La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur
D’autant plus isolés que, pour certains, leurs proches se situent à des milliers de kilomètres, et que, parfois, ils sont arrivés il y a si peu dans l’Hexagone qu’ils n’ont pas eu le temps de prendre leurs repères. Les étudiants ultramarins installés en métropole en bavent plus que d’habitude depuis le début du confinement instauré pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. A quelles aides ont-ils droit ? Quand pourront-ils rentrer chez eux ? Les compagnies aériennes maintiendront-elles des tarifs accessibles lorsque les liaisons pourront reprendre ? Ces questions qui les tenaillent, nous les avons posées à Annick Girardin, ministre des Outre-mer.
Tout d’abord, pouvez-vous nous dire à combien est estimé le nombre d’étudiants ultramarins en métropole, y compris les primo-arrivants ?
Il n’existe pas de liste officielle des étudiants ultramarins dans l’Hexagone, parce que, en France, on ne recense pas les étudiants selon leur région d’origine. L’estimation moyenne tourne autour de 40.000 étudiants ultramarins résidents en métropole. Cette estimation se base à la fois sur les 12.000 étudiants bénéficiaires du passeport mobilité études de l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom) et sur les remontées des différentes collectivités.

La crise sanitaire va accentuer deux tendances fortes de l’évolution monétaire de ces dix dernières années : le gonflement des dettes publiques et le bas niveau des taux d’intérêt. Dans tous les pays développés, les Etats ont pris des mesures massives de soutien de la population ou de l’activité ; les déficits publics qui en ont résulté ont été financés sans difficultés à des taux d’intérêt très faibles pour la plupart des pays, sauf pour certains pays de la zone euro. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? La mise en œuvre de politiques d’austérité pour réduire ces dettes publiques serait économiquement et socialement désastreuse. Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques. Sont-elles réalistes ?
Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.
Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.
Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.
Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un un cri d’alarme sur les conséquences du Covid-19 en termes d’alimentation. La famine pourrait menacer deux fois plus de personnes fragilisées, à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale.
Les dix prochaines années seront sans doute «une décennie décisive» pour la liberté de la presse, alerte RSF, la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur.
Marie Rose Moro et Julia Kristeva proposent, en coécrivant ce livre, une réflexion sur un sujet encore peu pensé : le besoin de croire.
La présidente de l’association Parents et féministes, Amandine Hancewicz, a répondu à vos questions.
— Par
Le 5 avril
Malgré le confinement ce mois d’avril sera très religieux, entre les pâques juive, catholique et orthodoxe, ainsi que le ramadan pour les musulmans. Des siècles de matérialisme n’ont pas fait disparaître un besoin qui apparait fondamental à l’être humain. Mais quand chacun a sa croyance, finit-on par croire n’importe quoi ?
Éric Cantona est le héros malgré lui de « Dérapages », la nouvelle série sociale de Arte inspirée de « Cadres Noirs » de Pierre Lemaître. Elle est diffusée les 23 et 30 avril sur Arte, et déjà entièrement disponible sur arte.tv.
Cette pandémie a mis en évidence et même amplifier nos insuffisances sanitaires et nos difficultés à agir ensemble dans le sens du bien commun.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourrir le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton et mises en ligne d’abord sur le site La Pensée Écologique.
— Propos recueillis par Camille Bordenet —
e Kader Attou
— Par Agnès Leclair —
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Le chômage partiel est-il une solution à l’annulation des festivals d’été ?
TRIBUNE – Accusé par Jean-Luc Mélenchon de soutenir la mise en place d’un « gouvernement d’union nationale », le secrétaire national d’Europe Écologie – Les Verts, Julien Bayou, lui répond dans une
Dans ce contexte où la pandémie du Covid-19 met en extrême danger le monde, et la Guadeloupe dans le monde ; au-delà de la peur bien compréhensible et du besoin sécuritaire du plus grand nombre, il faut s’exprimer. Réfléchir et agir par soi-même, sans s’en remettre à la seule parole présidentielle française.