Vendredi 03 juin 2016 à 20h. Tropiques-Atrium
Deux femmes, Dominique et Caroline partagent la même cellule. Deux femmes qui ne se seraient jamais rencontrées autrement. Leurs rapports passeront de l’indifférence à la violence pour finir par une amitié profonde. Pas une amitié démonstrative, mais une amitié faite de pudeur et de non-dits. Dans ce genre de lieu, on ne laisse pas facilement aller, ni à parler de soi, ni à évoquer ce qu’on peut ressentir envers l’autre.
C’est pourquoi des pans entiers de la pièce se raconteront à travers le langage des corps. Il faut raconter le corps soumis, ses secrets, ses manies, ses obsessions. L’écriture sur la gestuelle sera donc aussi importante que celle des dialogues. Paradoxalement tout cela n’exclut pas l’humour. L’humour derrière lequel elles se cachent pour survivre et pour supporter l’absurdité de certaines règles.
Dans l’univers carcéral le temps est un personnage important. Comment le tuer ? Comment aussi donner l’idée de l’extérieur ? Du froid ? De la chaleur ? Des saisons et de la vie qui passe ?
Seule ouverture : une fenêtre qui laisse entrevoir un coin de ciel.

Par la troupe de l’ADAPACS : Marie ALBA, Rachid ARAB, Laurence AURRY, Michel DURAL, DAOUÏA, Michel HERLAND, Gina LORANS, Patricia RAFFRAY


Julieta , film de Pedro Almodovar avec Emma Suarez, Adriana Urgate, Daniel Grao
— Dossier de presse —
— Par Benjamin Chapon —
Pendant 3 mois, 200 jeunes ont relevé un pari fou : réaliser leur propre film documentaire !
Les metteurs en scène Joël Pommerat (quatre récompenses), Alain Françon, les comédiens Dominique Blanc, Catherine Frot, Charles Berling et Wladimir Yordanoff sont les grand gagnants de cette édition 2016.

Six fois primé au festival de Cannes, où il avait reçu la Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève, Ken Loach, 79 ans, se voit couronner pour la deuxième fois avec Moi, Daniel Blake, qui raconte les démarches d’un menuisier cardiaque pour récupérer sa pension d’invalidité.
● Palme d’or du court-métrage: Timecode, de Juanjo Giménez
Méconnu en France et controversé aux Antilles, Louis Delgrès, né le 02 avril 1766 à Saint-Pierre de Martinique, est un héros de la lutte anti-esclavagiste. C’est un métis né d’une mère blanche martiniquaise et d’un père fonctionnaire du Roi de Tobago. « Au prix de la mort » raconte la dernière journée de celui qui mena la résistance contre les troupes bonapartistes venues, sous les ordres de Richepance, restaurer l’esclavage aboli une première fois en 1794 par la Convention. Le 06 mai 1802 une flotte d’une douzaine de navires ayant à son bord 3500 soldats se profile à l’horizon des côtes guadeloupéennes. Louis Delgrès, soldat engagé dans l’armée française dont il a gravi les échelons par son courage et ses faits d’armes, est alors colonel. Épris des idéaux révolutionnaires de liberté et d’égalité il est chargé de protéger la Guadeloupe des appétits coloniaux des autres puissances européennes. A cette époque, pour échapper à cette première abolition de l’esclavage, la Martinique s’était livrée corps et âme aux Anglais. A la trahison des idéaux révolutionnaires par le Consulat, Delgrès va opposer une résistance farouche, désertant l’armée, regroupant quelques centaines de combattants bientôt rejoints par des femmes guadeloupéennes, pour une lutte disproportionnée, militairement perdue d’avance mais moralement victorieuse pour les siècles et les siècles.
On se réjouissait, en ce joli mois de mai, d’assister une fois encore aux spectacles de la Biennale de Danse, soumis à notre curiosité par Tropiques Atrium, et pourtant nous reste un goût de trop peu, en quelque sorte une petite déception chevillée au coeur et au corps. Certes, il y eut, magique, 
2011 : mort et résurrection de La Rue Princesse. Le 05 août de cette année là le président Ouattara, fraîchement élu, envoie ses bulldozers « nettoyer », plus exactement raser La Rue Princesse dans le quartier d’Aya de la commune de Yopougon juste au nord d’Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Cette rue mythique, connue internationalement pour ses maquis (boites de nuit à ciel ouvert) ses bars dans lesquels la bière se compte en casiers, ses commerces en tout genre, ses musiques, ses danses, son imaginaire écervelé, ses rumeurs, ses dires et ses rires appartenait au peuple des rues. La dernière trace de chenille de bulldozer à peine effacée par la pluie, La Rue Princesse renaissait sous la forme d’une pièce chorégraphique portant son beau nom.
Nous écrivions ce qui suit après avoir assisté à une représentation de la pièce lors du festival d’Avignon en 2014 à la chapelle du Verbe incarné. La première représentation au Théâtre municipal, jeudi 19 mai, devant un public enthousiaste qui a offert une standing ovation aux deux comédiens, dans une version qui nous a semblé un peu changée, tirée par moments vers la comédie musicale, confirme la réussite de leur projet.
La cérémonie 206 des Molières se déroulera le lundi 23 mai sur France 2 en différé et sera présentée cette année par Alex Lutz aux Folies Bergères. Il y a deux nouvelles catégories: le Jeune Public et le One Man/Woman Show. Et cette année, l’ensemble de l’Académie a établi la liste des nominations.
Cet ouvrage poursuit deux objectifs. D’une part analyser l’image du « Noir » et son évolution dans l’imaginaire cinématographique français depuis un siècle. D’autre part, mettre en lumière la présence des Noirs et Métisses dans le cinéma hexagonal depuis les premières vues des frères Lumière jusqu’au triomphe d’Intouchables, en évoquant notamment les rôles interprétés par Josephine Baker, Habib Benglia, Darling Légitimus, Robert Liensol, Isaac de Bankolé, Firmine Richard, Jacques Martial, Alex Descas, Mouss Diouf, Aïssa Maïga, Edouard Montoute, Stomy Bugsy, Eriq Ebouaney, Joeystarr ou Omar Sy.