Catégorie : Ecologie

Martinique: le permanent débat sur l’Eau.

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Ensemble restons prudents afin d’éviter les erreurs du passé, à propos du permanent débat sur l’Eau, dont l’objectif politique local est d’arriver à terme à une assemblée et un tarif unique de l’Eau. Le prix de l’Eau est fixé par les 34 Maires qui ont confié aux 3 EPCI la gestion de sa production et sa distribution, lors des renouvellements de marché de CAP-NORD et d’Espace- Sud, les tarifs se sont rapprochés avec une légère différence que les politiques peuvent aligner.

Selon des données de l’Observatoire de l’Eau en Martinique, (voir détail) on peut constater que seule la CACEM, soit 4 communes, ne s’est pas alignée sur ces tarifs et demande 0.21 € de plus, donc sans avoir changé de statut nous ne sommes pas loin du tarif unique, c’est une question de bon sens politique. Concernant le choix du fermier, la différence s’est faite sur les performances techniques et financières, ce qui a permis à la SME d’être retenue, pour assurer la distribution de l’Eau.

Pourquoi parler d’assemblée unique de l’Eau ?

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 » Nous voulons décroître pour vivre, et pour mieux vivre »

— Collectif —

Europe Écologie-Les Verts, dont le prochain congrès doit avoir lieu avant la fin de l’année, doit devenir « le grand parti de la décroissance populaire dont nous avons un impérieux besoin », soulignent, dans une tribune au « Monde », les membres d’un collectif d’élus et militants écologistes.

Dans quelques mois, Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) tiendra son congrès, après une année marquée par une déception électorale qui n’a pas permis de placer l’écologie aussi haut que l’exigent les impératifs climatiques. L’alliance avec les gauches, grâce à laquelle nous avons retrouvé une place à l’Assemblée nationale, nous laisse aujourd’hui dans l’ombre politique et médiatique.

Ce bilan, c’est aussi celui de trop longues années de tergiversations sémantiques et politiques, qui ont dilué notre capacité à faire entendre un projet de rupture et à imposer un nouvel imaginaire.

Dans un monde qui, partout, s’effondre et pose la question, abyssale, de la survie même de l’humanité, nos ambiguïtés n’ont pas permis de répondre aux aspirations de celles et de ceux qui, dans l’angoisse de l’avenir, désirent se battre pour préserver une terre habitable. Nous nous sommes fait dépasser par l’accélération des effondrements en cours et des bouleversements qu’ils charrient.

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Route: l’écoconduite, le parent pauvre des économies d’énergie

Paris – Rouler moins vite, anticiper ses freinages, mais surtout ne pas se coller aux camions sur l’autoroute: quelques pratiques de bon sens suffisent sur la route pour économiser du carburant et polluer moins.

Alors que le pétrole est cher et que la planète brûle, il s’agit notamment d’appuyer moins sur le champignon, en passant par exemple de 120km/h à 110 sur autoroute ou de 90 à 80 sur nationale.  

Il faut également passer les vitesses au bon moment, couper le moteur à l’arrêt, enlever les coffres de toit ou ne pas abuser de la climatisation, souligne Guillaume Sabiron, de l’Institut français du pétrole-Energies nouvelles (Ifpen).  

– Jusqu’à -40% de consommation – 

Alors que les voitures particulières représentent 12% de la pollution liée au transport dans l’Union européenne, l’écoconduite permet de réduire immédiatement la consommation d’essence de 6 à 40%, limitant en même temps les émissions de gaz polluants et le nombre d’accidents.  

La plupart de ces techniques permettent aussi de prolonger l’autonomie des voitures hybrides et électriques. 

Au contraire, « une conduite agressive (accélérations rapides et freinages intempestifs) augmente la consommation de 30 à 40%« , mais va aussi épuiser les pneus et les freins, souligne Stacy Davis, du laboratoire américain d’Oak Ridge, qui teste ces techniques.  

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La Colombie propose un fonds international pour que les paysans protègent l’Amazonie

Bogota – Le président colombien Gustavo Petro va demander aux pays riches et aux multinationales de payer les paysans pour qu’ils protègent la forêt amazonienne et récupèrent les zones déboisées, a-t-il annoncé jeudi.

« Il faut construire un fonds financier d’environ 500 millions de dollars par an, de manière permanente pendant 20 ans, afin que les grandes entreprises du monde et les gouvernements les plus riches puissent, s’ils veulent vraiment faire avancer la lutte contre le changement climatique, nous financer soit par des crédits carbone, soit par des contributions directes« , a déclaré M. Petro au cours d’un déplacement dans une école indigène de Leticia (sud), la capitale du département d’Amazonas. 

Le président de gauche a également annoncé son intention de porter cette initiative lors la prochaine conférence des Nations unies sur le climat, la COP27, qui se tiendra en Égypte en novembre. 

Avec cet argent, le nouveau gouvernement colombien entend verser des salaires mensuels à « cent mille familles amazoniennes » qui « laisseront naître la forêt là où elle a déjà été brûlée » et la protégeront « là où elle est vulnérable« , ceci afin de « sauver 21 millions d’hectares » détruits dans la sous-région la plus riche et la plus dense en biodiversité de la planète. 

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Situation d’urgence permanente.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association Écologique  P.U.M.A. —

La politique publique en Martinique est très souvent gérée dans l’urgence, ou par mimétisme avec ce qui se passe au niveau national. En ce moment l’actualité nous informe sur les effets du dérèglement climatique qui agit sur la France et dans le monde entier.

Ce n’est pas faute d’avoir été mis en garde par les différents rapports du GIEC qui précisent que nous vivrons des aléas climatiques de plus en plus puissants, avec des conséquences incalculables en termes social, économique, environnemental et sanitaire, aujourd’hui les images parlent d’elles-mêmes.

Forts de ces informations, nous, PUMA, avons en 2017, invité le Professeur Jean JOUZEL du GIEC à venir en Martinique afin de nous faire un diagnostic sur les risques qui nous menaceront.

Nous avons informé la population, les élus, toutes tendances confondues, sur l’urgence de mettre en étude différents scénarios, afin de protéger les biens et les vies sur tout notre territoire. Ce qui est inquiétant, c’est que la procrastination dominante (tendance à remettre au lendemain ce que l’on doit faire par paresse, négligence, etc.)

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Qualité, traitement, origine… tout comprendre à l’eau du robinet

Boire l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille plastique ? Une bonne idée pour la planète mais aussi pour votre santé. Explications.

En France, ouvrir un robinet afin d’obtenir de l’eau potable est un geste du quotidien particulièrement facile. Un geste qui nous donne accès à une eau d’une très bonne qualité microbiologique. Ce qui peut s’avérer bien utile, surtout avec les chaleurs estivales…

Pourtant, un Français sur trois en 2020 continuait de boire de l’eau en bouteille plutôt qu’au robinet. Alors même que les déchets plastiques nuisent à la santé et à l’environnement, que l’eau en bouteille est plus coûteuse… et que sa qualité n’est pas toujours irréprochable. Voyons ici d’où vient l’eau du robinet et ce qui la rend propre à la consommation.

D’où vient l’eau courante et comment devient-elle potable ?

Deux tiers de l’eau potable produite sont captés dans les eaux souterraines (nappes phréatiques). Le tiers restant provient des eaux superficielles, appelées également eaux de surface (rivières, fleuves, lacs, barrages). Les nappes et rivières sont alimentées grâce aux précipitations sous forme de neige et de pluie puis aux ruissellements et infiltrations engendrés.

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Sobriété, frugalité… et si on vivait mieux avec moins ?

— Par Florence Santrot —

Voilà un sujet vaste et aux multiples facettes. La sobriété a le vent en poupe mais encore faut-il comprendre de dont il s’agit exactement. Explication.

Surconsommation, gaspillage, gabegie… si les derniers rapports du GIEC et les effets incontestables du réchauffement climatique cet été incitent à la sobriété et à la frugalité, ces notions restent parfois floues pour bon nombre d’entre nous. Le sujet est pourtant particulièrement à l’ordre du jour actuellement, tant le pouvoir d’achat est mis à mal ces derniers mois. Or, la réduction de son impact environnemental a cela d’intéressant qu’elle est à la fois bonne pour la planète mais aussi intéressante pour le portefeuille puisqu’elle permet de faire des économies. Ce n’est pas tant de la décroissance que de la consommation responsable.

Cette philosophie, Philippe Lévêque l’a fait sienne il y a plus de dix ans. C’est en effet en 2012 qu’il a publié son Guide Ecofrugal dans lequel il décrit les solutions économiques et écologiques à adopter sans plus tarder dans son quotidien. Cet ouvrage, réédité plusieurs fois depuis, est disponible en téléchargement libre depuis la page d’accueil de son site.

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Valorisation des sargasses : Une ressource pour les chercheurs, les entrepreneurs et les responsables politiques des Caraïbes

Auteur principal : Anne Desrochers
Auteurs contributeurs : Shelly-Ann Cox, Hazel A. Oxenford Brigitta van Tussenbroek

1. Introduction

1.1 Contexte

La prolifération inédite des algues sargasses pélagiques dans l’Atlantique équatorial est un phénomène émergeant majeur : en effet, depuis 2011, les sargasses se déplacent dans la mer des Caraïbes et s’échouent massivement sur les côtes caribéennes exposées aux vents (Franks, Johnson, et Ko 2016, Wang et al. 2019). Ce phénomène a perturbé la pêche, engendré de lourds impacts sur le tourisme et endommagé des écosystèmes cruciaux près des côtes, et, avec eux, les moyens de subsistance côtiers. Enfin, il est aussi à l’origine de problèmes de santé importants au sein des populations exposées aux sargasses en décomposition (PNUE 2018). Ces événements touchent également l’Afrique de l’Ouest, où des échouages massifs de sargasses pélagiques ont lieu depuis 2009 (Addico et deGraft – Johnson 2016).

Lire aussi :Les sargasses de la Caraïbe, un éco-matériau à développer

Passés les premiers questionnements, cette nouvelle région source de sargasses a été reliée au changement climatique et à l’eutrophisation des océans ; elle devrait continuer à favoriser le développement des sargasses dans le futur.

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Cuba: Cuba appelle à l’aide, confronté au gigantesque incendie d’un dépôt pétrolier

Au moins un mort dans le gigantesque incendie

Matanzas (Cuba) – Cuba a reçu des offres d’assistance de nombreux pays après son appel à l’aide pour faire face au gigantesque incendie d’un dépôt pétrolier frappé par la foudre qui a engendré des explosions dans lesquelles au moins une personne a été tuée, 121 blessées et 17 encore portées disparues.

Quelque 1.900 personnes ont été évacuées de la zone sinistrée, située dans la banlieue de Mantanzas, ville de 140.00 habitants à 100 kilomètres à l’est de La Havane, d’où était visible l’énorme panache de fumée noire obscurcissant le ciel. 

« Un corps a été retrouvé sur le site de l’accident« , a déclaré Luis Armando Wong, directeur de la Santé de Matanzas, lors d’une conférence de presse. 

Cinq blessés sont dans un état critique, trois dans un état très grave et 28 sérieusement atteints, selon un dernier bilan communiqué sur le compte Twitter de la présidence.  

Parmi les blessés figure le ministre de l’Energie, Livan Arronte. 

Les 17 personnes disparues sont des pompiers « qui se trouvaient dans la zone la plus proche de l’incendie » lorsqu’une explosion a eu lieu.  

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Mini marché « Faites avec les artisans »

À l’Ecolieu de Tivoli Samedi 6 Août 2022

Réalisez vos propres créations avec nos artisans : bijoux PurRoots, cosmétiques avec Les petits savons de Steph et Afrique originale, bois et astuces avec Poubel bagay et bouturage avec CCPYPM. Entrée libre, participation pour repartir avec vos créations !!

Ceci en parallèle de votre mini marché mensuel ; artisanat, cosmétiques, légumes, thés, aromates et plants de CCPYPM, roses du désert Zion garden, viande de porc locale fraîche sans OGM de LAKOUA du Gros morne (Commandez jusqu’au mardi 2 AOÛT : 0696 17 34 74)

Et… la visite de l’Ecolieu et des outils qui le constituent. Pour les petites personnes : poules, canards, labyrinthe de plantes médicinales, parcours sensoriel et pédagogique autour de la biodiversité sur les berges de la rivière.

Restauration par ABYSSIANS : mets ITAL.

IG ypiranga.martinique. WHATS APP 0696 19 78 92. FB Le jardin partagé de Trénelle Citron.

Entrée libre, Samedi 6 AOÛT  8h 12h à l’Ecolieu de Tivoli.

Chemin Desbrosses La Vallée Carrefour Tivoli, FDF.

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28 juillet 2022 : jour du dépassement

Les yeux de l’humanité plus gros que le ventre de la planète

Chaque année, c’est le même constat. Alors que nous entamons la 2e moitié de l’année, l’humanité a d’ores et déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an. Et nous perdons sans cesse du terrain : en 1970, ce jour intervenait le 29 décembre.

La surconsommation n’est pas une vue de l’esprit : le poids qu’elle fait supporter à la planète a son indicateur. Grâce notamment à l’ONG Global Footprint Network qui calcule chaque année le jour à partir duquel nous puisons plus de ressources renouvelables que la planète est en mesure de nous donner.

Cette date est calculée à partir d’un rapport entre la consommation annuelle de l’humanité en ressources naturelles et la capacité de régénération desdites ressources par la planète. Et si le premier calcul de ce genre date de 1987, l’ONG a depuis mis en place une méthodologie lui permettant d’établir les dates des années précédentes (depuis 1970). La conclusion est sans appel : en 1970, le jour du dépassement intervenait le 29 décembre.

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Déforestation : en Amazonie, 18 arbres sont coupés chaque seconde

Dans l’ensemble du Brésil, la déforestation a bondi en 2021 de 20,1 %, selon une étude indépendante. Et c’est l’Amazonie qui paie le plus lourd tribu.

C’est un chiffre choc. Sur l’année 2021, en moyenne, ce sont l’équivalent de 18 arbres qui ont été coupés chaque seconde au Brésil. Et plus particulièrement en Amazonie. Cette donnée est le fruit d’une étude indépendante publiée sur la plateforme collaborative MapBiomas le 18 juillet 2022. “Dans la seule Amazonie, 111,6 hectares ont été déboisés chaque heure, soit 1,9 hectare par minute, ce qui équivaut à près de 18 arbres par seconde“, indique le rapport. Pour établir cette estimation, l’étude a combiné des données fournies par divers systèmes de cartographie par satellite. Mais aussi par des ONG et des recherches universitaires.

Ce rythme d’abattage des arbres au Brésil s’inscrit en hausse de 20,1 % entre 2020 et 2021. Au total, l’étude estime que le pays de Jair Bolsonaro a perdu 16 557 km2 de couverture de végétation originelle en un an. A titre de comparaison, c’est l’équivalent de la superficie du Limousin ou de la Franche-Comté qui a été déboisé.

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“Il faut repenser l’économie pour une décroissance progressive, positive et inclusive”

Le lobbying en faveur du climat à l’échelle européenne, tel est la mission que s’est donnée Chloé Mikolajczak. Elle nous explique ce que cela signifie.

La Française Chloé Mikolajczak, 29 ans, travaille à l’organisation de campagnes de lobbying en faveur du climat à l’échelle européenne. Elle s’est concentrée sur différents sujets comme le droit à la réparation des appareils électroniques et l’industrie de la mode (avec le mouvement Fashion Revolution). Plus récemment, c’est sur la lutte contre les énergies fossiles (“Fossil Free Politics”) qu’elle s’est focalisée. Elle utilise par ailleurs son compte Instagram @thegreenmonki et le podcast qu’elle a créé “The burning case” pour vulgariser les enjeux environnementaux au sein de l’Union européenne.

Changearth Project est une série de portraits de jeunes engagés pour la transition écologique, partout en Europe. Co-créé par deux étudiantes, Astrid et Carla, ce projet vise à mettre en lumière ces jeunes qui se mobilisent en faveur du climat et de la biodiversité, et à inspirer les autres à faire de même. Tout au long de l’été, WE DEMAIN va publier une fois par semaine l’un de ces portraits engagés.

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Sécheresse et feux de forêt : ce que les aborigènes ont à nous apprendre

Les techniques d’incendies aborigènes aident à gérer les forêts, à protéger la biodiversité et à prévenir les feux de brousse catastrophiques. Faut-il s’en inspirer sous nos latitudes ?

Dans le contexte climatique qui domine désormais en Australie – où les feux de brousse, les inondations et les épisodes de sécheresses sont de plus en plus nombreux –, les solutions à long terme se font attendre. Elles sont d’autant plus nécessaires que ces catastrophes climatiques coûtent des milliards. Cela pèse en effet sur la perte de productivité agricole et économique. Mais aussi sur la vitalité environnementale et des dépenses liées à la santé mentale des citoyens.

Pour faire face à ces multiples menaces, il est temps d’écouter les populations indigènes. Elles possèdent une connaissance approfondie du pays et de ses terres grâce à leurs savoirs ancestraux. Pendant des dizaines de milliers d’années, les populations autochtones ont fait face aux changements climatiques sur ce continent. Et ont réussi à appliquer leurs connaissances à la gestion des terres. Ces connaissances méritent une pleine reconnaissance. Dans cet objectif, nos récents travaux appellent les chercheurs australiens à reconnaître la valeur de ces savoirs.

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Est-il possible de sauver nos rivières ?

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

La sortie de notre article ‘’L’Île aux perroquets savants’’ a suscité de nombreuses réactions, aussi afin de porter l’éclairage basé sur des éléments factuels, nous tenons à préciser que c’est suite aux interpellations de différentes personnes composant notre société que nous rendons public ce qui suit :

Sans vouloir jouer au psychiatre ou psychologue de débit de la régie, nous vous invitons à tenir compte de la réalité locale de nos services où l’on retrouve du personnel ayant fait les grandes écoles et obtenu les mêmes diplômes ; cependant depuis le BUMIDOM il y a eu un basculement, voire un remplacement du local par des nationaux et aujourd’hui nous commençons à constater des frictions qui n’honorent pas les acteurs, en écoutant finement différents propos, on peut constater chez certains les effets du ‘’syndrome de l’adaptation’’.

En effet, l’ethnocentrisme est de plus en plus dominant, mais le principe de la réalité écologique de notre Martinique est là pour imposer la règle de vivre dans un milieu tropical, Il nous faut avoir le courage de dire la vérité à ceux qui n’ont pas compris que l’assimilation ne s’impose pas à la Nature.

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Des tortues protégées tuées par des chiens divagants en Guyane : une association s’alarme

Depuis fin mai, treize tortues marines ont été retrouvées mortes sur une plage où elles étaient venues pondre, dans la commune de Rémire-Montjoly, en Guyane française. Elles ont été tuées par des chiens non surveillés par leurs maîtres. Une association locale s’inquiète de l’impact de ces attaques – plus nombreuses que les années précédentes – sur les pontes des tortues, des espèces protégées et « déjà fragilisées », et dénonce l’inaction de la commune face au problème.

C’est l’association Kwata qui a tiré la sonnette d’alarme pour la première fois, le 23 mai, concernant une tortue verte retrouvée morte sur une petite plage de Rémire-Montjoly. Il s’agit d’une commune en banlieue de Cayenne, en Guyane, une collectivité territoriale unique de la France, située au nord du Brésil. Kwata est une association locale d’étude et de protection de la nature, créée en 1994.

Depuis, douze tortues olivâtres ont également été retrouvées mortes sur la même plage, où elles étaient venues pondre. 

« Si rien n’est fait pour éviter les attaques de tortues, cela pourrait avoir un vrai impact sur les pontes »

Benoit de Thoisy est le directeur de l’association Kwata :

« Actuellement, c’est le début de la saison de ponte des tortues olivâtres : il y a déjà eu 1500 pontes, ce qui signifie que 600 ou 700 femelles sont déjà venues pondre.

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L’Île aux perroquets savants.

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

La démocratie a parlé, les moyens audiovisuels et sonores ont été rangés, les derniers débats télévisuels ont permis de confirmer qu’en Martinique il y a pléthore de connaisseurs qui ont transformé les plateaux en échelle de perroquets savants convertis en éoliennes politiques. À écouter ces échanges, il est très facile de constater que nous sommes en permanence en présence d’ouvriers de la parole et autres ‘’tautologues’’, qui n’ont pas de limite dans les propositions du mode de gestion à mettre en œuvre pour sauver notre Martinique.

Dans un pays aussi fracturé faut-il faire prospérer cette rhétorique ?

Nous, PUMA, avons toujours réfuté ce type d’opération de com’, pilonnée en permanence pour des raisons politiciennes, dont les effets ne changent rien de la politique publique qu’attend la population. Dans ces conditions, refusons de commettre les erreurs du passé dans bon nombre de secteurs, singulièrement en environnement économique et écologique.

En 1945, il a été introduit le ‘’Lapia’’ dans notre biotope aquatique, depuis de nombreuses espèces endémiques ont disparu. Lors de la colonisation, les continentaux ont fait comprendre que les ‘’Mangroves’’ dégageaient des mauvaises odeurs et favorisaient les foyers de moustiques, il a fallu un long et lourd combat pour protéger ce biotope et cette biocénose tropicale.

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Chlordécone: la justice reconnaît des « négligences fautives » de l’Etat

Paris – La reconnaissance par le tribunal administratif de Paris de « négligences fautives » de l’Etat dans le dossier du chlordécone, utilisé comme pesticide dans les Antilles, représente une avancée décisive pour les personnes touchées par la pollution, même si les demandes d’indemnisation des plaignants pour préjudice d’anxiété ont été rejetées.

« Les services de l’État ont commis des négligences fautives en permettant la vente d’une même spécialité antiparasitaire contenant 5% de chlordécone« , sous divers noms, et « en autorisant la poursuite des ventes au-delà des délais légalement prévus en cas de retrait de l’homologation« , selon cette décision.

Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu’en 1993, a provoqué une pollution importante et durable des deux îles. 

Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon Santé publique France, et les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. 

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« Parlons climat en 30 questions », de Christophe Cassou & Valérie Masson-Delmotte

Présentation
Les bouleversements écologiques sont aujourd’hui inéluctables et le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publié en août 2021 est formel : le climat est en train de changer partout dans le monde, plus rapidement que prévu et l’activité humaine en est responsable. Cet ouvrage permet de comprendre les enjeux cruciaux aujourd’hui de limiter l’ampleur du
réchauffement climatique et d’adapter nos sociétés à ces bouleversements. Deux experts répondent de manière claire et synthétique à toutes les questions que l’on se pose sur l’histoire du climat, le cycle de l’eau, les variations dues au changement climatique, les événements extrêmes, l’effet des activités humaines sur le cycle du carbone, etc.

Sommaire
Préface
– Qu’est-ce que le système climatique ?
– Quels sont les facteurs naturels qui font varier le climat ?
– Comment l’homme influence-il le climat ?
– Comment le système climatique réagit-il aux perturbations ?
– Comment connaît-on l’histoire du climat ?
– Comment observe-t-on le climat aujourd’hui ?
– Qu’est-ce qu’un modèle de climat ?
– Qu’apprend-on des variations climatiques passées ?
– Quels sont les changements observés depuis 1900 ?

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Mini marché « Faites avec les artisans » !

Samedi 2 juillet à l’Ecolieu de Tivoli,

Réalisez vos propres créations avec nos artisans : bijoux à partir de capsules de café avec La fée des Caps, ustensiles naturels avec Sylvain, cosmétiques déodorants avec Les petits savons de Steph et Afrique originale.

Pratiquez l’art de chutes avec Poubel bagay et celui du bouturage avec CCPYPM.

Entrée libre, participation pour repartir avec vos créations !!

 

Ceci en parallèle de votre mini marché mensuel ; artisanat, cosmétiques, légumes, thés, aromates, plants, (menthes, sucre aztèque, estragon anisé, tulsi, savonnette, zeb à pik, épinards, …) de CCPYPM, ti bancs Noémie et roses du désert Zion garden, viande de porc locale fraîche sans OGM de LAKOUA du Gros morne (Commandez jusqu’au mardi 28 juin : 0696 17 34 74)

Et… la visite de l’Ecolieu et des outils qui le constituent. Pour les petites personnes : poules, canards, et canetons nouveaux nés, labyrinthe de plantes médicinales, parcours sensoriel et pédagogique sur les berges de la rivière.

Restauration par ABYSSINIANS : mets ITAL.

 

Samedi 2 juillet, 8h – 12h, à l’Ecolieu de Tivoli Entrée libre

L’évènement mensuel de l’association CCPYPM -Centre de culture populaire Ypiranga de Pastinha Martinique- FB Le jardin partagé de Trenelle Citron.

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Le Prêcheur, symbole de la montée des eaux qui ronge le littoral de Martinique

Le Prêcheur (France) – « Peut-être qu’à la prochaine houle, ces gens-là seront obligés de laisser leur maison », soupire Jean-Guy Gabriel, marin-pêcheur au Prêcheur, au nord-ouest de la Martinique, symbole de la menace pressante de la montée des eaux sur l’île.

Dans le quartier de la Charmeuse, les dernières houles ont détruit l’enrochement érigé par l’homme pour protéger les habitations et retarder le plus possible l’arrivée de la mer.

Le phénomène naturel s’est accéléré: le niveau de la mer s’élève en moyenne de 3,5 mm par an en Martinique, selon les derniers chiffres du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), contre 2,5 mm il y a une dizaine d’années.  

« A horizon 2090-2100, la Martinique devrait perdre 5% de son territoire par rapport au seul phénomène de l’élévation du niveau de la mer, avec l’apparition également d’ondes de tempêtes qui vont exacerber la force de pénétration de la mer à l’intérieur des terres« , souligne le géographe Yoann Pélis.  

Jean-Guy Gabriel a grandi au Prêcheur, qui compte 1.200 habitants. Il a connu une époque où la fête communale avait lieu devant la plage de la Charmeuse.

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La pollution aux particules fines réduit de deux ans l’espérance de vie mondiale

Selon un rapport publié par l’Université de Chicago, la population mondiale perd 2,2 années d’espérance de vie à cause de la pollution aux particules fines. La situation est particulièrement critique en Asie du Sud.

La pollution atmosphérique est mauvaise pour le climat. Elle est également très nocive pour la santé. Selon un rapport publié ce mardi par l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago, la pollution aux particules fines raccourcit l’espérance de vie moyenne de 2,2 ans dans le monde.

Issues de la combustion d’énergies fossiles, ces microparticules, dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres (vingt fois inférieure au diamètre d’un cheveu) ont été classées comme cancérigènes par les Nations unies en 2013. Elles pénètrent en profondeur dans les poumons et s’introduisent dans le sang. Ce faisant, elles provoquent des maladies respiratoires et cardiovasculaires.

97,3 % de la population concernée

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que la densité de particules fines ne dépasse pas les 15 microgrammes par mètre cube sur 24 heures et reste inférieure à 5 microgrammes par mètre cube sur un an. Ces seuils ont été renforcés en 2021 à la suite de nouvelles preuves mettant en évidence leur impact négatif sur la santé.

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Montée des eaux : les villes antillo-guyanaises bientôt en apnée ? 

– Texte Axelle Dorville 

Joseph Gustave est formel. Petit, il y avait plusieurs dizaines de mètres à parcourir sur le sable noir si l’on voulait aller se rafraîchir dans la mer des Caraibes. On pouvait même jouer au football sur la plage. Aujourd’hui, il voit chaque année la mer gagner du terrain sur la plage et régulièrement envahir son restaurant, malgré l’enrochement mis en place par ses propres soins. Dans la ville du Prêcheur où il se trouve, au Nord-Ouest de la Martinique, la situation est critique et la démarche de relocalisation des populations du littoral, d’ores et déjà entamée par le maire écologiste Marcellin Nadeau. 

A un peu moins de 200 kilomètres de là, en Guadeloupe dans la commune de Petit-Bourg, la falaise s’effrite sous les coups de l’érosion et menace de s’effondrer, emportant avec elle les habitations du littoral. Une quarantaine de familles des quartiers de Bovis, de Belair et de Pointe-à-Bacchus sont, à l’initiative de la mairie et avec le concours de l’Etat et de la SPHLM, déjà ou en passe d’être déplacés dans le nouvel éco-quartier de Saint-Jean. 

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La vérité indicible…

— Par Florent Grabin, Président de l’Association Écologique P.U.M.A. —

Indicible se dit d’un sentiment, d’une émotion si extraordinaire qu’il paraît impossible de l’exprimer par la parole ou l’écriture. La manifestation du samedi 28 mai 2022 contre le probable non-lieu dans la procédure contre la Chlordécone a suscité chez nous une émotion, un trouble, le tout envahi d’une joie indicible. Un non-lieu, ou plus précisément non-lieu à suivre ou non-lieu à poursuivre est l’abandon d’une action judiciaire en cours de procédure, par un juge.

Il est prononcé lorsque les éléments rassemblés par l’enquête ne justifient pas la poursuite d’une action pénale. Le non-lieu se distingue ainsi de l’opportunité des poursuites où c’est le parquet qui décide d’abandonner les poursuites avant le procès qui demande un dossier sérieusement travaillé et de l’humilité.

La vérité finira par voir le jour dans ce complexe dossier qui est actuellement le fonds de commerce de certains manipulateurs qui veulent transformer notre société en une échelle de perroquets savants. À écouter ces individus qui nagent dans l’océan de médiocrité scientifique et juridique de notre population, nous regrettons qu’ils refusent tout débat contradictoire.

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L’Eau de pluie, ce don du ciel…

— Par Florent Grabin , président de l’association écologique P.U.M.A. —

La pluie est un phénomène naturel, elle apparaît sous forme de gouttes d’eau provenant des nuages et tombant vers le sol. C’est l’une des formes les plus courantes de précipitations sur Terre. Il existe deux types de précipitations :

  • Les précipitations stratiformes : elles couvrent une grande étendue, durent longtemps, mais sont de faible intensité. Elles se produisent dans les zones de basse pression et les creux sont associés à des nuages de types ‘’stratus’’

  • Les précipitations convectives : elles couvrent de petites surfaces, ne durent pas longtemps, mais sont de forte intensité. Elles sont très localisées et produites par l’instabilité convective de l’air. Ces précipitations sont associées à des nuages de types ‘’cumulus’’. Exemples : orages, averses, cyclones…

Les précipitations peuvent prendre une forme liquide (pluie, bruine, pluie verglaçante, bruine verglaçante) ou solide (neige, neige en grains, neige roulée, grésil, grêle, granules de glace, cristaux de glace). Les précipitations contribuent à la fertilité et à l’habitabilité des zones tempérées ou tropicales ; dans les zones polaires, elles aident au maintien des calottes glaciaires.

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