— Par Florent Grabin, président de l’ASSOPUMA —
La »fastueuse » période électorale étant terminée, nous reprenons notre action citoyenne consistant à informer notre population.
Ainsi, par respect pour l’équité du débat démocratique, lors des campagnes électorales concernant les présidentielles et les législatives, nous avons pris le parti de ne pas intervenir dans les discussions. Ce, afin d’éviter toute dilution du sujet qui nous préoccupe au plus haut point. Il s’agit du réchauffement climatique et de ses conséquences.
Aujourd’hui, les électeurs ont tranché, notre choix commun a conduit à l’installation d’un nouveau gouvernement et à la constitution d’une Assemblée Nationale »neuve », qui a accueilli, depuis peu, nos quatre Députés. Ainsi, nous considérons que le moment est venu de saisir l’État, nos Députés et nos Sénateurs afin que tout soit mis en place pour lancer les études essentielles qui s’imposent quant à la protection de notre littoral.
Aussi, du fait du réchauffement climatique, nul ne peut ignorer l’inévitable : en effet, selon différents experts, nos îles connaîtront inexorablement une élévation du niveau de la mer. Dans ces conditions, nous aurons en Martinique vingt-cinq communes qui seront impactées par ce phénomène ; à titre d’exemple, c’est toute la zone du littoral du côté de la baie de Fort-de-France qui connaitra un énorme bouleversement économique, social, sanitaire et environnemental, en plus des conséquences incalculables dues à ce phénomène prévisible.

Depuis plus de vingt ans, le Pr SULTAN (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de le banane.
Après le retrait américain de l’Accord de Paris, un collectif de chercheurs, dans une tribune au « Monde », explique que la lutte de l’humanité contre le dérèglement climatique dépend désormais aujourd’hui du volontarisme européen.

L’écologie reste avant tout une incontournable organisation de la société, nous ne pouvons que regretter toute l’énergie qui est mise en œuvre par certains pour tenter de refuser le principe de réalité. C’est pourquoi nous devrons être de plus en plus vigilants, car certains perturbateurs tentent déjà de récupérer ce travail pour le bénéfice de leur idéologie.
Dans l’économie circulaire, il y a une matière première que nous négligeons durablement. Le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites. Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leurs très nombreuses interventions publiques.
Messieurs les Présidents,
Depuis quelques temps déjà, il y a débat dans les foyers, dans l’espace public, dans nos bureaux, à propos de la difficulté de circulation des automobilistes dans notre île. Cette triste réalité nous pousse à nous interroger : la réflexion de certains de nos décideurs est-elle pauvre à tel point qu’elle ne permet pas la fluidité des déplacements quotidiens du citoyen martiniquais ?
Les risques naturels majeurs ont toujours défrayé la chronique : inondations, ouragans, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques…sont autant d’aléas qui ont modelé les paysages, perturbé ou ralenti l’essor des sociétés humaines, et surtout endeuillé les populations.

Pour un collectif de sociologues et d’économistes, à Marrakech, les acteurs de l’accord sur le climat sacrifient de nouveau au mythe d’un consensus dont l’élection de Donald Trump révèle la fragilité.
La campagne, d’envergure internationale diffusée en 5 langues, a pour objectif de rendre justice aux peuples autochtones détenteurs de savoirs ancestraux en encourageant les entreprises biopirates à entrer en négociation avec ces peuples.
D’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.
On trouvera c-après le texte de Stéphane Arnoux, GRAC Energie de Nou-Pep-La et la réponse de Nicolas de Fontenay, directeur des Exploitations aux Antilles – Albioma.
VIDÉO. Depuis que Matthew s’est abattu sur Haïti, les habitants comptent leurs morts et font face à une nouvelle catastrophe humanitaire.

Qu’attend-on pour soulager les usagers du Nord-Caraïbe, et faciliter le développement économique de cette côte ?
À la demande de France Nature Environnement, j’ai écrit cette France de demain en dix propositions d’actions et de transformations, dix actes concrets, simples, qui sont autant de leviers pour changer le pays en changeant notre rapport à la nature et au temps. Dix propositions pour le citoyen… et dix propositions pour les élus. Cela fait vingt, en fait un peu plus. Dix chapitres…