Des femmes et des hommes de Guadeloupe à l’œuvre
Auteur : Marie-Héléna LAUMUNO
Marie-Héléna Laumuno est docteure en Histoire contemporaine. Passionnée de Gwoka, pratique culturelle aux tambours de racine africaine en Guadeloupe, l’auteure en fait sa pratique artistique ( chant, danse) et l’objet principal de ses recherches et publications. Sa thèse intitulée Les gens du Gwoka en Guadeloupe, Devenir acteur de décolonisation, 1931-1994 a été soutenue en décembre 2019 à l’Université des Antilles, sous la direction du Professeur Jean-Pierre Sainton. L’auteure est membre du GRiiim, Groupe de Recherche internationale, interdisciplinaire, interlaboratoires sur la musique, intégré au Centre de recherches intercontinental sur la musique (Québec/Antilles/Aix-Marseille) et favorisant les projets avec les Amériques et l’Afrique.
Le Gwoka en Guadeloupe est-t-il juste ce qui se donne à voir, c’est-à-dire un ensemble de musiques, chants et danses aux tambours, vécu comme un amusement ou encore ne constitue-t-il pas un langage artistique par lequel s’exprime une rupture avec les représentations coloniales du tambour de racine africaine et de ses attributs ? Tel est le questionnement du présent ouvrage.
Des années 1930 à 2009, alors que la question de la décolonisation politique de la Guadeloupe est pressentie puis posée par des acteurs politiques d’horizons divers, ces 80 années de pratique et de participation au Gwoka en Guadeloupe et à Paris, relatent une histoire révélatrice du Gwoka comme un cas de décolonisation culturelle.

L’association K’Mad’Evens a dévoilé le programme de la 3e édition de l’Urban Paradise Festival( UPF), le festival de kizomba, surnommée « Suprême ». Cet événement mettra en valeur un mélange de cultures avec des sonorités afro-caribéennes et des musiques du monde. Le festival invite des danseurs et amateurs de kizomba, urbankiz, tarroxo, zouk, caribbean-music, dancehall et konpa, tout en faisant découvrir le riche patrimoine antillais.
Chaque année, les multinationales privent les États de près de 600 milliards de dollars d’impôts légitimes, exacerbant les défis mondiaux tels que le réchauffement climatique, l’insécurité alimentaire, et les pandémies. Ces pratiques d’évasion fiscale créent un déséquilibre profond, notamment pour les pays en développement qui en sont les premières victimes. Face à cette situation, un groupe de figures influentes, comparables aux chevaliers Jedi, s’élèvent pour rétablir la justice fiscale.
« Des jours entiers, des nuits entières » de Xavier Durringer, est une œuvre théâtrale singulière composée de fragments, de monologues et de dialogues sans lien narratif évident. Xavier Durringer, réputé pour sa capacité à créer une langue orale et instinctive, nous livre ici une série de « bouts de textes » et de petits événements croqués à chaud, tel un grand jeu de cartes où chaque texte apporte sa propre fin. Cette structure éclatée reflète la vie moderne et ses complexités, mêlant des histoires d’amours et de fric, de crises et de résolutions.
L’association Apsara, école de Bharatanatyam, présente son spectacle de fin d’année intitulé « Le Palais des Illusions » ce samedi 1er juin. Sous la direction de Consuelo Marlin, alias Lalitha Swarupa, chorégraphe et danseuse, une cinquantaine d’élèves interpréteront l’histoire de Draupadi, inspirée du roman de Chitra Banerjee Divakaruni. Caroline Savard racontera cette épopée indienne tandis que les danseurs évolueront sur scène dans des tableaux colorés et festifs. Les décors, la musique, les bijoux et les costumes, spécialement importés d’Inde, immergeront le public dans l’univers de la société indienne ancienne. Cette soirée promet d’être enchantée et inoubliable, plongeant les spectateurs dans la magie du Mahabharata.
Une turbulence est une agitation désordonnée, bruyante. Frénésie. Fureur. Insolence. Tourbillons dans un fluide. Tel un avion surpris par la densité du dialogue entre l’air chaud et l’air froid. Les turbulences agitent le confort, défont, l’espace d’un instant, l’inertie. Elles inventent chaos, chocs, entrecroisements, crissements.
Ce mercredi 29 mai, « Les Docs de La Grande Librairie » consacre son cinquième volet à une figure emblématique de la littérature française : Colette. Réalisé par Catherine Aventurier et Margaux Opinel, ce documentaire inédit propose une exploration profonde et sensible de la vie et de l’œuvre de Colette, l’une des écrivaines les plus appréciées des Français.
Russie, Chine, Iran : trois régimes autoritaires qui s’unissent pour prendre leur revanche contre l’Occident et restaurer leur puissance impériale. Ce documentaire aussi dense que glaçant déroule l’anatomie de cette alliance.
Titre : Eugénie Eboué-Tell, une héroïne française
Évènement : l’Autre Bord Compagnie revient sur les planches du Théâtre Aimé Césaire avec une nouvelle création amateurs.
Édouard Glissant propose une réflexion profonde sur la mise en contact des cultures. À travers HDN, il défend une dynamique de la diversité contre l’idéologie de l’Un et de l’unique, en célébrant une poétique des humanités et du vivant. L’auteur s’oppose à une vision linéaire et unique de l’histoire, préférant une approche plurielle et relationnelle qui reflète la complexité des expériences humaines. Reliée aux différentes réalités du monde, sa pensée invite à percevoir autrement les beautés infimes de la planète, abordant des thèmes comme l’identité, l’écologie, le racisme, et la mondialisation. Transformé en conteur, il nous fait vivre l’histoire de la colonisation et de l’esclavage, une histoire faite de sang, de chaînes, de domination, mais aussi de luttes pour la liberté et la justice. Il célèbre les héros de la résistance et de l’indépendance, engageant le spectateur dans une marche épique depuis la terre mère africaine jusqu’aux Amériques en passant par l’Europe.
— Par Hélène Lemoine —
— Par Hélène Lemoine —
| 1h 58min |
D’après 
Par Sylvain Estibal
Alice Carré
Le documentaire « La Couleur de l’Esclavage », réalisé par Patrick Baucelin, offre une exploration détaillée et précise de l’horreur de l’esclavage colonial. Avec une durée de 1 heure et 33 minutes, ce film documentaire, à la fois dramatique et historique, révèle les souffrances endurées par des millions de captifs africains pendant plus de quatre siècles.
— Par Sarha Fauré —