— Par Christian Sainte-Rose-Rosemond —
Je suis Martiniquais et j’ai le privilège d’habiter et de vivre au Vauclin. Je vais à la Pointe Faula quotidiennement. J’observe la catastrophe naturelle sargasse, sur l’environnement, sur la santé, sur l’économie. Fin décembre – début janvier, les nappes, les vagues de sargasses sont de retour pour la énième fois… Depuis 2011. Elles s’amoncellent, s’accumulent au bourg, à Chateau-Paille, à la Pointe Faula, dans les mangroves etc. L’odeur pestilentielle est là, elle se renforce, se répand, elle envahit. A l’inquiétude du début succèdent la colère et le ras-le-bol. Les politiques se remettent en mouvements, le ramassage démarre, une association est à la manoeuvre mais les moyens mis en oeuvre sont dépassés. L’État se manifeste car « il aide » et il faut le faire savoir. La presse est convoquée et sur une vingtaine de mètres de plage parfaitement débarrassée de sargasses, une autorité du Marin s’exhibe et « vend l’État et le ramassage » ! Oui, et 10 m en arrière et sur 300 à 400 m le magma pestilentiel est installé et aucune autorité n’interpelle sur cette mascarade.


Après le succès du SOS Climat Martinique du 16 mars 2019, et dans le cadre du mouvement national « Citoyens pour le Climat », le collectif « I pòkò two ta Matnik » vous donne rendez-vous
A l’occasion du premier Conseil de défense écologique, le gouvernement a annoncé une réforme du code minier, qui devrait être présentée en décembre prochain. Le projet «Montagne d’or» a également été jugé «incompatible» avec les objectifs fixés en matière de transition écologique.
Malgré la multiplication des plans annonçant leur réduction depuis plus d’une décennie, l’utilisation des pesticides en agriculture continue d’augmenter en France. Face à ce constat, le gouvernement lancera début juin le programme prioritaire de recherche « Cultiver et protéger autrement », doté de 30 millions d’euros. Ce dispositif est conçu pour développer des solutions de remplacement agronomiques et technologiques aux pesticides et les déployer ensuite vers les agriculteurs. Mais les travaux sur les impacts des pesticides sur la santé humaine et environnementale et les coûts que ceux-ci impliquent pour la société sont exclus des appels à projets.
Un collectif de personnalités, dont l’écrivaine Fred Vargas et l’actrice Marion Cotillard, appelle les Etats à prendre des mesures d’urgence en faveur de l’environnement.A vous, leaders politiques du monde, la nature fournit la nourriture que nous mangeons, l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. Nous en dépendons pour nos cultures, pour nos médicaments, pour nous loger et nous habiller. Lorsque nous détruisons la nature, nous détruisons l’infrastructure même sur laquelle sont bâties nos sociétés.
La Norvège a mis en place des mesures qui incitent les producteurs de bouteilles en plastique et les consommateurs à recycler. Une initiative qui leur permet de faire des économies.
Ricardo Salles, le ministre de l’environnement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, estime que son travail consiste plus à « défaire qu’à faire » et agit en conséquence.
– Comment freiner la destruction de la nature, vitale pour l’humanité: scientifiques et gouvernements se réunissent pour alerter sur le sombre état des écosystèmes de la planète bouleversés, comme le climat, par l’assaut des activités des hommes.
Polluée par des décennies de recours au chlordécone, les terres de Martinique sont ravagées. Ravagées par les pesticides et l’agriculture intensive pratiquée dans les grandes monocultures que sont les bananeraies, un modèle qui n’a enrichit qu’une infime partie de la population, les grandes familles békés, à grand coup de subventions publiques. Le chlordécone, massivement utilisé contre le charançon du bananier, est particulièrement symbolique des avantages dont ont bénéficié ces grandes familles. Alors que le pesticide était interdit depuis 1990 en métropole, ceux-ci bénéficiant de nombreux relais auprès de l’exécutif français, avaient obtenu des dérogations du préfet pour l’utilisation du pesticide jusqu’en 1973, au détriment le plus total des habitants et de l’environnement. Mais le business de la banane, et de leurs grands propriétaires, semblait valoir bien plus… Les conséquences sont dramatiques : une large majorité des terres sont aujourd’hui polluées, impactant toute la chaîne alimentaire, 90% de la population adulte est infectée, les cancers de la prostate prolifèrent, pêche et agriculture sont interdites en plusieurs endroits… Ces grandes familles dominent encore largement la vie économique martiniquaise.
L’air que l’on respire dans son logement peut être de moins bonne qualité que l’air extérieur à cause de polluants spécifiques liés aux appareils de chauffage et de cuisson, au tabagisme, aux produits d’entretien et désodorisants, aux peintures, au vernis et à la colle du mobilier… L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) fait le point.
Nous parlons de la ‘’Chlordécone’’ en Martinique depuis 61 ans déjà, pour certains c’était l’un des meilleurs produits connus pour traiter les maladies tropicales de notre production agricole ; on avait donc en main l’arme qu’il fallait pour faire reculer la forêt et avancer la culture afin d’alimenter la planète.
— Par Stéphane Mandard —
C’est avec des mots tranchants que Greta Thunberg, âgée alors de 15 ans, a interpellé les dirigeants du monde entier, en décembre dernier, lors de la COP 24. Et la parole qu’elle a portée ce jour-là, nous la partageons entièrement. De là où nous sommes au travail, de là où nous sommes en responsabilité, artistes ou à la direction d’institutions culturelles, nous faisons face aux paradoxes néfastes de la surproduction et de la surconsommation. Nous observons et vivons les effets de l’agression permanente que le système ultralibéral fait subir à la planète et à ces habitant.e.s.
L’Eau, ce ‘’don du ciel’’, est un élément indispensable à la vie
Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont
Cette annulation ne concerne pas le projet-phare de Montagne d’or, c’est-à-dire le plus important projet de mine d’or à ciel ouvert français à l’étude
Le conseil d’administration de la Fondation est appelé mercredi 30 janvier à acter la démission de son actuelle présidente, Audrey Pulvar.
Nous avons relevé dans la revue FUTURA PLANETE que selon
Il existe aujourd’hui des raisons impératives de diminuer collectivement notre consommation de chair animale en France. Nous pensons que chaque personne peut faire un pas significatif dans ce sens pour l’un ou l’autre des motifs suivants : la sauvegarde de la planète, la santé des personnes, le respect de la vie animale. Nous nous engageons à titre personnel à remplacer la viande et le poisson chaque lundi (ou à aller plus loin dans ce sens). Voici les arguments qui nous semblent décisifs.
[…]Entre océan Atlantique et mer des Caraïbes, la petite île de la Dominique est en première ligne des offensives des ouragans et des tempêtes tropicales. Alors que 196 États étaient réunis jusqu’au 15 décembre à Katowice (Pologne) pour la conférence mondiale sur le climat (COP24) afin de tenter de juguler le réchauffement planétaire qui démultiplie les aléas climatiques, la voix des populations victimes peine à se faire entendre.
Bonjour à toutes et tous, et bienvenue à cette année 2019 qui commence.