous avons eu le plaisir d’accueillir aussi, durant ces deux jours, la présidente de l’Association Dominica National Council Women, Vanya David, avec laquelle nous avions organisé une action de solidarité suite au passage dévastateur du cyclone Maria dans son pays, en septembre 2017.

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Des associations dénoncent les jouets porteurs de stéréotypes sexistes

— Par Corinne Binesti —

À l’heure des emplettes de Noël, l’univers du jouet véhiculerait des stéréotypes sexistes en France, selon des associations féministes, comme Osez le féminisme et Les Chiennes de garde. Alors que celles-ci réitèrent en 2018 leur campagne nationale « Marre du rose », de nombreux spécialistes affirment que les enfants doivent « avoir le choix », pour leur propre équilibre

Lire aussi :

Jouets de Noël : quels choix ?— Par Nathalie Driguez, militante UFM (Union des femmes de Martinique)—

Filles et garçons : mêmes jouets !— Par Marie-Josèphe Sellaye-Hardy Dessources, de l’ UFM —

« Dans ma maison, j’ai une trentaine de poupées et poupons, assure Baptiste,7 ans. Je les adore, parce qu’ils sont articulés. C’est cool, on peut leur faire bouger la tête et tout. Il y a des filles que j’ai appelées Spiderman et un poupon que j’ai appelé Rose. »

Si naturellement, pour un enfant, le jeu n’est pas forcement sexué, l’industrie du jouet segmente toujours le marché entre filles et garçons. Aussi, dans les rayons de certaines grandes enseignes, la couleur rose continue à être attribuée aux filles et le bleu aux garçons.

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Le travailleur pauvre est une femme

Quel est l’état des inégalités de genre et comment évolue la situation des femmes travailleuses en France ?  Dans son nouveau rapport “Pauvreté au travail : les femmes en première ligne“, Oxfam tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé aujourd’hui aux femmes qui cumulent activité(s) professionnelle(s) et pauvreté.

En novembre 2017, alors fraîchement élu président de la République, Emmanuel Macron l’avait promis. Il sera “personnellement attentif” à l’égalité hommes-femmes, définie comme “grande cause” de son quinquennat, et mettra un point d’honneur à “faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste”.

Pourtant, depuis cet engagement porteur d’espoir, le sort des femmes ne s’est pas amélioré, bien au contraire. Entre 2006 et 2017, la part de femmes en activité professionnelle et pauvres est passée de 5,6 % à 7,3 %. Les mères de famille monoparentale sont particulièrement touchées par ce phénomène : parmi celles qui travaillent, plus d’un quart vivent sous le seuil de pauvreté, soit un million de femmes.

Pour évaluer et mettre en lumière les causes profondes de l’accroissement du nombre de travailleuses pauvres, Oxfam décrypte les multiples facteurs à la racine de la pauvreté des femmes travailleuses en France.

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Grève des bus. Les femmes payent encore le prix fort !

— Par L’Association féministe martiniquaise Culture Égalité —

Les femmes, c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun ! Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial.

Or, pendant 15 jours (du 10 au 25/11), sur le secteur de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs ont été à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk n’a circulé ni non plus aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP – cette réalisation qui devait résoudre tous nos problèmes de transport, que nous avons tant attendue et qui nous coûte si cher !

Pour les femmes et pour toute la population modeste, ce fut encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Ce fut plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux ; plus de stops à quémander…

Mais ce n’est pas fini !

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Eliane Viennot: «La langue française n’est pas misogyne»

—Par Alice Develey —

INTERVIEW – La féminisation des noms de métiers et l’écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française. La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné.

L’écriture inclusive que beaucoup, comme l’Académie française, décrivent comme un «péril mortel pour la langue», a ses défenseurs. La professeure de littérature de la Renaissance et historienne, Eliane Viennot, en fait partie. Selon elle, la langue française traduit une inégalité existante alors même «qu’elle est équipée pour dire l’égalité». Elle explique au Figaro pourquoi il est nécessaire de remettre en question la règle du masculin qui l’emporte sur le féminin et précise que l’État est tout à fait légitime pour trancher les querelles linguistiques.

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Danièle Magloire, prix « Champion des droits de la personne » en Martinique

Les 30 novembre, 2 décembre & 10 décembre 2018

L’Association féministe martiniquaise Culture Egalité a le plaisir d’accueillir Danièle Magloire, sociologue et féministe haïtienne, récipiendaire en 2018 du prix« Champion des Droits de la personne » décerné par le gouvernement canadien et par les organisations haïtiennes pour ses travaux et son engagement citoyen.

Madame Magloire animera plusieurs manifestations :

le vendredi 30 novembre à 18h30, une
conférence ouverte à tous et toutes : « Les femmes dans la Cité ». 

le dimanche 2 décembre de 9h à 16h, un atelier réservé aux élues et aux femmes impliquées dans la vie politique et citoyenne : « Comment mettre en place,  dans les projets d’aménagement de notre pays, des politiques de développement qui tiennent compte des attentes et des besoins des femmes. »

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Grève des bus. Elles payent encore le prix fort !

— Par Culture Égalité —

La situation n’ayant pas bougé d’un iota, nous reprenons presque mot pour mot un article rédigé le 20 avril 2018 !

Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial!

Or, depuis 15 jours, sur le territoire de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs sont à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk ni aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP ne circule.

Pour les femmes et pour toute la population modeste, c’est encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux, plus de stops à quémander !

Et cette situation dure ! Depuis le début de l’année cela fait une cinquantaine de jours de perturbations.

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