Dans le grand bain de l’art et de l’histoire
— Par Marie-Anne Kleiber —
« La toilette, Naissance de l’intime » raconte en une centaine d’œuvres les rites de la propreté au fil des siècles. Une exposition à retrouver au musée Marmottan-Monet.
De la jeune fille déesse nue et irréelle, à la femme d’aujourd’hui qui s’assume dans son bain : l’exposition « La naissance de l’intime » actuellement au Musée Marmottan-Monet à Paris retrace l’histoire de la toilette au cours des siècles, mais plonge bien au-delà. Les artistes, de Dürer à Fernand Léger, n’ont pas seulement retranscrit dans leurs œuvres des changements triviaux, les bains collectifs, l’invention du bidet, du tub, puis de la baignoire par exemple ; ils ont saisi l’évolution d’un rapport à soi, à son corps, et aux autres qui a radicalement changé.
« L’eau était si sale qu’elle était vecteur de maladies«
« On a le sentiment que l’on s’est toujours lavé de la même manière, et isolé pour le faire, ce qui est faux, bien sûr ; la salle de bain est une pièce récente.

GENERATION NUMERIQUE
A la Fondation Clément
Une exposition qui cartonne au musée du Quai Branly depuis près d’un an, et un salon mondial qui réunira les meilleurs artistes le week-end prochain à Paris.
Lundi 2 mars 10h-12h :
En 2014, l’école supérieure d’art de Martinique a 30 ans.
À la galerie La Véranda, sise à l’étage de l’Atrium (c’est plus joli que EPCC, non ?), une exposition originale se donne à voir pour quelques jours encore.
A la Fondation Clement Animé par Sophie Ravion-d’Ingianni
GILLES ELIE-DIT-COSAQUE :
Brigitte Bellance, alias BAMBOU, a une vie faite de passions. La peinture l’accompagne dans tous ses déplacements depuis trente-deux ans.
9h-18h, sans interruption, tous les jours y compris jours fériés
Salle André Arsenec de l’Atrium- Martinique
Comment les objets questionnent sur le statut de l’œuvre d’art,
se demandent Reist et Faulon…
« Attirée par une abstraction fondée sur l’énergie du geste, la puissance de la matière et la force expressive de la couleur, Michèle Arretche fait des retours réguliers vers la figuration, ancrée dans l’imaginaire d’un Lieu et hantée par la périnatalité.

Au-delà du lieu de naissance biologique, il y a un autre lieu de naissance sociale qui forge et marque en profondeur notre identité.
Une « prise d’otages » a été effectuée au Musée Franck Arnold PERRET, à Saint-Pierre.
Frédéric Buval, maire-conseiller général de la trinité et les membres de son conseil municipal ont le plaisir de vous inviter à rencontrer
Du Bénézuélé au Venezuela, si lointain et si proche.

Vous croiserez sa haute silhouette dans la quasi totalité des lieux de culture de l’île. Il est un des rares artistes à s’aventurer aux expositions des autres. Sa curiosité est sans limites. Il se nourrit de la rencontre. Tout gamin avec le Père Pinchon il grattait la terre rouge des Amérindiens à la recherche de fragments de cultes anciens enserrés dans les morceaux de poterie. C’est ce sillon qu’il creusera toujours, et encore. Étudiant aux Arts Appliqués à Paris, dont il sort meilleur élève de sa promotion, il poursuit ses recherches au Musée de l’homme. Un diplôme de physique chimie appliquée à la céramique en poche il persévère dans son besoin d’apprendre de l’autre. Il effectue des stages en France, en Angleterre, en Allemagne. Il peint, laissant le temps à l’incubation du désir de céramiste se déployer. C’est sa période noir et blanc autour de la Martinique et ses figures du nègre marron, du nègre rebelle⋅ Partir du plus proche pour aller vers le plus ancien et enrichir le présent des pépites du passé⋅Il n’y a nulle précipitation chez lui⋅ Il va depuis l’enfance d’un pas tranquille sur le chemin qu’il s’est choisi.