Par LaMarmotte
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Et si on aidait l’Etat à gérer les abus liés au chômage partiel ? Depuis début avril, 25% des salarié·e·s du privé sont au chômage partiel sur décision de leur employeur, mais combien sont contraint·e·s de travailler en réalité ?
Skypéro, vendredi 3 avril. Rapide tour de table fenêtres Zoom. « Qui bosse encore ? Qui est en chômage partiel et bosse encore ? » Elles·ils sont plusieurs. Je ne dis rien. On rigole et on acquiesce. On est plutôt bosseurs et bosseuses, « bons soldats ». Le Skypéro touche à sa fin.
Mais en fait, c’est scandaleux ! Sur le moment je n’ai rien dit. Le lendemain matin, je me lève tôt parce que j’y repense. Quelques recherches Google, un article sur Capital.fr, un autre sur LCI. Un troisième sur Libération trouvé en rédigeant cet article. Des témoignages anonymes. J’aurais dû interpeller mes ami·e·s. Je le regrette. J’aurais voulu partager mon raisonnement :
Le chômage partiel n’est pas une aide forfaitaire de principe pour les entreprises.
Le chômage partiel permet d’aider une entreprise qui se retrouve avec une activité (presque) nulle à survivre en prenant en charge une partie des salaires.