Catégorie : Ecologie

Écologie : « La culture jeune est consumériste par essence »

— Par Olivier Galland, sociologue —

Les études montrent que l’inquiétude écologique est désormais très partagée par les jeunes, mais que ceux-ci restent en retrait dès lors qu’il s’agit de changer de comportement. Il existe donc un fort décalage entre leurs inquiétudes et leurs pratiques.→ DÉBAT. Climat, les jeunes sont-ils vraiment prêts à changer de comportement ?

Ceci n’est pas très surprenant. La culture jeune est consumériste par essence, car elle est fondée sur l’apparence et l’hédonisme. Les jeunes d’aujourd’hui comme ceux d’hier veulent sortir, voyager, prendre du plaisir, etc. Tout les y pousse d’ailleurs, à commencer par les études qui les emmènent de plus en plus loin et donc à prendre des avions qui polluent et à donner des nouvelles par des smartphones anti-écologiques. Ce mode de vie propre à cet âge n’est donc pas, en lui-même, très compatible avec l’économie d’énergie ou la réduction de la consommation.

→ À LIRE. « La Croix » lance ses premières « Rencontres de l’écologie » à Angers

Pour autant, il y a désormais plus de différences sur ces questions au sein de la jeunesse elle-même qu’entre les générations.

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Jeunesse et écologie : « De véritables évolutions sont à l’œuvre »

—Par Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l’environnement, enseignant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne —
Recueilli par Marine Lamoureux

Le niveau de conscience écologique est très élevé chez les 18-30 ans. Il se situe, selon les études, entre 5 et 10 % au-dessus de la moyenne française. Et cela va au-delà du fait d’être informé : les jeunes ont conscience de la gravité du dérèglement climatique et de la responsabilité humaine dans les changements à l’œuvre. Et ce, quelle que soit la catégorie sociale.

Cela se traduit-il dans les comportements ? La réponse est oui. De véritables évolutions sont à l’œuvre, comparé aux générations précédentes. Mais il faut apporter deux nuances. D’une part, les jeunes les plus mobilisés pour l’environnement sont souvent issus de milieux favorisés, avec un bon niveau d’études. Il existe donc des disparités dans la catégorie « jeunes ». D’autre part, en France, ces derniers quittent le nid familial plus tard qu’ailleurs (à presque 24 ans en moyenne, selon le Crédoc, NDLR). Leurs modes de vie sont donc parfois tributaires de ceux de leurs parents.

Ces éléments clarifiés, les comportements des 18-30 ans ne sont pas ceux de leurs aînés.

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Quand on veut être raisonnable il faut faire la révolution…

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Madame la Sénatrice, Monsieur le Directeur de l’ARS,
Par la présente lettre ouverte, nous venons réagir à votre massive communication à destination de la population ; vous avez dû la mettre en œuvre afin de nous discréditer aux yeux de l’opinion publique, celle-ci a pourtant très bien compris nos différents messages sur la dégradation de l’Eau au robinet.
Nous remercions Monsieur le Préfet d’avoir répondu favorablement à notre demande de mener une campagne d’analyse des résidus pesticides chez le consommateur, méthode qui sera pérennisée afin de comprendre l’évolution du biofilm se trouvant à l’interface des tuyaux du réseau de transport de notre EAU de boisson ; la prise en compte de l’ensemble des pesticides dans le plan 4 Chlordécone n’a pas été effective, d’où notre retrait pour ne pas être caution de cette erreur manifeste.
Vous prétendez respecter les normes européennes pour vos analyses, heureusement pour la population, quoique celle de Basse-Pointe ne bénéficie pas du même traitement. Vous avez pu constater que malgré l’apport d’Eau non polluée, vous ne parvenez pas à faire disparaître la présence de la Chlordécone et des autres molécules, ni même à les diluer.

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Brésil: la déforestation de l’Amazonie a plus que doublé en un an

Avec le développement de l’élevage et des activités forestières, la déforestation de l’Amazonie s’accélère. Sur un an, elle a plus que doublé en novembre.

La déforestation en Amazonie brésilienne s’accélère. Selon des données officielles obtenues par des images satellite recueillies à l’aide du système d’alerte DETER, elle a plus que doublé (+104%) en novembre sur un an.

Le mois dernier, la plus grande forêt tropicale au monde a perdu 563 km2, soit le chiffre le plus élevé pour un mois de novembre depuis 2015, souligne l’Institut de recherches spatiales (INPE), organisme public de référence pour mesurer la déforestation. Il s’agit d’une hausse significative pour une période où elle est censée être plus faible en raison de la saison des pluies.

Depuis l’entrée en fonction du président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro en janvier 2019, la déforestation de l’Amazonie brésilienne atteint 8974 km2, soit une augmentation de 84% par rapport à l’année précédente. En 2018, entre les mois de janvier et de novembre, 4878 km2 avaient été déboisés.

Augmentation de 74,5% de la déforestation dans les territoires indigènes

Un autre système utilisé par l’INPE, le PRODES, considéré comme plus fiable, mais dont les données prennent plus de temps à être compilées, a montré fin novembre que la déforestation en Amazonie brésilienne a dépassé le seuil des 10.000 km2 pour la première fois depuis onze ans entre août 2018 et juillet 2019, soit une hausse de 43% par rapport aux douze mois précédents.

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L’eau… assumons !

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique PUMA —
L’Eau est le produit alimentaire le plus contrôlé dans notre société, mais aussi le plus complexe et méconnu du grand public qui a besoin d’être informé sur : qui fait quoi ?

Elle parvient au consommateur par deux canaux différents :

En bouteille pour tout ce qui est Eau de source, ce contenant en plastique dégrade l’eau quand il est stocké au soleil dans les parkings des différents distributeurs ; (à ce propos, les services de l’État devraient être plus vigilants, afin de protéger notre population). Selon différentes études il faut varier régulièrement la consommation des eaux en bouteille, du simple fait qu’elles n’ont pas tous les oligo-éléments essentiels à notre équilibre, nous trouvons ceux-ci dans l’Eau du robinet ; selon les différents rapports d’analyses, notre production locale d’Eau en bouteille est exempte de résidus pesticides.

L’Eau du robinet est captée principalement en rivière (90 % de la production) dont celle de Vivé au Lorrain qui a la plus importante usine de production de la Martinique. (À ce jour, pour des raisons sociau-économiques, le périmètre de protection du captage de cette usine n’est toujours pas mis en place).

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Guadeloupe et Martinique : les députés votent le dépistage gratuit du taux de chlordécone

Cet insecticide, utilisé aux Antilles jusqu’en 1993 et toujours présent dans les sols, est un perturbateur endocrinien, classé par l’OMS comme cancérogène possible.

Les populations de Guadeloupe et de Martinique pourront bénéficier d’un dépistage gratuit de leur taux de chlordécone dans le sang, selon un amendement adopté dans la soirée du mardi 17 décembre par les députés, lors de la nouvelle lecture du projet de loi de finances 2020.

Le chlordécone, un insecticide utilisé aux Antilles jusqu’en 1993 et toujours présent dans les sols, est un perturbateur endocrinien, classé par l’OMS comme cancérogène possible. Il a été utilisé aux Antilles dans les bananeraies de 1972 à 1993 et a durablement pollué les sols de Martinique et de Guadeloupe.

Près de quarante ans après l’utilisation de cet insecticide, 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais sont aujourd’hui, selon Santé publique France, contaminés par le produit, qui a aussi des incidences sur le développement des enfants exposés pendant la grossesse, avec une hausse des risques de prématurité notamment.

L’amendement, porté par les députés de Guadeloupe Olivier Serva (LRM) et Justine Bénin (MoDem), prévoit de mettre en place une prise en charge gratuite du dépistage de la population du taux de chlordécone dans le sang.

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Projection / Débat : « Permaculture : la voie de l’autonomie »

Vendredi 20 décembre à 20h30 Tropiques-Atrium

Le collectif Ciné Ô, représenté par Kaléidosphère, Lokal Life, Les Jardins Partagés de l’anse Gaïc et le SEL Martinique Centre, organise des projections bimensuelles pour inspirer et accompagner le grand public à s’ouvrir à la transition écologique et citoyenne sous un angle poétique et humaniste.

Un film de Carinne Coisman, Julien Lenoir
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français
Date de sortie 12 juin 2019 (1h 08min)

Synopsis :
La permaculture est bien plus qu’une alternative à l’agriculture moderne, c’est un mode de vie, équitable et durable. Pour mieux la comprendre, une réalisatrice et un éducateur à l’environnement ont parcouru 30 000 kilomètres par voies terrestres et traversé dix pays. De la France jusqu’en Inde avec Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, ils nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique. Les moyens d’action, en ville ou à la campagne, sont simples et accessibles à tous. Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous !

Carinne Coisman
Réalisatrice
Après avoir passé plusieurs années à travailler dans l’institutionnel en tant que cadreuse/monteuse, Carinne s’est dirigée vers le film indépendant afin de pouvoir partager des idées en lien avec l’environnement.

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Chlordécone : ne plus faire du dilatoire !

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
C’est l’impression , particulièrement désagréable ,ressentie à entendre les interventions officielles (celle du représentant de l’Etat en Martinique sur ATV le 9 Décembre dernier n’a pas dérogé à la règle) ayant suivi la présentation des conclusions du rapport, par ailleurs remarquable ,de la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone .
L’urgence absolue est ,ne nous y trompons pas , de rétablir au plus vite un minimum de confiance de nos compatriotes à l’égard de leurs dirigeants tant nationaux que locaux.
Les soubresauts auxquels notre société est désormais confrontée ,et qui risque si on n’y prend garde de faire voler en éclats toute notion de cohésion sociale et de solidarité ethnique, imposent d’agir sans tarder en posant des actes concrets et significatifs; l’Etat doit impérativement envoyer un signal fort montrant qu’il a compris la gravité et l’urgence de la situation.
A l’évidence cela ne pourra se faire en renvoyant les solutions ,comme il résulte des déclarations précédentes , à de lointains horizons : nouvelle études sur le lien cancer-chlordécone dont les résultats ne seront pas disponibles au mieux avant cinq ans, examen de plaintes éventuelles par la justice dont le rythme est tout sauf rapide ,ou encore ,c’est le bouquet ,la co-construction entre l’Etat et les responsables locaux ,(quand on connait la propension à la division de nos élus,cela promet !),d’un

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Pollution : Martinique ! Réveil !

— Par André-Laurent Labonne —
L’on vous fait connaître,depuis des années que le chlordécone atteindra non seulement votre environnements, c’est à dire déjà votre économie mais encore votre santé et vous restez coi ! L’on vous informe que l’on questionne, compte tenu du chlordécone, la potabilité de l’eau du robinet, obligation légale, et vous restez immobile ! Si vous aviez agit de manière responsable et organisé vous auriez pu éviter bien des violences ou démontrer la violence de l’état sur un sujet qui devrait faire corps.

Vous sentez vous impuissant ? Seriez vous plein de préjugés négatifs contre vous-même, pour laisser quelques dizaines de personnes dire leur mal être face au chlordécone ? Attendez vous de ces dizaines de personnes des résultats positifs pour vous, sans même que vous ayez à quitter votre lit ?

Cette attitude, si elle était vraie, a un qualificatif ! Ou bien attendez vous un échec de ces personnes afin que vous vous en repaissiez, sans vous doutez qu’en réalité c’est votre échec, celui de ceux qui ont peur de leur ombre et restent dans l’incapacité d’appeler un chat par son nom !

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La France va retirer la moitié des produits à base de glyphosate

L’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé lundi 9 décembre le retrait de 36 produits sur les 69 à base de glyphosate. Le gouvernement a décidé d’interdire cet herbicide à partir de 2021.

Nouvelle étape vers la sortie du glyphosate. Lundi 9 décembre, l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé le retrait de 36 produits sur 69 contenant cet herbicide. « Ils vont être retirés du marché et ne pourront plus être utilisés à compter de fin 2020, en raison de l’insuffisance ou de l’absence de données scientifiques permettant d’écarter tout risque génotoxique » (susceptible d’endommager l’ADN et de provoquer des mutations génétiques, NDLR), indique l’Anses. Ces 36 produits représentaient en 2018 « près des trois quarts des tonnages de produits à base de glyphosate vendus en France », selon l’agence.

Le glyphosate, un herbicide encore massivement utilisé

Dans la liste on retrouve notamment 4 références de la marque Roundup, qui appartient aujourd’hui à Bayer après le rachat de Monsanto. Une requête d’Europe Écologie-Les Verts réclamant au tribunal administratif de Lyon l’annulation de la mise sur le marché du Roundup 720 avait été rejetée le 20 novembre pour un motif de procédure soulevé par Bayer.

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Le climat : une profonde rupture

— Par Emmanuel Le Roy Ladurie – normalien, agrégé d’histoire et docteur ès lettres, spécialiste de l’histoire du climat —
Le réchauffement climatique constitue une préoccupation croissante dans le monde. De la première description de l’effet de serre en 1824 jusqu’aux derniers rapports alarmants du GIEC, les alertes se multiplient. Le phénomène actuel s’inscrit dans le temps beaucoup plus long de l’histoire générale du climat.

À quand remonte, selon vous, une approche rationnelle et scientifique des phénomènes climatiques ?

Le climat a longtemps fait l’objet d’une approche religieuse ou mystique. Il était fréquent de prier pour obtenir du beau temps ou de la pluie, voire même d’organiser des processions tout spécialement consacrées, comme en Espagne. À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, des centaines de sorcières ont été brûlées en Allemagne, notamment à la suite de gelées ayant détruit les raisins et dont elles étaient tenues pour responsables.
Les débuts de l’approche rationnelle sont intimement liés à des considérations agricoles et en particulier viticoles. Dès l’an mil, les agriculteurs récoltant le blé observaient avec sérieux la pluie et l’ensoleillement.

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I Poko Two Ta Matnik : un jour sans moteur!

Dimanche 8 décembre 2019 à 9h 30 RV Savane de FdF

Le collectif I Poko Two Ta Matnik appelle à une mobilisation placée sous le thème du « sans moteur », le dimanche 8 décembre dans les rues de Fort de France. Pour cette édition spéciale « Journée mondiale du climat », rejoignez-les munis de vos vélos, skateboards, rollers, patins à roulettes, trottinettes sans moteur, de vos baskets, chevaux… pour un cortège très fun et sans pollution !

L’occasion de découvrir le centre-ville sans circulation, klaxons ni gaz d’échappement ; une utopie de ville mobilisée autour d’une autre façon de circuler.

I Poko Two Ta Matnik réaffirme à cette occasion l’importance que devrait avoir le vélo et les moyens doux dans les politiques publiques (voies cyclables, piétonisation, garages à vélos, parcs, etc.).

Le départ est prévu le dimanche 8 décembre à 9h30 place de la Savane et suivra un parcours délimité et sécurisé. Email : ipokotwotamatnik@gmail.com

⚠️Dimanche 08 décembre 2019 🕤 à 09h30 🕤 📍sur la Savane à Fort de France, AGAPE SE BOUGE POUR LE CLIMAT #nature #écologie #juslocaux #marchepourleclimat

🚨🌳🦋Pour cette édition spéciale «Journée mondiale du climat »🌳, rejoins- la avec ton vélo 🚴🏿‍♀, ton 🛹 skateboard, tes roller, ta trottinette🛴, tes basket👟 , ton cheval🐎, ..

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Scandale sanitaire du chlordécone : 500 Antillais demandent à l’État la reconnaissance du préjudice d’anxiété

L’avocat des 500 personnes estime sur franceinfo qu’il s’agit d’une première étape avant une possible poursuite de l’État devant la justice.

Plusieurs associations ont envoyé mardi 3 décembre un courrier au Premier ministre Edouard Philippe pour demander à l’Etat de reconnaître un préjudice moral d’anxiété pour 500 habitants des Antilles exposés au chlordécone, a appris franceinfo auprès de leur avocat Christophe Lèguevaques. Il s’agit d’une première étape avant une éventuelle poursuite de l’État devant le tribunal administratif de Paris.
Un pesticide utilisé pendant près de 20 ans

Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN), l’association guadeloupéenne « Vivre » et le collectif « Lyannaj pou depolye matinik » ont initié en septembre dernier une action collective, afin de faire reconnaître la responsabilité de l’État dans le scandale sanitaire du chlordécone aux Antilles. Ce pesticide toxique pour l’homme a été utilisé entre 1972 et 1993 pour combattre un insecte dévastant les bananeraies antillaises. Or, sa dangerosité avait été dénoncée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dès la fin des années 70. Selon Santé publique France, plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et en Martinique est contaminée par le chlordécone.

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Sept personnes interpellées après les échauffourées devant le centre commercial du Robert

Les réactions politiques :

Photo : Martiniquela1ère

Communiqué de Combat Ouvrier

Libération immédiate des militants

Non aux empoisonneurs –pollueurs et à leur soutien par l’Etat !

Suite au blocage de super marché Euromarché du groupe Bernard Hayot et aux échauffourées ayant opposé des manifestants avec les gendarmes venus en protection du centre commercial Océanis au Robert, 7 militants écologistes ont été mis en garde à vue depuis le 28 novembre.

Les blocages par des groupes de protestataires de centres commerciaux appartenant aux gros possédants békés, s’inscrivent dans le cadre d’actions contre l’empoisonnement des populations de Martinique et de Guadeloupe par le chlordécone. Et pour exiger la réparation par tous les empoisonneurs et notamment par les possédants békés de la banane désignés responsables.

L’Etat a rapidement répondu aux injonctions des mêmes capitalistes en envoyant ses forces de répression en nombre, soi-disant pour protéger leurs entreprises.

L’Etat capitaliste montre qu’il est bien au service des pollueurs et des exploiteurs qui se sont ainsi enrichis sur le dos des ouvriers agricoles et des populations.

Combat ouvrier

  • proteste vivement contre ce qui apparaît comme une répression injustifiée contre les sept militants mis en garde à vue, alors même que les possédants empoisonneurs ne sont jusqu’à ce jour nullement inquiétés.

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L’eau… la grande incurie politique.

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.UM.A. —

L’Eau, cet important constituant biologique, essentiel pour tous les organismes vivants, a été polluée en Martinique, par des résidus pesticides utilisés dans les bassins versants des captages des usines de production de notre Eau de boisson.

Lors de nos échanges avec Monsieur le Préfet, le 24 janvier 2018, nous l’avions informé de notre inquiétude sur le relargage des molécules autres que la Chlordécone, dans l’Eau au robinet du consommateur, sa réponse nous a rassurés et nous lui avons indiqué que nous l’accompagnerions dans ce programme de la bonne gestion écologique de l’Eau.

Le lundi 4 novembre 2019, nous avons été reçus avec une délégation de la société civile par Monsieur le Directeur de l’ARS accompagné de ses services, cet échange fut très fructueux et enrichissant ; nous avons pu exposer, sans concessions, notre inquiétude sur les ‘’effets cocktail’’ des pesticides se trouvant dans l’Eau au robinet du consommateur.

Nous avons fait savoir que ce qui se passe actuellement sur les réseaux sociaux est déplorable ; attaques permanentes des services de l’ARS ; nous condamnons cette attitude pitoyable, d’autant plus que les fausses informations propagées brouillent les messages officiels à destination de la population.

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Chlordécone : «L’État savait dès 1969 que ce pesticide est ultra toxique»

— Par Coralie Schaub —

Le député de Martinique Serge Letchimy a présidé la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation des pesticides chlordécone et paraquat en Guadeloupe et Martinique, dont le rapport a été présenté ce mardi. Il insiste sur la responsabilité de l’Etat dans ce qu’il qualifie de «drame» et de «scandale», le chlordécone ayant été autorisé entre 1972 et 1993 aux Antilles françaises pour lutter contre le charançon du bananier, alors même que les autorités avaient été informées dès la fin des années 60 de la dangerosité de cet insecticide ultra toxique et de sa persistance dans l’environnement. Il presse aussi l’Etat de mettre enfin en place des mesures ambitieuses de réparation et d’indemnisation des victimes et territoires touchés. Sans quoi il y aura, dit-il, «une crise sociale majeure».

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Chlordécone aux Antilles: «L’État est le premier responsable»

Le chlordécone, un pesticide très polluant utilisé aux Antilles de 1972 à 1999 dans les plantations de bananes, a fait l’objet d’une commission d’enquête parlementaire qui doit rendre public son rapport le mardi 26 novembre 2019. Les réponses aux questions posées sont d’ores et déjà connues, et elles sont sans ambiguïté.

« Indéniablement, l’État est le premier responsable ». C’est la conclusion de cette commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur les responsabilités et a clairement relevé des négligences de l’État.

► À écouter aussi : Le chlordécone, le pesticide qui empoisonne les Antilles

En 1972, le ministère de l’Agriculture avait accordé une autorisation de vente d’un produit à base de chlordécone alors que des rapports scientifiques montraient déjà la toxicité ce produit. Autre signal qui aurait dû alerter les autorités, l’accident survenu aux États-Unis dans une usine de fabrication de ce pesticide, et qui a eu des conséquences sanitaires sur les ouvriers exposés au chlordécone.

Réparations pour les victimes

Mais la commission précise que l’État n’est pas le seul responsable. Des industriels, des groupements de planteurs et même certains élus ont défendu l’usage du chlordécone qui a donc été utilisé aux Antilles pendant plus de vingt ans.

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Eau : posons-nous les vraies questions

— Par Edmond Borval —

Le 29 juillet par voie de communiqué, la population du Grand Nord apprenait à l’attention des abonnés des communes du Nord : « Nous vous informons que suite à la présence d’impuretés dans le désinfectant chloré utilisé dans l’eau produite, le principe de précaution impose une interdiction de la consommation de l’eau du robinet pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes souffrant de pathologie du système rénal.

Cette restriction d’usage est valable jusqu’à nouvel ordre. La collectivité et la SMDS sont mobilisées pour assurer un retour rapide à la normale et remercient l’ensemble des habitants pour leur compréhension.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’évolution de la situation. »

S’en suivi alors une forte période d’inquiétudes, de questionnements et tout comme le réputé téléphone arabe, l’information circulait tous azimuts perdant un peu de son essentiel. La seule information fut que « l’eau est empoisonnée », le mot pourrait paraître fort mais ce qualificatif ne trouve pas d’équivalence quand on parle de la santé de l’Homme.

Pour ceux qui avaient déjà pour habitude de boire l’eau en bouteille, ce ne fut pas une révélation.

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Supprimer le glyphosate aura un coût élevé, estime un rapport parlementaire

Le calendrier prévu de suppression du glyphosate sera difficile à tenir partout en l’état actuel des connaissances, et aura un coût élevé pour les agriculteurs, estime un rapport parlementaire demandant à l’Etat de préciser rapidement les cultures qui « bénéficieront d’une dérogation » d’utilisation en 2021.

Interrogée dimanche sur ce rapport, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a affirmé que le gouvernement « reste résolu à sortir du glyphosate ». L’objectif est « de sortir de l’essentiel des usages au 1er janvier 2021, et de tous les usages au 1er janvier 2023 », a-t-elle assuré dans l’Emission politique de France Inter, France Télévisions et Le Monde.

La mission parlementaire chargée d’évaluer le plan de sortie du glyphosate – dont l’AFP a obtenu une copie du rapport avant sa présentation à la presse prévue mercredi – juge « inconscient d’attendre le 31 décembre 2020 » pour savoir « quelles situations culturales » devront obligatoirement cesser d’utiliser l’herbicide le 1er janvier 2021 et lesquelles pourront bénéficier d’un délai.

La « mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate », dirigée par les députés Jean-Luc Fugit (LREM) et Jean-Baptiste Moreau (LREM), demande que l’INRA et les instituts techniques agricoles précisent « au plus tard en juin 2020 » les situations « qui ne pourront supporter un arrêt du glyphosate le 1er janvier 2021 sans menacer la survie de l’exploitation ni son environnement »

« Il est crucial que le gouvernement clarifie son message à l’égard des agriculteurs, en premier lieu à l’égard de ceux qui seront soumis à l’interdiction du glyphosate dès le 1er janvier 2021 », ajoute le rapport en soulignant que la « transition » aura un « coût substantiel ».

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L’Eau… Sortir du chaos.

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A.

15 ans déjà, que nous, PUMA ( Pour Une Martinique Autrement), faisons des propositions dans le cadre de l’aménagement du territoire, singulièrement pour l’Eau qui est un élément incontournable, sa gestion est assurée par nos politiques siégeant à : CAP NORD, ESPACE SUD, CACEM et la CTM.

Refusant l’endormissement de nos dirigeants, nous, PUMA, avons lancé une campagne de médiatisation, sur la qualité de l’Eau de boisson, qui a eu pour avantage de faire sortir de leur réserve les plus hauts dignitaires de l’État pour de rassurer la population ; mais comme il fallait s’y attendre, notre classe politique est aux ‘’abonnés absents’’.

Afin de faire face à ce scandale sanitaire, économique, social, éthique et juridique, il y a des déclarations plus contradictoires les unes que les autres, qui ne respectent pas le principe de la logique qui veut que l’on ne peut pas affirmer, nier en même temps, une même chose, pour une même raison, sous un même rapport. Cette erreur de communication ne fait que conforter l’inertie politique locale.

La réalité est là, indélébile, il y a bel et bien un scandale sanitaire de l’Eau en Martinique, qui du fait de l’absence d’investissements pour améliorer le réseau de transport et de distribution, pénalise fortement notre économie.

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La sécheresse a tué une centaine d’éléphants en deux mois au Botswana

Le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.

Certains sont morts de faim, d’autres ont succombé à la maladie. Une centaine d’éléphants sont morts, ces deux derniers mois, dans le parc national de Chobe (nord), le plus grand du Botswana. Les pachydermes sont victimes des effets de la sécheresse qui sévit dans toute l’Afrique australe, annonce, mardi 22 octobre, le ministère de l’Environnement. « À cause de la sécheresse actuelle, les éléphants ingèrent de la terre lorsqu’ils broutent et sont ainsi exposés à la bactérie de l’anthrax », qui provoque la maladie du charbon, ont expliqué les autorités, précisant que les cadavres de pachydermes qui en sont morts seront incinérés, pour éviter la contagion à d’autres animaux.
Toute la pointe sud de l’Afrique concernée

Comme le reste de la pointe sud de l’Afrique, le Botswana est soumis depuis plusieurs saisons à des épisodes récurrents de sécheresse, aggravés par le réchauffement climatique, qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la population et de la faune.

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En Guadeloupe, Philippe privilégie la lutte internationale contre les sargasses

La lutte contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté le Premier ministre.

La lutte à long terme contre les sargasses passera par la coopération internationale, plutôt que par une succession de plans nationaux, a insisté samedi Edouard Philippe, qui a constaté lors de sa visite en Guadeloupe les dégâts causés par ces algues brunes proliférant partout dans les Caraïbes.

Il n’était donc pas question à ce stade pour le Premier ministre de débloquer une nouvelle enveloppe d’aide pour les Antilles, durement frappées depuis 2011 par les échouements massifs de ces algues à l’origine d’émanations toxiques et nauséabondes.

Alors qu’une première conférence internationale sur les sargasses se tenait cette semaine à Pointe-à-Pitre, Edouard Philippe a plutôt insisté en clôture sur « la nécessité de répondre à ce fléau par une coopération multilatérale ». En ce sens, une déclaration commune a été adoptée samedi par des délégations nationales de la zone et des organisations régionales, entérinant la création d’un programme caribéen de lutte soutenu notamment par des fonds européens.

« Les solutions doivent être mondiales », a encore plaidé le Premier ministre en clôture d’une conférence qui a notamment récompensé une douzaine de projets internationaux destinés à améliorer la connaissance des causes, pour l’heure assez mystérieuses, et la valorisation de ces algues.

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Guadeloupe : Édouard Philippe présent pour amplifier la lutte contre les sargasses, ces algues brunes.

Samedi 26 et dimanche 27 octobre, Édouard Philippe se rend en Guadeloupe avec l’ambition d’intensifier la coopération internationale pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes dont les échouements massifs provoquent des émanations toxiques partout dans les Caraïbes.

Le Premier ministre est attendu samedi (16H30 locales, 22H30 dans l’hexagone) en clôture d’une conférence internationale à Pointe-à-Pitre qui réunit des délégations de toute la zone (Mexique, Etats-Unis, République dominicaine, Panama, Guatemala, Costa Rica…), avec l’idée de formaliser dans une « déclaration politique » une « alliance contre les sargasses », précise Matignon.

Cette initiative, portée par la région Guadeloupe, recouvre des partages de connaissances scientifiques afin d’éclairer les causes d’un phénomène pour l’heure assez mystérieux, ainsi que ses conséquences économiques, sociales et sanitaires. Elle englobe aussi des « réponses opérationnelles, très pratiques » sur la détection en amont, le ramassage de ces algues.

Source :AFP

Sargasses : comment transformer un mal en bien?

État de la question

Depuis 2011, les sargasses envahissent les côtes de la Martinique. Également appelées « algues brunes », elles proviennent de la haute mer. Elles y vivent sous forme libre et suivent des courants marins qui les dirigent actuellement sur les côtes martiniquaises, préférentiellement vers la zone atlantique mais aussi parfois jusque sur la côte caraïbe.

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« Plan B » : en Guyane, baleines et dauphins menacés par le pétrole

Dans les eaux brésiliennes, des compagnies pétrolières envisagent de forer le sous-sol marin, ce qui inquiète les défenseurs de l’environnement, comme Greenpeace.

— Par Marc Bettinelli —

La Guyane est une région française connue pour sa luxuriante forêt amazonienne, mais son espace maritime reste, lui, très peu exploré. Et pourtant, il accueille dans ses eaux une biodiversité particulièrement riche, dont de nombreuses espèces de dauphins et de baleines. C’est ce qui ressort d’une expédition inédite menée en septembre par Greenpeace et des chercheurs du CNRS, à laquelle notre journaliste a participé.

Mais cette richesse est menacée. A quelques kilomètres plus au sud, dans les eaux brésiliennes, des compagnies pétrolières envisagent de forer le sous-sol marin. Des projets qui inquiètent les défenseurs de l’environnement.

Au plus près du terrain, en France et dans le monde, partez à la rencontre de celles et ceux qui relèvent les défis environnementaux d’aujourd’hui. PLAN B, le rendez-vous vidéo hebdomadaire du Monde, tous les dimanches à 21 h 30. Et retrouvez l’intégralité de nos vidéos sur YouTube.

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Eau !! Pas de panique, il y a des solutions.

— Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

L’Eau est un constituant biologique important, essentiel pour tous les organismes vivants. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale répartition sur Terre, l’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques.

Les grandes villes de France ont entrepris la réalisation de leurs réseaux de distribution d’eau sous pression en 1860-1890, grâce aux tuyaux en fonte que les usines de Pont à Mousson se sont mises à produire. Chez nous, dès 1865, la ville de Saint-Pierre s’est approvisionnée de 400 tonnes de tuyaux afin de capter sur les flancs de la Pelée, à la source Morestin, pour mettre l’eau sous pression à domicile des Pierrotins. Fort-de-France captait en 1856 l’eau de la rivière Absalon et alimentait ainsi par un canal à ciel ouvert la fontaine Gueydon, dont la cascade en marches d’escalier était conçue pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies…

C’est à partir de 1946 que furent construites les usines de traitement actuelles et le réseau de distribution d’eau sous pression, Alphonse JEAN-JOSEPH a mené un titanesque travail pour conduire cette eau dans toute la Martinique.

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