Du 5 au 17 août 2019
Le Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè (SID+AB) VIIème édition ouvrira ses portes du 5 au 17 août 2019 à POLFORM Les hauts de Californie 97262 Le Lamentin Tél. 0596 61 53 01. Venez voyager sans quitter la Martinique. Venez voyager sans quitter la Martinique.
Ci-dessous toutes les informations concernant le stage.
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Spectacle itinérant
Le dernier ogre croise deux récits, celui d’un ogre, inspiré du Petit Poucet de Perrault et celui d’une vie somme toute banale, celle d’une famille venue s’installer à la campagne pour changer de mode de vie. Au travers de ces deux récits mêlés et entremêles plusieurs thèmes sont abordés et ils le sont dans une esthétique qui est celle de l’étrange par la mise en exergue de perceptions singulières au travers de destinées, de point de vue d’une inquiétante étrangeté. Le conte du Petit Poucet est plutôt le récit de la mort des sept filles qu’un ogre certes mais père avant tout aimait beaucoup, beaucoup. L’l’abandon de sept petits garçons par une famille misérable est presque anecdotique . Peut-on sympathiser avec un père cannibale mangeur d’enfant surtout quand on se veut végétarien ? Et puis que transmet-on à nos enfants ? Que leur fourre-ton dans la tête ? L’indéfini du pronom est une reprise du texte en ce qu’il implique quiconque se met en position de l’écouter et de l’entendre. C’est de cette adresse impersonnelle que le propos interpelle l’éternel enfant monstrueux, celui qui arrache les ailes aux insectes, aux oiseaux, ce tortionnaire en ouissance qui sommeille dans le spectateur.Et
— Par Roland Sabra —
Je suis convoqué en référence à des » faits » (!!!) qui se seraient produits » entre le 27 novembre et le 1er décembre 2017 à FDF- CTM ». L’évocation de ce nouveau quartier ( FdF-CTM) et la date font penser qu’ il pourrait s’agir de faits liés à la grève de salariés du PNRM (Parc Naturel Régional de Martinique) dont j’accompagnais la lutte à l’époque en tant que secrétaire général de la CDMT. Ce serait donc là que je me serais rendu coupable des crimes les plus abominables.
Pas facile de mettre en scène Alice ! Macha Makeïff voulait éviter une lecture freudienne de l’œuvre, elle verse dans une lecture psychobiographique qui prête à ce qu’elle voulait éviter dans une mise en miroir de l’écrivain Charles Dogson et son alias Lewis Caroll. Dédoublement dupliqué par confrontation d’une Alice elle même présente en deux exemplaires face tantôt à son créateur, et tantôt face au créateur du créateur ! On comprend que certains aient pu alléguer de la schizophrénie, voire de la perversion de Lewis Carroll, sujet clivé entre le professeur austère d’un côté et le poète « décadent » de l’autre. La voie du « nonsense » qu’emprunte Lewis Caroll permet à Alice dans « le passage du miroir » d’avoir accès à travers un au-delà du mo. A la question d’Alice « Qui-suis-je » surgit le manque d’être, condition d’accès au langage.
Deux ouvrages complémentaires reviennent sur l’exil américain de milliers d’Européens fuyant la Seconde Guerre mondiale, en particulier sur l’une des traversées du Capitaine-Paul-Lemerle, bateau célèbre pour avoir réuni à son bord des personnalités aussi différentes que Claude Lévi-Strauss, Victor Serge, André Breton, Anna Seghers ou Wifredo Lam. Eric T. Jennings étudie minutieusement l’organisation du départ de Marseille à Fort-de-France et les conditions duséjour à la Martinique, à travers archives administratives et témoignages d’exilés. Un voyage. Marseille-Rio 1941 donne à lire et à voir l’expérience de deux passagers : la photographe Germaine Krull et le cinéaste Jacques Rémy.
D’emblée la première scène est de toute beauté. Un jeu d’éventails rouges épouse au plus près de corps le noir des corps qui dansent. Chant et musique soutenus du talon de la chaussure qui frappe le sol. Elles ont arrivées cerclées de crinoline, enfermées dans un deuil de huit ans imposé par la mère qui vient de perdre son second mari. « La maison de Bernarda Alba » de Fréderico Garcia Lorca est un drame de l’enferment de cinq jeunes femmes rebelles en proie à la tyrannie d’une mère obnubilée par le « quand-dira-ton ». C’est la question douloureuse de la liberté, de l’insoumission et de la nécessaire révolte contre un ordre maternel sclérosé dont il s’agit. Sur l plateau elle prend la forme d’un robot métallique tandis que la grand-mère enveloppe ses petites-filles dans le filet d’un chant qui se voudrait protecteur.
Rèfren (x2)
De Laurent Gaudé, nous avons déjà eu le bonheur de voir à Fort-de-France, dans une mise en scène de Margherita Bertoli,
Je m’apprête à publier une tribune qui montrera que, tout en s’opposant à l’assimilation, le Parti communiste martiniquais (PCM) a, par son action sociale en faveur de la classe ouvrière, participé à l’installation du département. Cependant, des circonstances nouvelles me conduisent à publier d’abord une réflexion totalement imprévue qui montre un autre aspect de ce parti, bien moins glorieux. Après les récentes déclarations de deux dignitaires du PCM, les conditions de l’envoi en mission au Chili du militant Dolor Banidol, en 1969, ainsi que le silence abyssal observé depuis sa mort rappellent les heures sombres du stalinisme.
Le musicien sud-africain Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc », est décédé mardi des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans.
Chyen paka fè chat ? Pas sûr ! Adapté du livre « Le collège de Buchy » de Jérôme Lefebvre « À ceux qui nous ont offensés » dans une mise en scène de Carine Bouqillon est un seul en scène avec Bruno Tuchszer. C’est le portrait d’un homme enfermée dans une enfance harcelée, qui tout au long d’une interminable nuit blanche se remémore les humiliations, les injures, et les coups dont il a été victime tout au long de sa scolarité du fait d’un défaut de virilité affichée. Ce retour du passé est la conséquence d’une découverte scandaleuse : le comportement de son propre fils. Humiliation suprême, le gamin reproduit aujourd’hui les gestes et les dires des bourreaux d’antan.
S’il est bien une chose qu’on entend sur l’Histoire de l’Afrique, c’est qu’il n’y a pas ou peu de documents disponibles pour l’étudier. Face aux montagnes de documents disponibles pour la Chine, l’Inde, le monde arabe ou l’Europe, il est souvent difficile de rivaliser. En ressort souvent une conclusion qui fait de l’Afrique subsaharienne et de certaines parties de l’Amérique précolombienne les parents pauvres de l’Histoire. Selon cette vision du monde, la vraie histoire commence avec les documents papier de la période coloniale européenne.
— Par Fortenel THELUSMA, enseignant-chercheur —
Avec presque la larme à l’œil, dans une atmosphère ruisselant de bons sentiments, les élites politiques, économiques voire intellectuelles (cela va parfois ensemble !) multiplient les scènes de congratulations, ébahies de vos prouesses scolaires sous les flashs d’une presse aux anges, trop heureuse de montrer qu’à côté, voire à l’opposé, d’une poignée de délinquant-e-s dangereux/ses, il y a celles et ceux, en nombre, qui travaillent, réussissent et représentent l’espoir. Comme quoi, les choses ne vont pas si mal que çà …
Le thème du Festival d’Avignon cette année, au delà du thème officiel « des odyssées contemporaines » est bien celui des frontières, qu’il s’agisse de celles entre les genres, les identités sexuelles ou celles qui séparent l’ici de l’ailleurs, le citoyen (grec) du métèque, l’indigène de l’allogène, le résident du migrant. L’Odyssée et l’Enéide sont à l’honneur. La brésilienne Christiane Jatahy, à qui l’on doit la superbe adaptation au théâtre de
Médecin et militant, l’homme avait rejoint les rangs des indépendantistes pendant la guerre d’Algérie.

« Comment faire récit au théâtre et créer des images, quand on veut dénoncer la propagande et la fabrication du consentement, qui fonctionnent précisément par récit et par images ? » Julie Timmerman cerne d’emblée la difficulté de la tâche à la quelle elles s’est attaquée en recréant dans une optique brechtienne le genre du cabaret politique avec « Un démocrate ». Elle s’attache présenter le rôle qu’a eu le neveu de Freud, Edward Bernays dans l’invention des techniques de manipulation de masse, plus précisément de fabrication du consentement pour vendre indifféremment, savons, hommes politiques, cigarettes, coups d’État. En réalité il ne s’agit pas tant de vendre que de faire acheter docilement par un consommateur, qui se croyant libre, obéit en fait à des injonctions intériorisées grâce aux techniques de persuasions. De la lecture des œuvres de son oncle Edward Bernays n’ a retenu qu’une chose : les hommes sont animés par des pulsions premières qui dans le meilleur des cas fontt l’objet d’une tentative d’habillage rationnel dans l’après-coup de leur émergence. Faire croire que la cigarette « Luky » fait maigrir pour inciter les femmes à fumer, faire peur aux gens pour qu’ils oublient de réfléchir ( la diabolisation en politique), réduire le féminisme à des slogans ( Moulinex libère la femme) toutes des techniques encore plus raffinées et encore plus efficaces à l’heure du Big Data.
Des coupes de cheveux en tout genre ont été interdites dans un lycée privé de Baie-Mahault en Guadeloupe, a indiqué la direction vendredi à Radio Caraïbes International (RCI), interrogée sur une polémique venue des réseaux sociaux.