24 novembre au 8 décembre 2019

— Présentation par Manuel Césaire, directeur, Tropiques Atrium Scène nationale —
Plus écosystème que genre musical, le Jazz échappe aisément aux tentatives de définition stylistique et analytique. En permanente évolution, éruptant de cratères inattendus, se nourrissant de toutes les cultures, de tous les courants, tel un symbiote gourmand d’identités ou une orchidée s’enivrant des sèves musicales les plus diverses. Le Jazz n’est-il pas une évocation du dépassement, une ode du croisement et une célébration permanente et musicale de la liberté ?
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S’affranchissant des carcans dogmatiques harmoniques, rythmiques, organologiques, il se ramifie dans et à partir de toutes les formes d’expression musicale, voire culturelle. Il convoque les identités afin d’établir avec originalité les passerelles les plus imprévues. Le Jazz n’a que faire des frontières que l’espèce humaine s’enorgueillit d’ériger !
Il met en concert les cultures, les ethnies, les récits historiques. Il exhume et fait exploser les sarcophages des détenteurs de vérité absolue, il rend obsolète les intégrismes académiques et anoblit tout particularisme au vibrato de l’universalisme.
Pourquoi le considérer comme élitiste alors qu’il est né, s’est développé, s’est répandu dans des milieux populaires et parfois marginalisés ?

Dans le cadre d’une tournée organisée par le CEDAC (Collectif des Espaces de Diffusion Artistique et Culturelle) du 12 au 17 novembre 2019, les Guadeloupéens étaient invités à découvrir, au Mémorial Acte ce dimanche 17 novembre, ce que la Martinique propose en matière de danse contemporaine.
Vue sur Cannes
Avec Xiaoyi Liu, Peter Yu, Jack Tan (II)
« Boule de suif – Tribute to Maupassant ». Pourquoi « tribute to » et non pas plus simplement « Hommage » ? La précédente utilisation de l’anglicisme dans un titre de pièce de théâtre de pièce de théâtre concernait «
Passé par l’ONJ, Fidel Fourneyron développe divers projets aux formats multiples avec un sens de la composition et de l’improvisation. Dans ¿ Que vola ?, ce jeune tromboniste incontournable de sa génération, relève le défi de mêler la fine fleur du jazz européen actuel au monde des musiques de transe afro-cubaines. Pour cela, il apostrophe six amis de la scène jazz hexagonale et trois piliers du jeune orchestre cubain Osain del Monte, brillants rénovateurs de la tradition havanaise.
Avec Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda
Après Camus et son Caligula, c’était au tour de Gombrowicz de nous balader du coté de l’absurde avec sa princesse de Bourgogne prénommée Yvonne. Mais si Camus emprunte les chemins de la philosophie, de la rationalité et de la dramaturgie conventionnelle l’auteur polonais, lui s’aventure du coté de Beckett ou de Ionesco quand bien même il réfutait cette comparaison. On retrouve chez lui la réduction des personnages au rôle de pantin et la disparition de toute logique sociale dans les comportements. La seule préoccupation de Gombrowicz semble être le Moi de ses personnages qu’il fragmente, brise, névrotise à l’image d’une perception de la réalité confondue avec la fiction. Fidèle à Buffon il reprend à son compte l’aphorisme « Le style c’est l’homme même » quand il déclare : « « Ce n’est pas de ce mystérieux « talent » que part l’écrivain pour écrire, mais de lui-même. »
Avec acteurs inconnus
La cordillère des songes
Par Mats Grorud, Trygve Allister Diesen
Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti plus
Quelle était votre intention principale quand vous avez commencé à travailler sur So Long My Son ?
Avec Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur
L’attente était grande. Elle était partagée comme en atteste la foule qui se pressait à l’entrée de la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium. Pensez-donc ! Une pièce de Camus et pas n’importe laquelle : celle qu’il commence à écrire en 1938 et dont il ne donne la version définitive qu’en 1958 et qui est la pièce de l’auteur la plus jouée. Elle est le troisième élément de la « trilogie du négatif » après « L’étranger » ( roman), « Le Mythe de Sisyphe » ( essai philosophique). Pièce philosophique par excellence elle en porte les saveurs et les contradictions. Les saveurs des débats autour des thèmes camusiens de l’étrangeté et de l’ ennui, de l’absurde et du désespoir, du suicide et du meurtre comme issues possibles allaient-elles se trouver affadies ou rehaussées par leur théâtralisation ? Francis Crémieux dès 1946 posait la question en ces termes : « Au lever du rideau, quand les lumières de la salle s’éteignent et que le spectateur a refermé son programme, il doit choisir entre ce qu’il a lu et ce qu’il va voir.
Création
Les vendredis 15 et 22 novembre 2019 à 20h30
La 20 ème édition du Mois du film documentaire se tient, en Martinique comme partout dans le monde, du 2 au 30 novembre.
En co-diffusion avec l’Artchipel Scène nationale de Guadeloupe
Avec Wang Jing-chun, Yong Mei, Qi Xi
Avec Wanlop Rungkumjad, Aphisit Hama, Rasmee Wayrana