d
e Benoist Magnat
–Haïti février 2013–
-La pieuvre sexuelle-
Les gros nichons sont octopus – ils attirent le regard – vous ne vous en remettez pas – en dérive totale – les îles de vos yeux s’engloutissent – confiture de baise – les volcans chauffent la cheminée – le magma se rue vers la surface – il n’y a pas moyen d’arrêter tout ça – pour le moment seulement – Une tape sur les doigts ou sur le regard risque de tout bouleverser – on rentre sa « chose » comme les cornes d’un escargot et tout semble redevenir normal.
De fines jambes avec un en-bout de derrière bien potelé réveillent la machine – je crois entendre la mélasse s’étendre sur la crêpe – on sourit d’une envolée ou d’une partie de jambes en l’air – pour le moment c’est seulement dans l’air – on suit des yeux cette excitation mobile – on met allume-cigare en connexion – on se vidange le disque dur par des images rafraîchissantes – un coca pétillant avec une paille – une montée d’escaliers voluptueuse – un raclement de la gorge pour signaler votre existence à l’allumeuse de réverbères.


















Aussi curieux que cela puisse paraître, aucune anthologie de poésie n’avait jusqu’alors été consacrée aux territoires de l’Outre-mer français.Bien sûr, depuis des années, des livres nous permettent de découvrir les poètes de Tahiti, de la Réunion ou des Antilles, mais aucun tour du monde en poésie n’avait encore été entrepris. C’est désormais chose faite : Outremer, trois océans en poésie se veut une invitation au voyage et à la rencontre. Celle qui permettra au lecteur de découvrir les richesses insoupçonnées des contrées ultra-marines.
Parce que d’habitude, … disons en règle générale, l’auteur chouchoute son lecteur, le protège…

