Un conte d'Olivier Larizza pour les enfants de 8 à 108 ans
Oscar est un petit renard gris, célibataire, sans famille, sans amis. Mais il porte en lui un secret : il est peintre. Il possède un talent que tous ignorent. Un soir, une gazelle impala, reine de beauté, se penche vers lui. Elle s’appelle Elvira et devine qu’une aventure exceptionnelle les attend tous les deux.
« L’impala se cabra, son dos se courba comme un toboggan d’étoiles. Pour Oscar qui la regardait, cette sublime créature remplissait tout l’espace, le vert de la prairie, le bleu du ciel, le rouge de son cœur. Il sut dès lors qu’il serait prêt à la suivre jusqu’au bout du monde » .
Une ravissante histoire d’amitié amoureuse, une fable pleine de tendresse et de fraîcheur sur la vie, ses douleurs et ce que peuvent en faire les artistes.
(Extrait de la présentation du livre sur le site de l’auteur)
Il y a bien longtemps que nous n’avions été ému à ce point par la lecture d’un livre destiné aux enfants, dit-on par opposition au monde des adultes.

Les liens entre « Histoire et littérature dans la Caraïbe » seront au cœur de la table ronde à laquelle vous convie la BU de Schoelcher le lundi 12 mai à 18h15, dans le cadre de la 46ème conférence de l’Association des historiens de la Caraïbe, qui se déroule cette année en Martinique*.




C’est un monument de la littérature sud-américaine qui disparait. Le prix Nobel de littérature colombien Gabriel Garcia Marquez est mort à l’âge de 87 ans, jeudi 17 avril à Mexico (Mexique). Sa mort a été confirmée par le président colombien Juan Manuel Santos, puis par Fernanda Familiar, une porte-parole de la famille, dont elle relaie la tristesse sur Twitter.
I sit here and contemplate my response to
Samedi soir l’association Virgul’ closait l’opération « Lire et dire pour le plaisir » par une soirée poésie réservée aux femmes dans l’ancienne purgerie du Domaine de Fonds Saint-Jacques. Quelques défections mises à part le plateau prévu répondait présent. Djeynaba Gueye, conteuse du Sénégal, a dit deux contes où il était question de petites filles désobéissantes et qui étaient punies, alors même qu’elles ne faisaient que suivre des garçons tout aussi désobéissants mais épargnés, sans doute parce justement ils étaient des garçons ! Puis elle nous a raconté une histoire de trois pintades ( énonciation au féminin!) sans beaucoup de cervelle ! A en croire Djeynaba Gueye, il semblerait que les modes de socialisation des petites filles au Sénégal soient très fortement marqués par la soumission et que les études sur le genre y aient un bel avenir ! Le pire était à venir avec la lecture d’un long texte de Noni Carter, auteure étasunienne, sur l’interruption volontaire de grossesse, au contenu idéologique pour le moins ambigu si ce n’est franchement réactionnaire.
Par Michel Herland – Les hasards du courrier font atterrir dans notre boite aux lettres deux ouvrages composites, atypiques en tout cas, arborant respectivement sur leurs couvertures les noms de René Maran (1887-1960) et de Frantz Fanon (1925-1961). Deux Antillais, ressortissants de ce qui était encore à l’heure de leur naissance l’Empire français, attirés par la mère Afrique où ils trouvèrent chacun un destin contrasté : les désillusions du colonialisme pour le premier et les illusions de la Révolution pour le second.
Il y a cent ans naissait la romancière de Barrage contre le Pacifique, la cinéaste d’India Song, la dramaturge de
Des journées entières dans les arbres. Elle a marqué son siècle littéraire et artistique, et fut une résistante, une militante anticoloniale et une féministe.
L’écrivaine, éditrice, féministe et ancienne chroniqueuse à l’Humanité, membre du conseil d’administration des Amis de l’Humanité, Régine Deforges, est décédée jeudi soir. A l’âge de 78 ans, ce sont les suites d’une crise cardiaque qui l’ont emportée à l’hôpital parisien Cochin.
A chaque campagne électorale,
UN MARIN, UN MARTINIQUAIS, NOTRE GRAND-PÈRE
Les lumières de la vie se sont éloignées des centres urbains pour se poser dans d’immenses zones commerciales ultra-taylorisées assouvissant (tout en la suscitant) une très large palette de désirs planétaires. Ces scintillements artificiels suscitent du rêve, comme les arbres de Noël, mais aussi un dégoût et une aliénation grandissants. Pendant ce temps, les familles les plus aisées s’émerveillent des retrouvailles avec un commerce de proximité.
Le romancier culte américain, Jim Harrison, revient avec Nageur de rivière, deux longues nouvelles, deux destins d’hommes à la croisée de leur vie et de leurs envies.

C’est un petit livre, une grosse centaine de pages, « écrites au pas de charge durant cette poignée de nuits plus calmes » de la fin de l’année. Un cri de colère, mesuré, raisonnable et passionné, dans ce style fleuri et un peu ampoulé qui est l’inaltérable marque de fabrique de Christiane Taubira. « Le temps n’est pas à l’ordinaire », rappelle paisiblement la garde des sceaux, alors qu’aucun ministre de la République, depuis Roger Salengro qui s’est tué en 1936 après l’ultime crachat au visage d’un inconnu, n’a été à ce point traîné dans la boue.
Tout passe entre les griffes de Slavoj Zizek, philosophe classé à la rubrique marxiste. Il livre ici un ouvrage tout à la fois brillant, inattendu, jargonneux, et inutilement complexe.
Vient de paraître aux éditions Mémoire d’encrier le collectif Première nuit : une anthologie du désir sous la direction de la romancière Léonora Miano.