Roland Sabra

Tous Créoles ! En avant pour une créolité dynamique

— Par Rodolf Etienne, Journaliste – Auteur, Traducteur —
tous_creoles_caEn 2007, en Martinique, une nouvelle association créole voyait le jour. Depuis, à travers une multitude de manifestations, en Martinique comme à Paris, la structure a trouvé sa juste place dans le paysage local et national autour de l’identité créole antillaise.
Rodolf Etienne, Journaliste – Auteur, Traducteur

L’association Tous Créoles ! n’a jamais dévié de son premier objectif : intégrer toutes les composantes de la société civile martiniquaise autour d’un concept commun, la créolité. Ils étaient une soixantaine, issus de toutes les composantes de la communauté créole antillaise, Noirs, Mulâtres, Indiens, Chinois, Békés, Syro-libanais, mais aussi Métropolitains et Africains a adopté la créolité comme démarche de vie et de pensée. Ils se réunirent donc pour donner du sens à leur crédo: “Mieux Vivre ensemble!”. Le but était dès lors clair: contribuer à l’édification d’une communauté créole apaisée, solidaire et affranchie de tout sectarisme. Autre aspect non négligeable de la philosophie prônée par les membres fondateurs de l’association Tous Créoles!: contribuer de façon vigilante et par tous les moyens à la défense des droits de l’Homme, à la lutte contre toute expression ou manifestation de racisme, de xénophobie ou de discrimination de tous ordres.

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Les Fables de La Fontaine : les 10, 11 & 12 décembre 2015 au TAC à 19h 30

— Dossier de presse —

les_fables_de_la_fontaineMISE EN SCÈNE : William Mesguich
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : Charlotte Escamez
COSTUMES : Alice Touvet
SCÉNOGRAPHIE : William Mesguich et Mathieu Courtaillier
LUMIÈRES : Mathieu Courtaillier
SON : Julien Ménard
VIDÉO : Mathieu Courtaillier et Arnaud Maillard

SPECTACLE FAMILIAL, à partir de 6 ans
Tout commence lorsque Louis XIV demande à Jean de La Fontaine d’écrire un spectacle en vers. Les animaux prennent vie et Les Fables de La Fontaine se construisent devant nous.
Une cigale chantante, un lièvre italien, un coq texan, l’amour et la folie qui jouent une dernière partie de tennis…
Les univers se mélangent pour laisser place au jeu, au rire, à la poésie, et faire entendre, encore, et toujours, les plus belles morales du monde.
Les petits comme les grands découvrent une mise en scène vivante, drôle et qui s’offre avec grâce à la fantaisie théâtrale d’aujourd’hui…

Se passionner pour les Fables de La Fontaine
C’est vouloir explorer les méandres de l’âme et du coeur humain. C’est jouer à se faire peur. C’est aussi avoir vraiment peur.

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Régionales : la droite en tête à la Réunion, duels de gauche aux Antilles-Guyane

—- D’après AFP —

regionales-2015-97En Outre-mer, les candidats sortants se positionnent plutôt bien avant le deuxième tour. La gauche domine largement les scrutins à l’exception de la Réunion.

Front national partout en France. Front national nul part outre-mer. Là, l’affrontement droite-gauche persiste. Parfois, le duel concerne même deux partis de gauche. Une situation qui détonne à la vue des résultats en france métropolitaine. Quatre territoires d’outre-mer votaient pour les régionales , un scrutin ouvert au niveau national par la Réunion dans l’océan Indien, trois heures avant l’Hexagone, et qui s’est clos avec la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique dans la nuit de dimanche à lundi.

Guadeloupe : le duel de gauche

C’est une situation assez particulière dans l’île . Les batailles de partis semblent délaissées. Les critiques se concentrent vers un homme : Victorin Lurel , ancien ministre de l’outre-mer au sein du gouvernement Valls, qui peut se targuer d’une mainmise sur la région Guadeloupe depuis plusieurs années, y compris après sa sortie du gouvernement. Certains observateurs pensaient que le faible taux de participation en Guadeloupe (47,21% contre 49,81 % en 2010) profiterait à au président PS de région sortant, au détriment de son challenger, Ary Chalus (DVG), qui a réuni ce « front anti-Lurel » dans une liste d’ouverture, mais il n’en a rien été.

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Au Venezuela, la déroute du pouvoir

— Par Marie Delcas —

deroute_maduroLa défaite du pouvoir vénézuélien aux élections législatives a pris des allures de déroute. Dimanche 6 décembre, au terme d’une journée électorale marquée par une très forte participation (74,25 %), l’opposition a emporté 99 des 167 sièges de l’Assemblée nationale monocamérale. Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), la formation de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) et de son successeur Nicolas Maduro, n’en conserve que 46. Vingt‐deux sièges sont encore en dispute, alors que 96 % des voix ont été comptabilisées. Selon la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena, les résultats définitifs devraient être annoncés dans les prochaines heures ou les prochains jours.

Toutefois, les résultats d’ores et déjà confirmés par le CNE ont dépassé les calculs et les espoirs des opposants les plus optimistes. « Nous avons fait l’histoire », a proclamé Freddy Guevara, porte-parole de la coalition d’opposition, la Table de l’unité démocratique (MUD).

Immédiatement après la proclamation officielle du score, tard dans la nuit, le président Maduro est apparu à la télévision pour reconnaître la victoire de ses adversaires et appeler ses compatriotes à accepter « les règles du jeu et de la démocratie en paix et dans le calme ».

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La sociologie excuse-t-elle les terroristes ?

— Par Xavier Molénat —

Au Sénat, le jeudi 26 novembre, le sénateur communiste Christian Favier a demandé à Manuel Valls quelles politiques publiques il comptait mettre en œuvre après les attentats du 13 novembre « pour que toute la jeunesse, sans discrimination ni stigmatisation, puisse redonner sens à sa vie, reprendre confiance en son avenir et renouer avec l’espoir d’une vie meilleure ». Ce à quoi le Premier ministre a répondu qu’il fallait bien entendu « mener une lutte implacable contre [la] radicalisation ». Il a cependant ajouté sur un ton véhément, reprenant des propos qu’il avait déjà tenu la veille à l’Assemblée nationale : « Mais moi je vous le dis : j’en ai assez de ceux qui cherchent en permanence des excuses et des explications culturelles ou sociologiques à ce qu’il s’est passé » (à 4’40 dans l’extrait audio ci-dessous).

Une rhétorique vieille de 15 ans en France
Le propos n’a, hélas, rien d’original. Voilà plus de quinze ans que revient régulièrement dans la bouche des responsables politiques et de certains journalistes l’argument selon lequel la sociologie – et les sciences sociales en général – « excuseraient » les comportements les moins acceptables en mettant en évidence le poids des déterminismes sociaux, tendant à nier par là le fait que les individus sont responsables de leurs actions.

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« La traversée », de Xavier Orville, avec Lucette Salibur

— Par Roland Sabra —
affiche_traverseeC’est un conte réaliste entre lumières vives et ombres noires au moment où le jour le dispute encore à la nuit. Elle est seule dans le creux du tronc d’un arbre de vie, desséché dont les branches portent les portraits des figures de sa vie. Elle nous dit la solitude et la misère d’existences qui peinent à être au monde sous le poids de dominations qui durent et qui perdurent de si loin qu’on en connaît plus le pourquoi mais dont on souffre encore et en corps le comment. Sans fin. Jusqu’à présent. Elle ira vers les autres, ses sœurs de douleurs. Ces vies en souffrances ce sont celles de six femmes d’un ici repérable à un lieu que l’on pourrait croire précis et localisable mais qui par ce qu’elles disent outrepassent nos petites frontières, qu’elles soient géographiques ou sociales. Elles disent haut et fort ce qui a été tu pendant tant de siècles. Elles disent la pauvreté et l’oppression. Elles appellent à la solidarité. Et c’est une enfant, Chloé, la verdoyante, l’herbe naissante, la déesse des moissons à venir en grec ancien, qui les invite à une traversée vers un monde où elles pourront être non seulement écoutées mais entendues, un monde dans lequel les chants du malheur ignoré se métamorphoseront en espérances et assurances d’accomplissement.

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L’utopie refondatrice

Ali Babar Kenjah

utopie_refondatriceJe n’ai pas choisi Marcelin Nadeau contre Serge Letchimy, ni contre quiconque d’autre. Je ne pratique pas le culte de la personnalité. Je n’ai que respect, amitié et considération pour ces deux soldats de la cause Martiniquaise. Je n’ai aucune raison d’opposer ces deux hommes brillants, totalement engagés et dévoués à la cause de leur peuple. De même que je tiens dans la plus haute estime Garcin Malsa et Jean-Philippe Nilor, ainsi que tous ceux, toutes celles qui honorent le mandat qui leur a été confié. Certes, je partage avec Serge Letchimy une histoire personnelle qui doit beaucoup à l’extraordinaire lucidité politique d’Aimé Césaire. Mais l’Histoire ne regarde pas dans le rétroviseur et si le génie poétique de Césaire est inscrit à jamais au plus haut du patrimoine de l’humanité, son projet politique porte la marque de son temps : celui où il lui a fallu, contre tous les modèles importés, inventer un forme originale de décolonisation, tracer un chemin nôtre vers la Responsabilité et la Dignité. La mise en place de la CTM incarne la vision césairienne d’une forme d’autonomie qui n’absolve pas la France de ses responsabilités historiques vis-à-vis des descendants d’Africains déportés et esclavagisés sur notre terre.

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Street-art : à Aubervilliers, une exposition en plein air pour la défense de la planète

cop21_street_artÀ l’occasion de la COP21, des street-artists ont investi la station de métro Fort d’Aubervilliers sous l’égide de l’association Art en Ville. Objectif : sensibiliser la population sur l’état d’urgence climatique.

Quand l’art se met au service de la planète. Alors que la COP21 s’achève le 11 décembre à Paris, la station de métro Fort d’Aubervilliers (93) est devenu le repère de street-artists engagés.

Sous l’égide de l’association Art en Ville et de son fondateur Olivier Landes, sept graffeurs exposent des œuvres sur le thème de l’écologie. Si certains artistes ont utilisé les abris bus en guise de support, d’autres ont préféré dessiner à même le sol, à l’image de Michael Beerens. Ce street-artist de 31 ans a choisi comme sujet l’océan et a imaginé, à quelques mètres de la sortie du métro, un gigantesque cercle bleu rempli de poissons.

Quelques mètres plus loin, le collectif EvazéSir a peint sur l’un des abri bus une femme cultivant son jardin, avec pour ambition de soutenir l’agriculture solidaire et responsable. Sur un autre, le street-artist Steve Pitocco a dessiné des oiseaux resplendissants de couleurs.

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Carnation et incarnation au théâtre vues par Patrick Chamoiseau

patrick_chamoiseauCet article a été initialement publié sur africultures.com, que nous vous invitons à visiter.

Patrick Chamoiseau, célèbre écrivain martiniquais, prix Goncourt pour Texaco en 1992, l’un des représentants de la Créolité avec Raphaël Confiant et Jean Bernabé, disciple inconditionnel d’Édouard Glissant, est indéniablement plus connu pour son œuvre romanesque que pour son œuvre théâtrale. Beaucoup ignorent en effet que l’auteur de Solibo le magnifique et Biblique des derniers gestes est aussi dramaturge. Ses pièces témoignent de l’intérêt de l’écrivain pour le conte, la langue créole ainsi que de son engagement politique contre le colonialisme et le néo-colonialisme : il s’inspire du théâtre grec antique avec sa première pièce écrite en 1975, une adaptation d’Antigone de Sophocle transposée dans le contexte indépendantiste martiniquais des années 70 ; il oppose les représentantes de la tradition orale antillaise et occidentale avec Manman dlo contre la fée Carabosse publiée en 1982; il confronte les croyances populaires antillaises au rationalisme cartésien dans Un dimanche avec un dorlis, pièce jouée en 2004 au festival d’Avignon dans une mise en scène de Greg Germain. Son théâtre offre aussi des réflexions sociologiques et politiques sur le monde du théâtre aujourd’hui, comme en atteste sa dernière pièce Audition sur l’esclavage, écrite en 2005 et encore inédite, où Chamoiseau s’interroge sur la couleur de peau au théâtre, sur le lien problématique entre carnation de l’acteur et incarnation du personnage.

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« Traversée » de Xavier Orville

Au Tropiques-Atrium Vendredi 04 décembre à 2015 20 h

affiche_traverseeIl y a vingt ans Xavier Orville répondait à une commande de Lucette Salibur. Elle propose aujourd’hui une nouvelle version de ce texte où elle se place sous l’angle d’approche d’une conteuse pour nous présenter un conte musical aux accents poétiques.

Les personnages de ce conte dramatique disent leur angoisse face à la solitude. Ils constituent autant d’îlots de mal vivre, depuis que l’indifférence en grand a fait son nid dans le coeur des hommes.
Alors la vieille -celle qui vit avec les guêpes dans le creux de l’arbre foudroyé- fait le pari d’aller frapper à tous les coeurs pour réparer la panne d’amour et rouvrir les portes de la solidarité. Les femmes écoutent incrédules, la rumeur de cet avènement… Il n’est pas sans signification que ce soit une enfant qui les invite à entreprendre la Traversée…

Traversée a été jouée par le théâtre du Flamboyant de la Martinique en octobre 1995 et présentée au Festival des francophonies à Limoges.

Xavier Orville : 1932 -2001

Xavier Orville est né le 3 janvier 1932 à Case-Pilote, en Martinique.

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La culture force majeure de l’économie

— Par Victor Hache —

culture_&_ecoLe deuxième panorama de l’économie de la culture et de la création souligne l’importance d’un secteur qui a généré en 2013 près de 84 milliards d’Euros et 1,3 millions d’emplois.

99% des Français écoutent de la musique. Ce chiffre révélé par le deuxième panorama de l’économie et de la création réalisé par le cabinet Ernst & Young et France Créative, confirme l’intérêt que le public porte à la musique dont l’activité est un atout majeur au cœur de la création culturelle.

Le secteur de la musique (qui doit faire face à la crise et au recul du soutien public aux activités culturelles, parvient à créer de la croissance (marché de 8 milliards d’euros, +5, 8% de revenus entre 2011 et 2013) et compte 240 000 emplois. Des emplois non délocalisables qui «attirent les jeunes» précise l’étude, notamment dans les domaines du spectacle vivant liés aux musiques actuelles (édition, production, audiovisuel, fabrication d’instruments, etc…). Véritable poids lourd de l’économie, la culture occupe une place de choix grâce au numérique qui accompagne nos pratiques culturelles. On note ainsi qu’un Français sur deux joue aux jeux vidéos, qu’ils écoutent la radio 2h56/jour ou regardent la télé 3h45/jour.

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Opéra. La passion du sang et de la mort

— Par Maurice Ulrich —
L’Opéra Garnier de Paris propose, en les enchaînant l’un à l’autre, « le Château de Barbe-Bleue », de Bartok, et « la Voix humaine », de Cocteau 
et Poulenc, sous la direction d’orchestre d’Esa-Pekka Salonen et dans la mise en scène de Krzysztof Warlikowski. Une réussite.

Bartok achève la composition du Château de Barbe-Bleue, son seul opéra sur le livret de son ami Béla Balazs, en 1911. Assez mal reçu, il ne sera joué pour la première fois qu’en 1918. Sans doute ce huis clos en enfer de deux personnages ne correspond pas vraiment à ce qu’on pense alors de l’opéra. Il y a ici beaucoup d’instruments de torture, beaucoup de sang sur les bijoux, sur les fleurs. Une dizaine d’années auparavant, Octave Mirbeau avait publié le Jardin des supplices, cette terrifiante promenade d’un couple amoureux dans le raffinement esthétique de l’horreur. Au moment où Bartok compose, la psychanalyse est encore balbutiante. Avec l’ouverture, l’une après l’autre, des portes du château, c’est pourtant dans l’inconscient de Barbe-Bleue que l’on semble entrer. À moins que ce ne soit dans celui de Judith, la femme amoureuse qui l’a rejoint dans sa demeure glacée où jamais le soleil ne pénètre.

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« Apocalypse » le nouvel album de Factor Will

— Dossier de presse —

apocalyspeOriginaire de Martinique, avec un père musicien, FACTOR WILL baigne dans le milieu de la musique depuis son plus jeune âge. Il grandit dans une cité de Fort-de-France, vivier de nombreux artistes.
Il commence par pratiquer le piano et la guitare. Éclectique dans ses gouts musicaux, son style s’affine au fur et à mesure des années pour se définir comme musicien Reggae-Dancehall, mais sans oublier ses racines en interprétant encore du zouk : FACTOR WILL est martiniquais, mais avant tout, caribéen !
La musique a toujours été pour lui un moyen de défendre des messages positifs. Son respect pour les générations précédentes qui l’ont initié et lui ont permis d’évoluer dans le milieu de la musique, l’ont tout particulièrement aidé à se construire en tant que personne, mais aussi en tant qu’artiste.
Il fait ses premiers pas très jeune sur scène (sound system et fêtes de quartiers). En 1993, après l’écoute du premier album de Mc Janik , il décide d’écrire ces propres textes. Sur la scène Reggae-Dancehall antillaise depuis 1995 à l’âge de 14 ans, son parcours, déterminé dans l’underground et ses participations à de nombreuses compilations, l’ont conduit à son deuxième album solo en 2009 « My Life », original et plein de bonnes « vibes ».

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Déclaration de la CARICOM sur les changements climatiques

caricomNous, chefs d’État et de gouvernement des États-membres de la CARICOM, lors de notre trente-sixième Réunion Ordinaire de la Conférence des Chefs de Gouvernement de la Communauté Caribéenne (CARICOM) à la Barbade, du 2 au 4 juillet 2015,
=>Reconnaissons que le changement climatique constitue une menace imminente et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines et la planète, exigeant par conséquent d’être traitée sans plus attendre par toutes les Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (la Convention) ;
=>Admettons que le caractère global du changement climatique exige une coopération optimale de tous les pays ainsi que leur participation à une réponse internationale efficace et adéquate, dans l’optique d’accélérer de toute urgence la réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
=>Réaffirmons le cas particulier des Petits États Insulaires en Développement (PEID) compte tenu des vulnérabilités qui leur sont propres face aux effets néfastes du changement climatique, reconnu par la Convention et par la communauté internationale lors de multiples forums depuis la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992

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Films primés aux Rencontres Cinéma Martinique 2015

Samedi 5  Décembre  à 18h & Mardi 15  Décembre  à  19h. Salle Frantz Fanon

un_caillou_&_des_hommes1ère  Edition : Compétition de documentaires  caribéens

En présence des Réalisateurs : Fabienne Kanor et Wally Fall

Samedi 5  Décembre  à 18h

Mention spéciale du Jury : Des cailloux et des Hommes. Un film de Fabienne et Véronique Kanor

 Un jour, ils sont sortis du chemin pour s’approcher du crack. Ils l’ont fumé, ils l’ont aimé mais le caillou leur a tout volé : foyer, santé, métier, argent, dignité …
Le crack, cette drogue à base de cocaïne, fait des ravages aux Antilles, particulièrement en Guadeloupe et en Martinique. Les deux réalisatrices ont passé un mois et demi de tournage en Guadeloupe et sont allés à la rencontre des victimes de cette addiction au crack. Elles ont posé leur caméra, écouté les témoignages des toxicomanes, de thérapeutes, de membres de la famille. Sans juger, sans accabler. Il en résulte un documentaire fort, parfois émouvant.


La 1ère

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En présence de Fabienne Kanor

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Mardi 15  Décembre  à  19h

Grand Prix du Meilleur documentaire Caribéen   

Ceew Mi – L’Horizon n’appartient à personne

Un film de Wally Fall                           

En 2012  , l’auteur suit son père qui va au Sénégal dans un contexte électoral tendu .

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Sargasses, Économie Bleue, Économie Verte & les 50 pas géométriques

 Conférence Débat le 02 Novembre 2015 à 18 h à l’OMCL  à Sainte-Anne 

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avec le Sénateur GUERRIAU ,expert sur la question des Outre-Mer,

L’économie bleue pour voir la vie en vert

Il y a de quoi être sarcastique en effet : détruire la Planète coûte moins cher que d’essayer de la préserver. C’est aberrant mais c’est bien l’amer constat qu’a fait Gunter Pauli. L’ancien président d’Ecover est bien placé pour le savoir.

L’économie verte, si elle est pleine de promesses, se déploie bien trop souvent au détriment de l’environnement, pour satisfaire les besoins d’une population aux dépends d’une autre.

L’entrepreneur en a pris pleinement conscience lorsqu’il s’est aperçu que les produits de son entreprise Ecover, s’ils avaient un impact moindre sur la pollution des eaux contribuaient quand même à la déforestation et produisaient des déchets !

Car en effet, comme l’explique Pauli lors d’une conférence Ted au Japon en 2009, lorsque les gros lessiviers comme Procter & Gamble, Henkel et Unilever se sont approprié la formule plus écolo des lessives Ecover, cela eut un écho retentissant à l’autre bout de la planète, en Indonésie.

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Lettre ouverte des artistes à Marine Le Pen

— Par un collectif d’artistes —

lettre_ouverteMadame,

Que vous preniez la plume pour vous adresser aux artistes quelques jours à peine après les actes terroristes qui ont frappé nos valeurs et nos modes de vie ne nous donne aucune illusion sur vos intentions à notre égard. Tout est incompatible entre nous et seuls les intrigants, les traîtres et les crédules pourront croire un instant que la liberté de création a un sens pour le parti qui est le vôtre.

N’imaginez pas non plus une seconde que nous ne soyons pas conscients que notre société souffre de misère morale et que les victimes du 13 novembre demandent justice. A cette différence près que vous pensez «assainir» notre pays et lui redonner le goût du courage et de l’audace en fermant portes et fenêtres alors que nous pensons, à l’opposé, qu’il faut les ouvrir pour aérer nos esprits troublés au point que certains voient en vous un recours.

Nous travaillons et créons en France mais ici comme ailleurs, la liberté de création c’est d’abord l’ouverture à l’autre, celui qui n’est pas moi mais qui est égal à moi, quelles que soient sa couleur de peau, sa nationalité ou sa religion.

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Changement climatique dans la Caraïbe : les initiatives innovantes

oecsLes instances caribéennes ont mis en place des plans d’actions sur la question du changement climatique.

ORGANISATION DES ÉTATS DE LA CARAÏBE ORIENTALE (OECO)
La protection de l’environnement dans le cadre du développement durable des Petites Antilles est une priorité stratégique que les pays ont formalisée au travers de la Déclaration de St George sur la durabilité de l’environnement, signée en avril 2001 par les Ministres de l’Environnement de l’OECO.
Révisée en 2006, la Déclaration de St George définit les grands principes qui guident l’action de l’OECO en faveur de l’Environnement. Le Principe n°8 légitime l’action de l’Organisation par rapport aux causes et à l’impact du Changement climatique.
Baptisé Réduire le risque sur le capital naturel et humain résultant du changement climatique (RRACC), le premier projet de l’OECO en réponse à ce phénomène a été officiellement lancé le 13 juillet 2011 à Sainte-Lucie.
Il vise à accroître la capacité de réponse à long-terme aux impacts du changement climatique des pays l’OECO, tout en renforçant leur résilience au travers d’actions de terrain. Le projet a été financé par USAID (Plan international USA) à hauteur de 14,5 millions de dollars américains.

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Patrimoine naturel de la baie de Fort-de-France : une petite avancée

—Par le  Collectif « Préservons le patrimoine naturel de la baie de Fort-de-France » —

port_de_fdf_vue_airLe collectif « Préservons le patrimoine naturel de la baie de Fort-de-France » prend note,  qu’après avoir épargné les coraux pour la première phase d’extension du terminal de la Pointe des Grives, le Grand Port Maritime de la Martinique annonce être en mesure de préserver les récifs coralliens également pour la seconde phase prévue en 2016.
Ce projet a été exposé publiquement le 12 novembre 2015 lors de l’assemblée plénière du contrat de baie, rassemblant tous les signataires de cet accord de préservation (communes, Etat, Région, Département, ODE, etc.).
Le directeur du port a reconnu la présence d’une grande biodiversité sur la caye Grande Sèche, qui a contraint ses équipes  à reconsidérer la conception du projet d’extension, héritage de la DEAL.
Comment en serait-il autrement au vu du rapport final d’inventaire biologique de la caye Grande Sèche mené par l’Université des Antilles, avec des associations de naturalistes, qui fait état de 415 espèces présentes sur cette carrière marine sauvage?
La destruction de ce récif restait pourtant à l’ordre du jour.

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Le Goncourt des lycéens attribué à Delphine de Vigan, déjà lauréate du Renaudot

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La Fnac et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, organisateurs du Prix Goncourt des Lycéens, ont réuni ce mardi 1er décembre à Rennes les 13 lycéens délégués nationaux pour les délibérations finales à huis-clos.Qu’est-ce que le Prix Goncourt des lycéens ?

Le Goncourt des lycéens permet à près de 2 000 élèves de lire et d’étudier la sélection de romans de la liste du Goncourt. Une cinquantaine de classes de lycéens âgés de 15 à 18 ans, issus de seconde, première, terminale ou BTS, généralistes, scientifiques ou techniques sont concernées. La sélection des classes est basée sur la motivation des enseignants.
Deux mois pour étudier les livres

Après l’annonce des livres sélectionnés pour le Prix Goncourt par les membres de l’académie Goncourt, la Fnac remet les ouvrages de la liste à chaque classe. Les lycéens ont deux mois pour lire les romans, avec l’aide des enseignants. Pendant cette intense période de lecture, des rencontres régionales sont organisées entre auteurs et lycéens.
Délibérations régionales et nationales

À l’issue de l’étude des livres, les classes élisent un délégué pour présenter leur tiercé de livres gagnants et défendre leurs choix lors de délibérations régionales.

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La Fabrique à Chansons : 100 classes pour créer 100 chansons

fabrique_a_chansons100 classes participantes dans toute la France pour créer 100 chansons.
Plus de 2500 élèves impliqués
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), les ministères en charge de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Culture et de la Communication et le réseau Canopé, lancent en cette rentrée scolaire une opération inédite : La Fabrique à Chansons. Quand les artistes, auteurs et compositeurs reprennent le chemin de l’école pour échanger, partager et vivre avec les plus jeunes une expérience musicale au coeur du processus de création…
Cent auteurs-compositeurs, sociétaires de la Sacem, se sont ainsi associés à des classes de CM1 ou de CM2 pour travailler tout au long de l’année scolaire sur un projet pédagogique d’éducation artistique et culturelle sur tout le territoire. Au total, ce sont donc une centaine de classes réparties dans l’ensemble des régions de France et DOM TOM et autant d’équipes enseignantes qui participent à ce projet. Accompagnés par les artistes, les enfants seront amenés à écrire ensemble les paroles d’une chanson, à composer la musique et à interpréter leur oeuvre en public.

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Synthèse du rapport sur les conséquences du changement climatique en Outre-Mer

wcp_rmRapport d’information fait au nom de la Délégation aux Outre-Mer sur les conséquences du changement climatique dans les outre-mer, par les députés Maina Sage, Ibrahim Aboubacar et Serge Letchimy Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 octobre 2015.
« Dans la négociation qui s’ouvre à Paris à l’occasion de la 21e Conférence des parties à la convention sur le changement climatique (COP21), les outre-mer français occupent une position singulière qu’il convient de prendre en compte.
Territoires insulaires et par là-même vulnérables, ils subissent avec une intensité particulière le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre et la hausse du niveau des mers qui en résulte, sans en être responsables pour une part déterminante. Territoires marins, ils vont être lourdement affectés par l’augmentation de la température des océans, la mise en péril des écosystèmes et l’expansion inédite des cyclones et des tempêtes. Au terme de processus complexes et interactifs, la vie quotidienne des habitants aussi bien que les activités économiques et touristiques qui leur donnent les moyens de vivre seront profondément perturbées.
Les travaux du Groupe international d’experts sur le climat (GIEC) comme les recherches conduites dans les outre-mer autour du changement climatique, permettent d’apprécier à la fois la qualité des équipes engagées dans ces études et le vaste champ qui s’offre pour préciser les données existantes et explorer des domaines où l’état actuel des connaissances ne permet pas d’apprécier avec la même rigueur l’incidence de la transformation du climat sur l’ensemble des départements et collectivités des outre-mer français.

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Cinéma. Le festival des 3 continents interroge les rapports Nord/Sud

festival_3_continentsPour sa 37e édition, ce festival dédié aux films d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine a célèbré le cinquantième anniversaire de la conférence tri-continentale de janvier 1976. L’occasion de revenir, avec son fils, sur l’histoire de son principal initiateur Mehdi Ben Barka et de tenter de comprendre comment le cinéma peut à la fois dénoncer les rapports de domination et avoir un rôle émancipateur.

Dans cette émission de radio réalisée en public au café La perle de Nantes, il est aussi question de liberté d’expression avec Malek Bensmail dont le film Contre pouvoirs nous plonge dans la rédaction du quotidien algérien El Wattan et du regard sur son pays du réalisateur indien Kumar Shahani.

Nantes, envoyée spéciale.  » Voilà presque cinquante ans que, dans le noir, le peuple des salles obscures brûle de l’imaginaire pour réchauffer du réel », selon les mots de Jean Godard. Et le cinéma était aussi une porte d’entrée, un moyen d’apprehension du réel et des enjeux qui traversent le monde. Fictions ou documentaires, le temps de réalisation des films les éloignent de l’immédiateté des évènements. Un recul plus que jamais nécessaire pour, au delà de l’affect et de l’émotion, donner à penser à partir d’un regard calme.

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COP 21 : Appel de Fort de France à quatre Voix

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La planète terre est notre berceau commun. Une Patrie partagée. Elle constitue un écosystème indivisible où les frontières et les vanités nationales ne peuvent occulter une interdépendance profonde dans laquelle les excès des uns affectent la sécurité et l’avenir des autres. Dans cette Patrie commune, les richesses et les misères, l’abondance et le manque, ne sont que les extrémités d’une même dynamique circulaire des causes et des effets.
Cette interdépendance est rendue encore plus évidente par les défis extraordinaires que nous posent le changement climatique, ses conséquences en chaîne, ses désastres en cours et à venir, le renouvellement brutal qui s’imposera à tous.
Nul ne pourra se sauver seul. Nul ne s’effondrera sans que l’ensemble de la biosphère, et de ses capacités de résilience, ne s’en trouve affecté.

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La région Caraïbe, ne contribuant que de manière marginale aux émissions de gaz à effet de serre, fera pourtant partie des zones les plus durement touchées. Ses populations ressentent déjà les effets du dérèglement climatique, qui pourrait entraîner des phénomènes extrêmes plus fréquents, plus intenses, modifier le régime des précipitations, occasionner
une acidification et un réchauffement des océans, le blanchissement des coraux, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des côtes, la salinisation des aquifères, l’apparition de nouvelles maladies transmissibles à très forte incidence, une réduction de la productivité agricole, un bouleversement des traditions de pêches…

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Par-delà nos urgences, nos responsabilités inégales, nos situations différenciées, nous devons donc admettre :

  • une unité de destin qui nous oblige à un esprit de responsabilité collective ;
  • une exigence de solidarité partagée, effective et concrète.

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L’appel des 58: «Nous manifesterons pendant l’état d’urgence»

— Par Les invités de Mediapart —

liberte_expressionA l’initiative de Noël Mamère, Jean-Baptiste Eyraud et Olivier Besancenot, 58 personnalités de différents mouvements, artistes, intellectuels, députés et responsables politiques lancent un appel pour la liberté de manifester, contre la criminalisation des mouvements sociaux et en solidarité avec les manifestantEs poursuiviEs.
L’interdiction de manifester met en cause  la liberté d’expression, d’opinion, et fait le jeu des ennemis de la démocratie et de la liberté. Suite à la manifestation de solidarité avec les migrantEs de dimanche 22 novembre à Paris, 58 personnes ont été identifiées par la police. Il leur est reproché « la violation de l’arrêté d’interdiction de manifester ». Moins de 48h plus tard, des forces de police ont été mobilisées pour amener à leur domicile des convocations et mener les auditions. Les poursuites sont lancées.
Notre meilleure arme face aux terroristes et aux désordres du monde c’est de nous réunir, nous parler, nous rassembler et manifester nos opinions. Voilà ce que Daesh et d’autres veulent interdire. Voilà ce que nous défendons.
Nous déclarons que nous avons manifesté ou que nous manifesterons pendant l’état d’urgence.

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