Regards anthropologiques, géographiques et sociologiques
Sous la direction de Bertrand Piraudeau
Cet ouvrage décrit d’abord une brève histoire du football brésilien. Il analyse ensuite les mouvements migratoires des footballeurs professionnels brésiliens, les zones et les frontières dans la circulation globale des footballeurs et la part d’ombre dans le football brésilien. Enfin il souligne les centralités urbaines en relation avec les clubs de football brésiliens pour conclure sur une réflexion sur le paysage et l’identité à travers les stades brésiliens. Le livre est illustré par de nombreuses cartes, figures et photographies.
(Coll. Inter-National, 19,5 euros, 218 p., juin 2014) EAN : 9782343037110
EAN PDF : 9782336349169
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LE FOOTBALL BRÉSILIEN
Pour de nombreux sociologues, le désir de mobilité et d’ascension sociale tiendrait aujourd’hui lieu d’« ontologie de l’homme moderne », certains suggérant même que le projet d’ascension sociale se serait imposé comme une alternative à la lutte des classes. Jules Naudet a étudié les parcours de près de 160 personnes dans trois pays très différents : l’Inde, les États-Unis et la France et cette comparaison fait clairement ressortir les particularités propres à chacune des sociétés à cet égard. Il a observé dans les récits de vie de ces nouvelles élites et les « identités narratives » qui s’y déploient, la manière dont celles-ci cherchent à réduire la tension qui existe entre leur milieu d’origine et leur milieu d’arrivée et comment elles parviennent avec plus ou moins de bonheur à s’intégrer sans pour autant renier ou « trahir » leurs origines Les trois pays étudiés offrent de ce point de vue des modèles presque opposés : l’Inde, avec son système de castes, même atténué aujourd’hui, apparaît comme l’archétype de la société fermée où les statuts sociaux sont assignés bien qu’une certaine mobilité sociale y reste possible.
748 auteurs de bande dessinée ont adressé une lettre ouverte à la Ministre de la Culture dans laquelle ils dénoncent une réforme injuste pour leur retraite. Nous en publions des extraits ainsi que la liste de quelques-uns des principaux signataires.
Parler de Maya Angelou c’est évoquer toute une époque de l’histoire politique et culturelle des États-Unis. Proche de Martin Luther King, militante des droits civiques, elle était aussi une artiste investissant tous les domaines, chant, danse, théâtre, cinéma, littérature. Maya Angelou « est morte paisiblement chez elle », à 86 ans, a expliqué sa famille.
Lors du dernier Samedi du Livre, la respectée Dr. Ana Cairo a présenté l’ouvrage Fernando Ortiz contra la raza y los racismos (Fernando Ortiz contre la race et les racismes), une compilation de textes réalisée par les Dr Jesús Guanche Pérez et José Antonio Matos Arevalos.
Un garçon et une fille se retrouvent au bord d’une rivière et s’affrontent avec une violence visiblement héritée du vécu familial.
Oscar est un petit renard gris, célibataire, sans famille, sans amis. Mais il porte en lui un secret : il est peintre. Il possède un talent que tous ignorent. Un soir, une gazelle impala, reine de beauté, se penche vers lui. Elle s’appelle Elvira et devine qu’une aventure exceptionnelle les attend tous les deux.
Les liens entre « Histoire et littérature dans la Caraïbe » seront au cœur de la table ronde à laquelle vous convie la BU de Schoelcher le lundi 12 mai à 18h15, dans le cadre de la 46ème conférence de l’Association des historiens de la Caraïbe, qui se déroule cette année en Martinique*.



C’est un monument de la littérature sud-américaine qui disparait. Le prix Nobel de littérature colombien Gabriel Garcia Marquez est mort à l’âge de 87 ans, jeudi 17 avril à Mexico (Mexique). Sa mort a été confirmée par le président colombien Juan Manuel Santos, puis par Fernanda Familiar, une porte-parole de la famille, dont elle relaie la tristesse sur Twitter.
I sit here and contemplate my response to
Samedi soir l’association Virgul’ closait l’opération « Lire et dire pour le plaisir » par une soirée poésie réservée aux femmes dans l’ancienne purgerie du Domaine de Fonds Saint-Jacques. Quelques défections mises à part le plateau prévu répondait présent. Djeynaba Gueye, conteuse du Sénégal, a dit deux contes où il était question de petites filles désobéissantes et qui étaient punies, alors même qu’elles ne faisaient que suivre des garçons tout aussi désobéissants mais épargnés, sans doute parce justement ils étaient des garçons ! Puis elle nous a raconté une histoire de trois pintades ( énonciation au féminin!) sans beaucoup de cervelle ! A en croire Djeynaba Gueye, il semblerait que les modes de socialisation des petites filles au Sénégal soient très fortement marqués par la soumission et que les études sur le genre y aient un bel avenir ! Le pire était à venir avec la lecture d’un long texte de Noni Carter, auteure étasunienne, sur l’interruption volontaire de grossesse, au contenu idéologique pour le moins ambigu si ce n’est franchement réactionnaire.