Vous ne sauverez pas l’absence de travail par l’emploi
Nous, salarié.e.s en emploi discontinu, de la restauration, de l’hôtellerie, du spectacle vivant, du tourisme, de l’audiovisuel, du social, de l’événementiel, des services, et de tant d’autres secteurs utilisant des contrats précaires, sommes les grand.e.s oublié.e.s.
Comme beaucoup, nos activités se sont arrêtées brutalement sans perspective de reprise. L’État débloque aujourd’hui des milliards pour colmater les plaies ouvertes de cette crise… Pas une mesure ne nous concerne !
Nous sommes des millions à passer à travers les mailles du filet
Nous n’avons plus aucun salaire
Nous n’aurons bientôt plus aucun droit au chômage
Nous sommes « le bord de la route »
Nous exigeons que le gouvernement prenne dès maintenant la véritable dimension de cette crise et agisse en conséquence avec des mesures urgentes :
· Pour le Régime Général, neutralisation du décompte du capital de droits acquis et maintien des droits sur la période de confinement et jusqu’à la reprise totale de tous les secteurs d’activités interdépendants.
. Pour les Annexes 8 et 10, renouvellement automatique, a minima à hauteur de l’indemnisation journalière précédente, dès maintenant et jusqu’à un an après la reprise totale de tous les secteurs d’activités interdépendants.

Instauré le 17 mars, le confinement a mis sous cloche l’économie française, provoquant dans le pays une décroissance subie, avec ses bons et ses mauvais côtés. De quoi permettre aux adversaires de la croissance infinie de devenir audibles.
Avec la pandémie, la gratuité des livres, des films ou des concerts s’est répandue. L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) tire la sonnette d’alarme.
Le préfet de Guadeloupe a réquisitionné plusieurs opérateurs de l’eau pour trois mois, afin de pallier les manques d’eau dans plusieurs communes du territoire d’outremer, en pleine crise sanitaire du coronavirus, a appris l’AFP de sources concordantes.
Les nuages d’une dépression non pas cyclonique mais économique et sociale s’amoncellent dans le ciel de la région Caraïbe.
Alors que tous les pays du monde font face à la crise sanitaire du Covid-19, ils doivent également faire face à une crise économique et vraisemblablement sociale dont l’impact est encore difficile à évaluer . Les États entrent progressivement en récession, inquiétant les gouvernements qui doivent faire face dans le même temps à des dettes publiques en forte croissance. Comment la France en particulier réagit-elle à cette situation ?
Après que certaines compagnies ont fait exploser le prix des billets des Français bloqués à l’étranger au début de la crise, nombre d’entre elles entendent aujourd’hui renier le droit à remboursement des millions de passagers aux vols annulés en leur imposant un bon d’achat. Après avoir fait le constat que près de 80 % des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC-Que Choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients.
Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu’à 50 €.
La crise sanitaire va accentuer deux tendances fortes de l’évolution monétaire de ces dix dernières années : le gonflement des dettes publiques et le bas niveau des taux d’intérêt. Dans tous les pays développés, les Etats ont pris des mesures massives de soutien de la population ou de l’activité ; les déficits publics qui en ont résulté ont été financés sans difficultés à des taux d’intérêt très faibles pour la plupart des pays, sauf pour certains pays de la zone euro. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? La mise en œuvre de politiques d’austérité pour réduire ces dettes publiques serait économiquement et socialement désastreuse. Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques. Sont-elles réalistes ?
Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.
Cette pandémie a mis en évidence et même amplifier nos insuffisances sanitaires et nos difficultés à agir ensemble dans le sens du bien commun.
Confrontés à une crise sanitaire sans précédent dans notre histoire, les Guadeloupéens et Martiniquais se sont tournés, naturellement, vers les pouvoirs publics pour chercher la protection nécessaire afin de surmonter le choc provoqué par le Covid-19. Que ce soit l’État ou les collectivités territoriales, tous les acteurs publics sont devenus, au milieu de cette tempête, les points de référence pour l’ensemble des Antilles. Les coûts sociétal, social, sanitaire, économique et budgétaire sont inconnus à ce jour mais on sait qu’ils seront à la mesure du traumatisme collectif que cette crise aura provoqué.
Le phénomène des coupures d’eau en Martinique a fortement augmenté ces derniers jours. Une situation qui angoisse une population déjà touchée par l’épidémie.
Dominique Méda peut s’en réjouir : « la crise nous ouvre les yeux ». Sur quoi ? Les dégâts d’un capitalisme débridé, d’un système, impérialiste, d’économie déréalisée, d’une liberté de circulation des capitaux toxique, d’une politique, ivre, de désindustrialisation et de délocalisation aiguisée par la division internationale du travail. Elle « ouvre les yeux » sur la valeur réelle de métiers communément dégradés – otages d’une conception marchande de l’utilité sociale et sociétale -, sur le délire consumériste et productiviste, sur l’inanité de certains dogmes (PIB). Au final, la sociologue et philosophe met en exergue ce que l’examen de la crise met en lumière : la vacuité d’un modèle de société à la fois épuisé et destructeur. L’heure est aux ruptures, annonce-t-elle. Des ruptures en faveur d’une alter ou post croissance, elle-même au service d’une reconversion écologique assurant justice sociale, emplois utiles, sens du travail, et « conditions de vie authentiquement humaines ». Et des ruptures qui seront soumises au révélateur de la stratégie d’Etat de « relance » : sera-t-elle verte ou brune ? L’arbitrage germe peut-être, en tous les cas la co-auteure d’Une autre voie est possible (Flammarion, 2018) y croit, « dans les consciences citoyennes.
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À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles . Interrogé hier sur Europe 1, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie a rappelé que la crise engendrée par le coronavirus aurait un effet sans précédent sur l’activité dans l’Hexagone. «Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l’économie française est à l’arrêt», a-t-il constaté. Le retour à la normale prendra du temps, se fera «progressivement» et il «passera par le désendettement du pays».
Public Sénat vous propose le regard, l’analyse, la mise en perspective de grands experts sur une crise déjà entrée dans l’Histoire. Aujourd’hui, le regard de…
Le produit intérieur brut (PIB) français a plongé d’environ 6% au premier trimestre 2020, plombé par l’épidémie de Covid-19 qui a mis une grande partie de l’économie à l’arrêt, selon une estimation publiée mercredi par la Banque de France.
Avec la pandémie du coronavirus, nous sommes confrontés à une crise mondiale. Tout est arrêté, partout en même temps. En quelques semaines, le coronavirus et le confinement de millions de personnes qu’il a entraîné ont presque anéanti l’économie mondiale, au point que les économistes s’attendent à la récession la plus violente de l’histoire moderne, peut-être pire que pendant la Grande Dépression de 1929 . Avec cette crise du coronavirus, il s’agit du troisième et du plus grand choc économique, financier et social du XXIe siècle et il exige que l’on doit changer quelque chose de notre modèle économique et social actuel , c’est maintenant qu’il faut penser aux efforts qu’il faudra faire demain pour redresser autant que faire se peut une économie déjà passablement sinistrée !
Le Coronavirus sème désormais le chaos partout dans le monde : Après la pluie, l’orage. Les Bourses européennes ainsi que Wall Street plongent dans le vide ces derniers jours . La Bourse de Paris a connu ces derniers jours la plus forte chute de son histoire à -12,28 %…
L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.
Vous avez affiché la mention « Stop pub » sur votre boîte aux lettres et vous continuez à recevoir des publicités ? À partir de janvier 2021, il sera interdit d’y déposer des imprimés non adressés. C’est ce que prévoit la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire paru au Journal officiel du 11 février 2020.
La crise sanitaire met en lumière les travers d’une mondialisation dominée par les critères des marchés financiers, tout en relevant… un besoin inédit de coopérations internationales.