Il nous conte "En marge du cahier"
Jean l’Océan est né,a grandi et a vécu en Martinique jusqu’à l’âge de 38 ans. En grande partie autodidacte, Jean l’Océan s’est cependant formé en théâtre avec José Exelis-directeur artistique de la Cie « Les enfants de la mer » et en conte avec Pia San Marco et Patrick Fischmann en sus des stages de mime et de chant qu’il a suivis. Parallèlement à son activité de conteur de la Caraïbe qu’il mène depuis 2005, essentiellement en métropole, il travaille donc avec la Cie Car’Avan avec laquelle il crée « Pas un ange…une enfant, simplement! ». Les bases d’un travail commun sur le récit d’enfance de Patrick Chamoiseau se sont ainsi progressivement installées entre les deux artistes.« Caraïbéen planétaire », Jean l’Océan puise son inspiration dans le métissage des races et transmet des histoires porteuses de valeurs universelles.
ENTRETIEN avec Jean L’Ocean ( dossier de presse)
Pourquoi avoir adapté « Chemin d’école » de Patrick Chamoiseau ?
Tout d’abord, en lisant ce récit, quantité d’émotions, d’images et de souvenirs de ma vie d’écolier, à la Martinique, me sont revenus spontanément et avec intensité.J’ai

Le OFF doit-il peser de tout son poids, émigrer, avec les 110 millions de retombées économiques qu’il génère chaque année sur la ville et la région ? Ce serait me semble-t-il sous-estimer la force des festivals qui habitent cette ville. Souvenons-nous : l’un est né de Jean Vilar et de René Char. L’autre, le OFF, 20 ans plus tard, du simple geste de contestation et de liberté d’un jeune auteur, André Benedetto. C’est dire si la résistance est inscrite dans les gènes de l’association qui le pilote et dont j’ai l’honneur d’être le président.
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre
de la Ville, s’empare de la pièce d’Honoré de Balzac,
le Faiseur, créée au Gymnase le 23 août 1851, soit
un an après la mort de l’auteur à Paris, rue Fortunée ! (1). Le héros de la fable, que Barthes qualifia d’« œuvre limite » du romancier par excellence, c’est Mercadet, homme couvert de dettes et qui jouit de l’être, sorcier du capitalisme naissant qui retombe toujours sur ses pattes en inventant à la volée des opérations financières qui tiennent du tour de passe-passe et de la poudre aux yeux, en une suite effrénée de péripéties drolatiques et amères à la fois, pour le plus grand désespoir et l’accommodement final de comparses
(sa femme, sa fille à marier, plus un entourage de filous divers) lorsque l’argent vrai tombe du ciel en la personne d’un gendre putatif qui se révèle plein aux as.
Le directeur du festival a déclaré qu’il ne voyait « pas comment l’événement culturel pourrait vivre, défendre ses idées avec une mairie Front national ».
Le roi Lear a 13 ans, un jean usé, une veste de survêtement, une couronne en papier, une épée en tuyau de plastique vert… et une sacrée autorité. Quand il déshérite la gentille Cordélia (10 ans) pour partager son royaume de Grande-Bretagne entre ses deux autres filles, deux pécores intrigantes et mielleuses, le public sous la tente – sa cour – laisse entendre un murmure de réprobation.
Claude Gueux, c’est d’abord le titre d’un bref roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant la peine de mort, mais c’est surtout une critique virulente de l’application des peines. L’histoire est en partie fondée sur des faits réels. Pour avoir volé du pain pour nourrir sa famille, Claude Gueux un homme jeune de 36 ans est emprisonné. C’est un homme doux et à l’âme noble, il a une certaine aura sur les autres prisonniers et s’attire leur respect et leur sympathie. Ce qui lui vaut l’inimitié des geôliers, en particulier monsieur Delacelle, gardien chef qui ne cache pas sa haine farouche envieuse, et impitoyable à son égard. 

Les élèves de l’atelier Théâtre postbac et de l’option musique du Lycée de Bellevue vous proposent de vous faire plaisir en embarquant pour un voyage gastronomique qui excitera vos papilles et vos pupilles. Grâce au spectacle BOUGER.MANGER, offrez-vous des vacances et succombez à la gourmandise ! Laissez-vous guider par cet équipage qui saura éveiller vos sens tout au long de cette croisière aux escales inattendues et surprenantes. En première classe ou en radeau, n’ayez pas peur de dire oui à cette aventure, de vous laisser aller à ce brin de folie, d’être dépaysés au son de rythmes exotiques.
Le poète est fils de Vulcain et d’Orphée. La forge et la lyre.

Très connu en Allemagne, grâce à son « Opéra de 4 sous » à la fin des années 1920, Brecht est persona non grata de part ses idées marxistes et se voit contraint à l’exil en 1933, lors de l’arrivée d’Hitler au pouvoir et la montée du nazisme. Commence pour lui une période de quinze longues années où apatride, il erre à travers la Scandinavie du Danemark à la Finlande, aux Etats-Unis puis en Suisse.
Une opération de solidarité artistique avec le Mali et la Centrafrique aura lieu, avant une tournée française et européenne, au Grand Parquet et au Théâtre Antoine-Vitez d’Ivry (1). Le Théâtre de la Ville s’y associe, le 10 mars, avec un grand concert. Cela s’intitule « les Afriques à Paris et à Ivry ». À l’affiche, deux pièces de théâtre venues de deux pays meurtris, la Centrafrique et le Mali. Il s’agit de sensibiliser le public et de récolter des fonds pour aider à la reconstruction des deux centres culturels de BlonBa (Bamako) et de Linga Tere (Bangui). Songo la rencontre a été coécrit et co-mis en scène par le Centrafricain Vincent Mambachaka, directeur de l’espace Linga Tere, et le Français Richard Demarcy, à la tête du Naïf Théâtre. Richard Demarcy nous a dit : « C’est un conte universel et emblématique du patrimoine centrafricain. Deux bureaucrates bossus chargés d’annoncer la destruction de la forêt vont être initiés par des esprits… »
Ça repart ? Avec vous, je peux redémarrer ! On essaye ?
Lors de la saison 2012/2013, Roger Bernat nous a fait danser Le Sacre du Printemps sur la grande scène du Théâtre. Cette saison, il propose de voter pour plonger de manière ludique dans les méandres de la démocratie.
(Photo de J. Alpha)
Une femme revient dans son pays. Elle a donné rendez-vous à des amis pour un pique-nique sur la plage de leur enfance , « Le rivage du monde ». Quand elle arrive, ses amis ne sont pas encore là. Elle trouve un homme, qui lui dit que cette plage est privée, que son accès est désormais interdit. Il lui demande de s’en aller. Elle insiste. Elle ne veut pas comprendre. Il finit par lui dire qu’il ne supporte pas sa couleur de peau, que celle-ci est porteuse d’une mémoire qui n’a pas sa place sur le rivage du monde, qu’elle s’en aille !
Au théâtre de l’Aquarium, Pascale Henry propose À demain, plongée dans l’univers de la souffrance à visage humain.
(c) P. Lebruman
Un dimanche, le soleil au zénith. Une femme qui se réjouit à l’idée de retrouver sa plage de prédilection. Le rivage du monde, connu dans son enfance et lieu de rendez-vous avec des amis qu’elle doit rejoindre. Ses amis sont en retard. Là, un homme prétextant que la plage est à présent privée, lui en interdit l’accès. La femme ne capitule pas. S’ensuit un dialogue de sourds, cadre d’une joute physique et mentale, où l’intensité dramatique ira crescendo jusqu’au dénouement.
La Carte blanche donnée à Jean-Claude Duverger, vendredi soir dernier, par la direction de l’Atrium, a permis de révéler aux nombreux spectateurs de la salle Frantz Fanon, un beau récital « Des mots pour le dire ». Des mots justes, sans emphase, sans détour, ciselés à la pointure des histoires et des contes considérés comme sociaux, et initiatiques, que le comédien, poète conteur et acteur Jean Claude Duverger, transporte avec lui comme des porte-bonheurs depuis les premiers sourires de sa mère, dit-il.
Placés sur la berge d’en face du pont qui enjambe la rivière, vraisemblablement à l’une des sorties de la ville, les spectateurs voyeurs assistent en grimaçant aux délires lucides d’un exclu. Celui qu’a choisi de nous montrer le comédien Jacques Olivier Ensfelder (JOE), extrait du Théâtre de Bernard Marie Koltès « qui exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort ».