Entre ressentiment et société d’individus
Un ouvrage de Yann Algan, Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault.
Le populisme est le produit de deux secousses telluriques. Premier séisme : la montée d’un immense ressentiment contre les partis et les institutions politiques. Face à l’échec de la droite et de la gauche à contenir les excès du capitalisme, la radicalité « anti-système » a brisé les compromis que l’un et l’autre camps étaient parvenus à édifier. Deuxième séisme : la fin de la société de classes, au profit d’une société d’individus pensant leur position sociale en termes subjectifs. Une nouvelle polarité en résulte, qui sépare les « confiants » des « méfiants » envers autrui. La droite populiste surgit au croisement d’une double méfiance – à l’égard des institutions politiques et à l’égard de la société. Elle prospère sur le désenchantement démocratique, tout en renouvelant le clivage gauche-droite. Fondé sur des données inédites, cet ouvrage se révèle essentiel pour comprendre le présent et l’avenir des sociétés démocratiques.
Doyen de l’École d’affaires publiques, Yann Algan est professeur d’économie à Sciences Po. Économiste, Elizabeth Beasley est chercheuse à l’Observatoire du bien-être au CEPREMAP, et ancienne directrice de J-PAL France.

Selon une récente étude, l’absentéisme au travail a augmenté de 3,6% sur un an. Outre la maladie, sont notamment mis en cause l’insatisfaction, l’engagement dans l’entreprise et la situation personnelle des salariés.
Dans la région, les femmes touchent en moyenne un salaire horaire inférieur de 17 pour cent à celui des hommes et, si elles sont de plus en plus nombreuses à arriver sur le marché du travail, elles sont encore loin d’être traitées à égalité, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Bracelet électronique, dépôt de plainte, hébergement d’urgence… Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures en ouverture du Grenelle contre les violences conjugales, ce mardi 3 septembre. Insuffisant, répondent les associations, qui réclament des décisions plus rapides et un budget clair.
Qui exerce ces violences à l’encontre des femmes ? Françoise Héritier tient à clarifier cette question.
Pendant que certains médias nous font vivre heure par heure l’avancée d’un ouragan de niveau 5(?) vers la Floride , d’autres catastrophes climatiques, peu ou pas médiatisées , sont en voie d’accélération dans plusieurs régions du monde . Par ailleurs, le rapport préoccupant publiée par le GIEC le 8 août dernier sur les risques pénuries alimentaires liés au réchauffement climatique demeure introuvable en langue française. Dans une lettre à la ministre Elisabeth Borne, le député communiste Alain Bruneel demande que ce rapport soit traduit en français afin que tout citoyen qui le désire puisse en prendre connaissance sans être exclu par la barrière de la langue anglaise.
Les supermarchés ont su démocratiser le bio mais saignent aujourd’hui les producteurs et les consommateurs les moins bien lotis. Des alternatives existent pour se réapproprier une autre consommation.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
L’année débutera par un nouveau mouvement social de plusieurs syndicats d’enseignants qui s’oppposent à la réforme du bac. Des préavis de grève seront déposés dès septembre.
L’écrivaine franco-sénégalaise s’exprime sur son parcours et sur son désaccord avec la pensée « décoloniale », qu’elle invite à oublier pour « pacifier les mémoires »
Entretien mené par Paul Sugy
— Communiqué de l’UFM —
Dorian s’est abattu dimanche sur les îles Abacos avec des pluies torrentielles et des vents frôlant les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire de cet archipel.
— Par Michèle Arretche —
Le collectif 8 Mars Martinique recueillait hier ( 31 mars) des témoignages de violences faites aux femmes qui seront retranscrits dans un livre blanc remis aux parlementaires de l’île et destiné au Grenelle de l’environnement qui débutera le Mardi 3 septembre à l’Hôtel Matignon à Paris. Il a été fait état, entre autres, des difficultés que les femmes violentées ont à porter plainte auprès des autorités de police.
Accusé de racisme sur les réseaux sociaux, le philosophe
L’espace Drouot-Lafayette, à Paris, consacre une « exposition immersive » au pape du street art, toujours anonyme et toujours subversif.
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..
Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.
De Nisha Ganatra
Originaire de Pointe-à-Pitre, le bachelier est entré au régiment service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe pour éviter la « dégringolade ». Il y a dix-huit mois, il a décroché un CDI dans une distillerie.
– Lieu : Le Vin l’Art et Vous, ZI Cocotte Canal 97224 DUCOS
— Par Roland Sabra —
Des voix se sont élevées en Martinique pour que soit débaptisée la rue Blénac à Fortde-France. Gouverneur Général de la Martinique, il a fourni des informations à Colbert pour la rédaction de la première version du code Noir.