Le 11 mars 1990 des Mohawks de Kanesatake, Canada, érigent une barricade symbolique contre l’agrandissement du terrain de golf d’Oka, ce qui conduira à la crise d’Oka.
La crise d’Oka est un événement politique marquant qui opposa les Mohawks au gouvernement québécois puis canadien, durant l’été 1990 (11 juillet – 26 septembre). La crise demandera l’intervention de l’armée canadienne après l’échec d’une intervention de la police provinciale québécoise. Les Mohawks, (en mohawk Kanien’kehá:ka, historiquement Agniers) sont l’une des Six-Nations iroquoises, lesquelles sont, d’ouest en est : les Tuscaroras, les Sénécas (Tsonnontouans), les Cayugas (Goyogoins), les Onondagas (Onontagués), les Oneidas (Onnéiouts) et les Mohawks.
Depuis quelque temps les relations entre Mohawks et Québécois allochtones sont tendues à Oka. Des conflits s’éternisent au sujet du zonage et de la construction. La ville veut imposer ses règlements sur tous les terrains à Oka mais les Mohawks n’acceptent pas sa juridiction. Un projet s’organise pour construire un centre de désintoxication pour autochtones et un groupe de citoyens s’y opposant se mobilisent. Plusieurs interventions policières d’envergure ont aussi lieu dans les communautés mohawks dans l’année avant la crise.