Gratuit : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.
La scène nationale propose une masterclass autour du concert de Frédéric B.Briet intitulé «A silent way». Le contrebassiste est connu pour avoir travaillé la relation musique-danse…Gratuit/Concert public : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.
Stage 4 au 8 février: «De l’idée au corps, à la musique» Tarif: 30 euros pour 35 heures Contact: 0596.70.79.29
Vers 1980 il débute sa carrière de musicien dans le Quartet Spiral de Simon Goubert, puis dans Magma-Offering et Alien Quartet/Trio de Christian Vander. Jusqu’en 1990 il jouera dans de nombreuses formations en tant que sideman, avec des musiciens tels que : Emmanuel Bex, Georges Brown, Steve Grossman, Michel Graillier, Alain Jean Marie, Siegfried Kessler, Aldo Romano, Alvim Queen, Kenny Wheeler, …
Vers 1990, il rencontre Benoit Delbecq, Guillaume Orti, Olivier Sens, Geoffroy Demasure, Hubert Dupont, Gilles Coronado puis Steve Argüelles et Stéphane Payen, ces rencontres seront à l’origine de la création du Collectif Hask, elles détermineront nombre de ses collaborations et de ses projets, jusqu’à aujourd’hui.
En 2000, il s’installe à Brest pour construire le département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire.

Comment dire l’exaspération des cinéphiles martiniquais face à la légèreté des gestionnaires de Madiana dès qu’il s’agit de la VO ? Grâce à Steve Zebina qui a organisé des projections de films en VO pour Tropiques Atrium dans leurs salles, ces gens ont compris qu’il y avait des amateurs pour de tels films, donc de l’argent à gagner. Mais il faut croire qu’ils détestent la VO au fond d’eux-mêmes puisque les incidents se multiplient. Combien de films programmés ne sont finalement pas passés au cours de ces deux dernières années ? On aimerait pouvoir en faire le compte ! Nous pardonnera-t-on si nous avouons avoir eu mieux à faire que dresser ce genre de liste ? C’est dommage, malgré tout, car il serait bon de mettre sous le nez des gestionnaires de ce cinéma la liste exhaustive de leurs manquements.
Comment caractériser les quatre pièces présentant directement la condition féminine – dont trois écrites par des hommes, et ces trois-là les plus pessimistes des trois ? la femme en pays dominé peut-être. Toujours est-il que cette programmation en dit long sur l’état de notre société. Car les spectateurs, et les spectatrices en premier, loin de se plaindre de l’omniprésence du thème, se sont montrés passionnément intéressés lors du « bord de scène » de la dernière soirée consacrée à Bon anniversaire Marta de José Jernidier. Comme si la peinture la plus cruelle de l’aliénation féminine répondait à une aspiration profonde des gens de ce pays. Catharsis, exorcisme ? On ne sait, en tout cas la conviction fut exprimée à plusieurs reprises que ce genre de pièce était absolument nécessaire pour faire évoluer la situation des femmes antillaises (A Parté, Bon anniversaire Marta), caribéennes (Moi, fardeau inhérent), africaines (Dernier rivage), les libérer de l’emprise ravageuse des mâles.
De Clint Eastwood
Fipadoc: Joséphine Baker, la banane de la première icône noire
De Roland Joffé
Le compositeur français Michel Legrand est mort dans la nuit à l’âge de 86 ans, a annoncé son attaché de presse à l’AFP.
Le texte d’
Noir. Une voix dans le noir. Une voix enregistrée. Une voix magnétique. La diction est claire, nette, sans emphase, dépourvue d’affect, presque détachée. Elle fait offrande de mots au seul sens mobilisé, l’écoute. Les autres sont en veilleuse. Du texte émerge la force d’une beauté qui envahit l’espace, pénètre les esprits et les corps. En apnée la salle retient son souffle. Moment superbe, moment magique. Et puis…
Peut-être me faudrait-il seulement, au sortir de la représentation de « Moi, fardeau inhérent », donnée dans son premier “seule en scène” par Daniely Francisque, écouter Anatole France et me contenter d’être celle « qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs-d’œuvre ». Tant il est difficile d’analyser ce qui plus qu’à notre raison a su d’abord parler à nos sens et à notre cœur, faisant éclore une émotion poignante, un bouleversement parfois proche des larmes. La comédienne, actrice et responsable de la mise en scène, nous donne non seulement à entendre, mais encore à ressentir le texte du dramaturge haïtien Guy-Régis Junior : en nous il s’insinue, par les oreilles, par les yeux, par la peau qui frissonne, langage de mots, langage de corps, langage de mains qui nous saisit et au long d’une heure ne nous lâche plus, nous traverse et ne nous laissera pas indemnes.
Mise en lecture avec : Dominik Bernard (Lecture) & Alex Bernard (Contrebasse)


« A travers l’écriture et le récit théâtral, je cherche à explorer les tabous et les non-dits au sein des familles et de la société. » Le public de
Le projet de Jocelyn Régina est de faire entendre la parole de Césaire. Il invente pour ce faire une situation dans laquelle un vieillard habitant le quartier de Volga attend depuis dix ans la visite habituelle que lui rendait Aimé Césaire, sans savoir que celui-ci est décédé. Il est livré aux mains d’un couple de tortionnaires, une « assistante de vie » et son amant militaire qui n’ont que faire des écrits du poète, de l’écrivain, de l’homme politique. Césaire pour eux est au mieux un nom vide de contenu, au pire le nom d’un politicien aux positions ambiguës. Situation pas aussi irréaliste que cela quand on interroge les jeunes générations. La scène figure l’intérieur de la maison, pauvre en équipement, il y a là un lit coté jardin, un semblant de cuisine coté cour, quelques affiches sur les murs de la masure. Le vieux est handicapé, la goutte le cloue au lit, une corde sur le seul pied valide limite ses déplacements. Le couple n’a qu’un seul projet, celui de dilapider sans vergogne le pécule du vieux qui clame du Césaire nuit et jour.
Françoise Dô, l’une des artistes cette année en résidence de création à Tropiques-Atrium, a de toute évidence plus d’une corde à son arc. Les bonnes fées se seraient-elles penchées sur son berceau ? Pour l’avoir vue les années dernières dans Aliénation Noire, devenu plus tard Aliénation(s), puis dans la « maquette » de Reine Pokou, je la sais merveilleuse interprète, qui conjugue sur un plateau intelligence et sensibilité, au service de ses propres textes autant que de ceux des autres.
Mise en lecture de
De Debra Granik
Une femme seule, drapée dans la nuit. Elle attend. Flamme téméraire sous la pluie sauvage. Ses mots grondent, sa révolte déborde. Elle crie sa blessure à jamais ouverte, dénonce son destin avorté. Convoquant le passé, elle exhume le secret enfoui dans son corps flétri, son fardeau. Comment transcender les blessures de la vie ? Ici une femme attend l’heure de la vengeance. Elle attend l’homme, cette charogne. Elle l’attend avec dans sa main, l’orage et le glaive. Pépite du répertoire théâtral caribéen, le texte puissant et poétique de l’auteur haïtien Guy-Régis Junior résonne avec le mouvement mondial de libération de la parole des femmes, dénonçant harcèlement et violences sexuelles. Il vient clore le triptyque théâtral #Duels2Femmes de la compagnie TRACK, initié en 2016.
Les poétiques de marronnage des dramaturgies afro-contemporaines
« A Parté »