8, 9 & 10 décembre 2016 à 19h 30 au T.A.C.
— Par Chrisitian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
La pièce nous parle d’un pays sauvage, où les hommes et les mœurs sont rudes, et nous interpelle sous le vernis d’êtres civilisés que nous sommes ou croyons être. Car c’est précisément une histoire d’hommes, dans son acception commune mais surtout spécifique qui nous est narrée. Avec la question de l’honneur, de la fierté attachée comme une chaine à tous les actes et les actions qu’ils commettent ou accomplissent.
Qu’est- ce qu’être un homme et comment le devient-on ? La souffrance est-elle un passage obligé pour y parvenir ? L’Amour est-il un frein à cette ambition ? Question dont la portée reste universelle quoiqu’on en pense. Comme quoi, si ce théâtre reste un spectacle à visée divertissante, il n’empêche en rien le public de s’instruire, de s’informer, voire de méditer. Le cruel seigneur d’une province voisine lâche son fouet et se mue en quelques secondes en un serviteur moqueur. Le jeune Ouroz participe à un violent tournoi de cavaliers d’Afghanistan : le bouzkachi du roi, un jeu équestre très réputé où s’affrontent les meilleurs cavaliers, l’on doit, en principe, récupérer une carcasse de bouc et la jeter « au milieu du cercle de justice »son père, le grand Toursene maitre des écuries du domaine lui confie son cheval Jehol pour l’évènement et lui promet de lui offrir l’étalon en cas de victoire.