Avec cette réforme, l’Académie franchit une première étape pour tenter de sauver cette institution, traversée par une grave crise.
Cinq mois après une crise inédite dans le cinéma français et la démission collective de ses dirigeants, l’Académie des Césars a annoncé jeudi l’adoption d’une large réforme de ses statuts, prévoyant notamment une « parité intégrale » entre hommes et femmes dans ses instances de décision.
Désormais, l’ensemble des 4 313 membres de l’Académie qui votent pour décerner les Césars pourront être candidats et choisir leurs représentants. L’assemblée générale, le conseil d’administration et le bureau de l’association seront paritaires, avec « un tandem homme/femme pour la présidence », a annoncé dans un communiqué l’Académie, qui a été accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art.
Il s’agit d’une première étape pour tenter de sauver cette institution, qui organise la cérémonie de remise des récompenses les plus prestigieuses du cinéma français. Accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art, la direction de l’Académie avait démissionné en bloc mi-février, après plusieurs semaines de crise ouverte.
Une nouvelle présidente élue en septembre
Deux semaines après, la 45e cérémonie des Césars avait tout de même pu se dérouler mais dans un contexte de grande tension, marquée par des manifestations féministes et le départ de la salle de l’actrice Adèle Haenel quand Roman Polanski, visé par des accusations de viols, s’est vu attribuer en son absence le prix de la meilleure réalisation.

Qualifié de «
Mehdi M. Barsaoui – Tunisie, Quatar, Liban, France – 2020
— Par Nebia Bendjebbour —
« Tout simplement noir » sort aujourd’hui sur les écrans de Madiana, au même temps que sur ceux de France. Voici quelques exemples de critiques, qui nous incitent vivement à découvrir cet ovni cinématographique !
Ces vacances partez à la découverte de nouvelles émotions caribéennes !
Hiroyasu Ishida
— Par Guénaèle Calant —
Alors que la crise sanitaire a durement touché le secteur culturel, Olivier Py appelle à un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture :
Le 74e festival d’Avignon devait se tenir du 3 au 26 juillet 2020. L’annulation pour cause de Covid plombe la ville, ses théâtres et les compagnies. Si le festival « in » sauve les meubles et les artistes grâce aux subventions, le « off », déjà fragile, pourrait à terme s’écrouler.
« Pour
L’Assemblée nationale a voté jeudi soir des mesures de soutien pour le secteur culturel, notamment les festivals et le livre, ainsi que la presse, dans le cadre de l’examen du troisième budget rectifié pour 2020 face à la crise du coronavirus. Via un amendement du gouvernement au texte examiné en première lecture, les députés ont voté des ouvertures de crédits de 50 millions d’euros pour la «mission Culture». Ces fonds visent à soutenir les opérateurs et les établissements les plus fragilisés par la crise, ainsi qu’à mettre en place un fonds d’urgence de 10 millions pour les festivals dont les éditions 2020 ont été annulées pour cause de Covid-19.
Peut-on imaginer à l’heure des procréations médicalement assistées, du mariage homosexuel et des nouveaux combats féministes qu’il fut une époque où l’opprobre pesait sur les « filles-mères », ces femmes rejetées et méprisées parce qu’elles avaient conçu un enfant en dehors des liens du mariage ? Mai 68 est passé par là, avec la contraception et la loi sur l’avortement, et progressivement ces « filles-mères » sont devenues des « mères célibataires » si bien que les nouvelles générations ignorent même jusqu’à ce terme.
—Par Francis Marmande Publié le 04 mai 2007 —
Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette, est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Femme de lettres, elle fut également mime, comédienne, actrice et journaliste, deuxième à être élue membre de l’Académie Goncourt en 1945. Son visage hante à Paris les fenêtres de l’appartement prenant vue sur le Jardin du Palais Royal, où
A la croisée de l’art, de la gastronomie, de la musique mais aussi digital, un concept inédit et éphémère va enchanter les Martiniquais à partir de jeudi 25 juin jusqu’en août 2020.
Genèse du Prix :
Les Martiniquais n’ont pas oublié
Cher José,
Jacques Coursil (1938, Paris – 26 juin 2020, Plombières) est un professeur de linguistique, sémioticien, chercheur en philosophie des mathématiques, compositeur et musicien français de jazz. Son instrument de prédilection est la trompette.

Reprendre enfin le chemin des salles de cinéma, certes… Mais peut-on prétendre que celles-ci soient ouvertes de nouveau au public, quand