Sortie de Résidence Mercredi 5 avril – 19h30
Salle La Terrasse
Entrée libre – Places limitées
Danse : Yaël Réunif
Percussions & Bass : Jordan Beal
Création lumière : José Cloquell
Dans la continuité d’une première étape de recherche sur la composition spontanée en danse qui s’est concrétisé en 2022 par une performance lors de la biennale internationale de danse de Martinique, Yaël Réunif continue son exploration de la relation entre danse et musique contemporaines en duo avec le musicien Jordan Beal dans une démarche commune de composition instantanée.
Si l’art est bien communication dont l’improvisation serait une modalité, comment construire des passerelles entre danse et musique dans la composition instantanée en simultané, entre les artistes, entre les artistes et le public, comment créer des règles et des codes communs aux deux disciplines qui permettraient l’élaboration d’un langage commun lisible et audible par tous sans notion de hiérarchie ?
Production : Premier Mouvement
Coproduction : Tropiques Atrium – Dispositif d’accompagnement « Résidence tremplin »
Avec le soutien de la Dac Martinique


Danse

TICHÈLBÈ
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).
Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.
De part et d’autre de l’immense plateau du Grand Théâtre de Provence, quatre beaux chevaux d’un noir de jais, chacun à côté de son sac de foin où il puise de bon appétit. Sur l’un des quatre monte bientôt une écuyère, Johanna Houe, avec son accordéon, commandant sa monture des jambes et de sa musique, musique complétée par un guitariste et par un Indien au tabla, lequel chante aussi. Le cheval navigue sur une piste rectangulaire qui occupe la plus grande partie du plateau. Arrive un homme, Manolo Bez, dit Manolo, qui prend le relais sur le cheval ; désormais, il sera le seul cavalier, montant successivement les quatre chevaux pour des exercices différents. Un très bon cavalier et les chevaux sont bien dressés : on admire en particulier comment ils peuvent partir au galop sur la piste en diagonale et stopper brusquement, in extremis. On ne verra pas cependant d’exercice de haute école, à part quelques déplacements latéraux.
Que peut-on bien faire avec des apprentis danseurs dont les âges s’échelonnent entre 12 et 18 ans ? Un spectacle de fin d’année qui récoltera les applaudissements plus ou moins enthousiastes des parents et des quelques amis rameutés pour la circonstance, voilà sans doute, en effet, à quoi il est prudent de s’attendre. Alors comment se fait-il que dans la bonne ville d’Aix, le « Grand théâtre de Provence » qui ne vole pas son nom avec ses 1400 places puisse faire le plein deux soirs de suite jusqu’aux balcons avec un spectacle proposé par les élèves d’une école de danse ? En l’occurrence le Groupe Grenade créé à Aix par Josette Baïz en 1992. Il rassemble actuellement une cinquantaine d’enfants et d’adolescents issus en majorité des « cités » et présente des spectacles qui circulent bien au-delà du berceau natal.
La Compagnie Kaméléonite est heureuse de vous convier à la représentation des Chroniques agricoles, danse et art de la parole :
Spectacle total alliant projection vidéo, danse et création musicale. Dès 6 ans du CP au CM2
😛 + ̀̀ ouvre ses portes pour sa 10e édition du 8 au 20 août 2022✨ RDV à la salle de danse de ̂ pour du plaisir san manman san papa!
Créé en 1937 par Pavlo Virsky et Mykola Bolotov, ce spectacle d’exception rythmé et cadencé reflète bien la volonté de ses créateurs qui souhaitaient partager avec le public toute la richesse et l’héritage culturel de l’Ukraine.
Sur une idée originale de Chantal Loïal – Chantal Loïal, Marie-Claude Bottius et Kidi Bébey
– Synopsis : « – Marron, c’est pas la couleur des vraies princesses ! Dans mes livres, les princesses sont blanches avec de longs cheveux blonds. Camille, mon grand-oncle, lève les yeux au ciel : – Boudiou, et la reine de Saba, alors ? Elle était marron comme toi ! Reine, c’est autre chose que princesse, non ? «
Après 2 ans d’absence, nos élèves reviennent sur scène. La danse a été pour eux, un moyen de s’exprimer, de rester connectés à leur corps et à l’autre, à contre-courant des événements des deux dernières années dans le monde.
Synopsis:
Restitution de résidence artistique
Chorégraphie : 
Omma, en grec ancien, « œil », mais aussi « ce qui est vu ou regardé » est la dernière création du chorégraphe Josef Nadj. Et elle se donne à voir ! A l’origine du projet, né au cours d’un séjour au pays Dogon, il y a ce postulat, jamais infirmé, d’une origine africaine de l’humanité, qu’elle soit le fait d’une seule population ou de centaines d’années de métissages et d’échanges culturels entre groupes hominiens plus ou moins isolés (1). Le choix des danseurs par le chorégraphe semble opter pour cette seconde hypothèse. Il a réuni huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo : ce sont autant d’influences, de mouvements, de cultures et d‘histoires qui imprègnent cette pièce. Josef Nadj ajoute une hypothèse personnelle : la danse est apparue avec la naissance de l’humanité et comme démonstration il va embarquer ses interprètes dans un voyage vers cette source. Ils vont lui donner la matière et construire à partir d’éléments de leur spécificité singulière une danse commune, plurielle et universelle.