— Communiqué association PUMA —
‘’Il n’est point besoin d’espérer réussir pour entreprendre’’
Bien qu’elle ne soit pas parvenue à convaincre de la justesse de sa position, l’association écologique PUMA, acronyme de ‘’ Pour Une Martinique Autrement ‘’ partage avec les populations de l’île sa fierté d’avoir saisi en référé la justice administrative du problème de l’approvisionnement en eau que rencontre, et, apparemment, rencontrera encore longtemps une grande partie des martiniquais.
Nous ne pouvons que regretter respectueusement cette décision de justice où, au nom du peuple français, le juge des référés estime, d’une part, qu’il n’y a pas d’urgence à réparer la canalisation de 800 à Séguineau et rejette notre demande sans prise en considération de l’ensemble de nos arguments, en particulier ceux soulignant l’impérieuse nécessité, en droit comme en fait, d’une réparation immédiate, d’autre part, nous condamne à rembourser à la CTM la somme de 750 € au titre de ses frais d’avocat pourtant déjà financés sur fonds publics via le budget de la collectivité. Maigre consolation : la demande de la CTM tendant à notre condamnation à une amende pour procédure abusive au taux maximal de 3000 euros a été rejetée.

Le déchoukaj des deux statues de Victor Schœlcher le 22 mai 2020 en Martinique par des militants, est révélateur de tensions profondes, issues des périodes esclavagiste et coloniale.A –
Alors que le secteur est à l’arrêt depuis près de six mois, les organisations souhaitent une « évolution des règles sanitaires » pour pouvoir accueillir du public et ont plaidé leur cause au ministère de la culture mercredi.
L’exigence envers toujours plus d’inclusivité crée de fortes tensions entre certains défenseurs de la cause des transgenres et celles qui s’inquiètent de conséquences négatives sur les droits des femmes, accusées de transphobie. Jusqu’à conduire à des situations ubuesques.
L’institution met en cause la gestion frauduleuse et souvent illégale de centaines de millions de dollars d’aide offerts par le Venezuela entre 2008 et 2016.
Cénacle du festival culturel de Fort-de-France Juillet 2020-07-02
Lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, leur taux de mortalité est réduit de moitié, une étude parue dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS)
La pandémie de Covid va renforcer les disparités raciales et ethniques Alors qu’en France les travailleurs originaires d’Afrique et d’Asie connaissent un taux de mortalité plus élevé, les deux économistes appellent à une « désinvisibilisation » des minorités dans la statistique publique La pandémie de Covid19 accroît les inégalités face à la mort de façon abyssale. L’Insee montre que, en France, entre mars-avril 2019 et mars-avril 2020, les décès des personnes nées en Afrique du Nord ont crû de 54 %, et de 91 % pour celles nées en Asie. Pour les personnes nées en Afrique subsaharienne, l’augmentation atteint 114 % ! Dans le même temps, les décès ont augmenté de 22 % pour les personnes nées en France, ce qui est proche de la surmortalité observée pour celles originaires du continent américain, des autres pays européens ou d’Océanie.
La rigueur et la recherche permanente de la vérité conduisaient souvent Edouard Delépine à l’insatisfaction et l’autocritique. On pourrait lui appliquer le mot de Benjamin Constant : « constant dans l’inconstance ». Les anticolonialistes qui n’ont jamais voulu remettre en question les vérités de leur jeune âge n’ont pas compris l’évolution politique d’Edouard Delépine. Ils ne se sont pas aperçus qu’en gardant les utopies des années soixante, ils n’avaient pas cessé d’être eux-mêmes de parfaits assimilationnistes. Cette évolution rappelle la décision de Christiane Taubira, en 1983, de tourner le dos à l’indépendance. La future garde des Sceaux prenait acte de l’évolution de la société, des échecs de la décolonisation en Afrique et de l’avènement de la décentralisation en outre-mer.
Je reconnais votre travail, votre engagement pour la santé spirituelle et le bien-être des membres de vos églises. Je sais que le pays aurait été différent sans votre engagement spirituel. Je crois que beaucoup d’entre vous ont fait une différence dans la vie de nombre de familles. D’ailleurs, je garde à l’esprit que si je suis encore là, dans cette vie, c’est en partie grâce à vos soins, vos conseils, votre confiance, votre patience avec moi dans des moments où j’en avais grandement besoin. Je suis aussi conscient de la difficulté de votre mission et je suis persuadé que vous n’êtes pas tous indifférents à ce qui se passe dans le pays.
Lors de la scène d’ouverture, un homme fume le cigare, à moins que ce ne soit le vent qui le consume. Des vagues s’abattent en gerbes blanchies d’écume sur le Malecon (la jetée) qui protège La Havane. Dans le dernier plan, le même homme fume toujours un cigare incandescent. L’eau monte jusqu’au seuil des maisons. Les vagues sont devenues plus grosses. Est-ce à dire que la situation de Cuba a empiré ? Hubert Sauper ne nous dit rien. Il filme, un peu en retrait de son sujet, comme s’il redoutait d’être pris dans le dispositif spéculaire qu’il dénonce. Difficile de savoir, à la vision de ce documentaire poétique et déambulatoire, ce qu’il pense de la situation de l’île qu’il situe au croisement d’une « fake news » et d’une utopie. S’il regrette l’épopée castriste. S’il applaudit à la réouverture des relations diplomatiques avec les États-Unis.
Une reprise «pas sereine pour les familles» : à l’approche d’une rentrée des classes encore lourde d’incertitudes sanitaires, la Confédération syndicale des familles (CSF) a alerté ce mardi sur l’augmentation des dépenses de rentrée scolaire, évaluée à 6,2% par rapport à 2019.
Avec Dulamjav Enkhtaivan, Aorigeletu, Norovsambuu Batmunkh
La pandemia ha afectado y sigue afectando cada día la vitalidad y el desarrollo del teatro latinoamericano y caribeño y arriesga la supervivencia de valiosas agrupaciones. Funciones y festivales han debido cancelarse y los ensayos se han suspendido. Mientras grupos y artistas generan iniciativas virtuales para sostener la actividad creadora y la comunicación con el público y con sus colegas de todas partes, con eventos, maratones, monólogos, paneles y talleres en línea, como impulso vital para impedir que el teatro muera, muchos gobiernos neoliberales, carentes de políticas culturales humanistas e indiferentes a la necesidad de preservación y afirmación de la identidad de sus pueblos, dan la espalda a la cultura y a sus artistas.

Les chiffres officiels rendus publics ce lundi par la Délégation aux victimes montrent
« Le créole représente à mes yeux plus qu’un simple procédé pédagogique, mais un moyen d’opérer la réconciliation avec nous-mêmes, susciter le respect de nous-mêmes, gage du respect des autres… Ce que je défends dans ce livre, c’est, au-delà d’un vrai bilinguisme, l’unité et la solidarité nationale sans quoi il n’y a pas de vrai développement.» (Pradel Pompilus : « Manuel d’initiation à l’étude du créole », Éditions Impressions magiques, Port-au-Prince, 1983.)
Compte tenu des restrictions gouvernementales concernant la pandémie de coronavirus, et les mesures sanitaires devant être appliquées dans la pratique de la randonnée pédestre, et en accord avec les recommandations de la Fédération Française de Randonnée Pédestre; nous nous voyons dans l’impossibilité de maintenir l’édition 2020 du festival international de la Randonnée Pédestre de la Martinique, prévue initialement dans le courant du mois de Juin 2020.
Percussionniste, enseignant en tambour, griot de la tradition, Alfred Varasse poursuit son engagement de militant en faveur de l’instrument et du patrimoine, nous invitant à une relecture de notre histoire, avec le tambour martiniquais au centre du discours, au cœur même du débat. Il revient sur son parcours de musicien et nous témoigne son engagement qui n’a en rien changé, sinon évolué, pour plus de place encore pour ce mythique instrument, au sein de la société martiniquaise et, plus largement, antillaise.
— Par Mouna El Mokhtari —
« Le rebond de l’épidémie de coronavirus aura entraîné avec lui une nouvelle flambée d’un mal auquel la jeunesse française n’est que trop habituée : il fallait manifestement un bouc émissaire, les jeunes feront bien l’affaire. Depuis quelques jours, on endure alors tribunes et interventions qui condamnent la jeunesse, se complaisent dans des commentaires faciles ou se targuent de la raisonner, oubliant manifestement que les jeunes aussi lisent les journaux et regardent la télévision. Qu’on nous permette aujourd’hui une réponse à nous, jeunes gens qui soufflons pour la plupart nos vingt-cinq premières bougies et qui, malgré la diversité de nos profils et de nos fonctions, sommes ces jeunes, si souvent jugés responsables des maux de notre société.
Le vol 708 West Caribbean Airways (code : YH 708) de la compagnie aérienne colombienne West Caribbean était un vol charter, affrêté par l’agence de voyages martiniquaise Globe Trotters de Rivière-Salée. Après avoir décollé de l’aéroport international de Tocumen (PTY), à Panama le 15 août 2005, il était en route pour Fort-de-France quand il s’est écrasé dans une région montagneuse de l’ouest du Venezuela, appelée serranía de Perijá, aux premières heures du mardi 16 août 2005. Les 160 personnes à bord, 152 passagers martiniquais qui rentraient d’une semaine de vacances au Panama et les huit membres d’équipage colombiens ont été tués. Cet accident fait partie de la « série noire » de l’été 2005, au cours duquel un autre accident aérien majeur, celui du vol 522 Helios Airways, s’était produit en Grèce, le 14 août.