Vendredi 15 mai 20h à l’Atrium
Samedi 16 mai 20h Domaine de Fonds Saint-Jacques
Le Domaine de Fonds Saint-Jacques, Centre Culturel de Rencontre en partenariat avec l’EPCC Atrium Martinique accueille Arthur H pour une lecture musicale.
Arthur H, interprète
Nicolas Repac , musique – création musicale
Kên Higelin, mise en espace
Nadine Eghels, montage texte
Les Antilles à entendre aujourd’hui, ce sont trois îles où le français se traite somptueusement, alors qu’il est un héritage, où on le sait bien, la souffrance a une grande part.
Ces trois îles qui ont tant de choses à dire, écoutons-les.
Chance, privilège, elles nous parlent sans qu’il y ait besoin de traduction, familièrement ! Car partager une langue, n’est-ce partager la même circulation vitale, n’est-ce pas alors être consanguins, jusqu’à l’âme ?
Ces trois îles placées sous le signe du volcan et du tremblement de terre, ce sont la Martinique d’Édouard Glissant, la Guadeloupe de Daniel Maximin, l’Haïti de René Depestre. Nous avons choisi ces poètes pour ouvrir la barrière, mais derrière eux d’autres voix, nombreuses, vont chanter.
Et pour cela, Arthur H est heureux de leur prêter la sienne…
Black gold, l’or noir, l’exploration du sexe, de l’âme & du coeur, du sens caché, du sens limpide, du sens révélé par le contact, le toucher si ressourçant avec l’âme du monde dans toute sa rugosité délirante, son hystérie,sa douceur, son infi nie douceur, son injustice abyssale, sa beauté infernale.

— Par Alexis Campion —
Primée par l’Académie du jazz, l’anthologie suisse de 4 CD remet les pendules à l’heure du génie de Bechet.
C’est une première: profitant de l’essor du streaming, les ventes mondiales de musique numérique ont égalé les ventes de CD et de vinyle en 2014. Et ce dans un contexte de stagnation du marché mondial de la musique enregistrée
L’artiste sénégalais présente « Gospel Journey », son CD sans instrument mêlant voix et percussions corporelles, contre le règne du fric, du look et du toc.
INTERVIEW – Il fut l’architecte rythmique de l’afro-beat, cette musique éruptive de combat et de la fierté noire inventée par Fela à l’entame des années 70 à Lagos, capitale bouillonnante du Nigéria. Batteur d’exception, célébré par nombre de ses pairs afro-américains mais aussi des artistes pop comme Damon Albarn, Tony Allen poursuit une carrière féconde en solo. Il sera en concert samedi à La Gaité Lyrique dans la foulée de son nouvel album, Film of Life.
Nous assistons depuis un certain temps à une remise au gout du jour des traditions dites culturelles dont certaines peuvent représenter un risque potentiel pour la santé. C’est le cas de la pratique du tambour. Ce sujet tabou sur cette ile et qui peut créer polémique, mérite d’être abordé pour les risques auditifs qui peuvent être irréversibles. Le bruit est dans notre département un phénomène qui est délibérément négligé par les autorités locales. Pourtant, les conséquences sont néfastes pour la santé. Ce n’est plus une hypothèse, mais une certitude. Pendant longtemps, le bruit n’a été considéré qu’en tant que phénomène physique agissant sur le seul système auditif. Aujourd’hui, on sait que cette conception est fausse. Le bruit entraine aussi des réactions qui mettent en jeu l’ensemble de l’organisme. Le cout financier n’est pas négligeable, et n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses. Apparemment, ce n’est pas une préoccupation qui mobilise nos élus, notamment l’association des Maires de Martinique. Les campagnes nationales de sensibilisation sur l’audition n’arrivent pas jusqu’aux oreilles de nos télévisions locales, ni de nos radios locales, dites de proximité.
L’expression ne serait pas si galvaudée et le titre de l’album si explicite, on dirait volontiers que Older est l’opus de la maturité. Question de puissance, de sincérité, de don de soi. Mais pour les raisons sus-citées, on préférera dire que le nouvel album de Yael Naim et David Donatien est celui d’une femme et d’un homme arrivés à un point de leur vie où ils savent qui ils sont et ce qu’ils veulent, celui d’artistes maîtrisant suffisamment leurs outils pour faire oeuvre de leurs émotions.
Maurice Bouchard, saxophoniste de grand renom au Québec, vit depuis 20 ans en Martinique où il enseigne le saxophone et joue dans plusiers formations. Il reviens chaque année au Québec, revoir la famille et les amis. Il profite des ces retour pour renouer avec lesc anciens complices musiciens avec lequels il a fait école dans les années ‘70 et ‘80.
Nina Simone a 29 ans quand naît sa fille Lisa près de New York. Elle est déjà dans la lutte pour les droits civiques, puis contre la guerre du Viêtnam. Lisa vivra dans cette effervescence et celle instable et cosmopolite de sa mère. Une vie faite de fêlures. En 1999 en Irlande, Nina Simone l’invite à la rejoindre sur scène…
Le festival de Radio France a retrouvé de l’audace et de l’ambition avec « On fire »,
de Benjamin de La Fuente, autour de la figure radicale de Malcolm X.
Le palmarès des 30èmes Victoires de la musique a récompensé les artistes de toutes les générations, Christine and The Queens, Julien Doré, Calogero, Cascadeur, Benjamin Clementine, Akhenaton, Alain Souchon et Laurent Voulzy.
Dites-moi ce que vous écoutez, je vous dirai qui vous êtes. Et avec qui vous pouvez vivre. Musique et personnalité sont liées dans l’inconscient collectif, au point que cela devienne un « et plus si affinités ». Après les sites de rencontres fondées sur les convictions politiques, religieuses ou encore la classe sociale, voici venue Louise. Cette application, qui se présente comme le « Tinder des mélomanes », part d’un principe simple : mieux vaut éviter de faire cohabiter Led Zeppelin et France Gall sur le même tourne-disque. Même idée chez Soundmeet, qui a tout de même installé une option « affinités contraires ». Pour l’exotisme d’un duo d’un soir…
Le Domaine de Fonds Saint-Jacques, Centre Culturel de Rencontre clôture sa saison culturelle 2014 par le concert « Jazz Racine Haïti » de Jacques SCHWARZ – BART et ses complices de toute la Caraïbe.
Il n’y a aucun doute que le Festival Patria Grande a commencé du bon pied. Pour son inauguration et au détriment de la tranquillité des voisins de la Tribune Anti-impérialiste – mais à la grande joie des centaines de personnes qui se sont réunis dans cet endroit emblématique de La Havane – le son puissant et sain du rock latin a agité ce morceau du Malecón pour inonder la capitale cubaine avec des rythmes plus proches de nos racines qu’au genre occidental apparu et interprété aux États-Unis et en Angleterre.

Le marche de la musique existe .
LE GROUPE ZO : UN CONCERT EXCEPTIONNEL !
« Le mot révolution vient du terme révolte (…) / Le peuple se soulève pour dire ça suffit ! » chante Lisa dans son album qui allie l’héritage africain à la modernité.