Les Fables de La Fontaine : les 10, 11 & 12 décembre 2015 au TAC à 19h 30

— Dossier de presse —

les_fables_de_la_fontaineMISE EN SCÈNE : William Mesguich
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : Charlotte Escamez
COSTUMES : Alice Touvet
SCÉNOGRAPHIE : William Mesguich et Mathieu Courtaillier
LUMIÈRES : Mathieu Courtaillier
SON : Julien Ménard
VIDÉO : Mathieu Courtaillier et Arnaud Maillard

SPECTACLE FAMILIAL, à partir de 6 ans
Tout commence lorsque Louis XIV demande à Jean de La Fontaine d’écrire un spectacle en vers. Les animaux prennent vie et Les Fables de La Fontaine se construisent devant nous.
Une cigale chantante, un lièvre italien, un coq texan, l’amour et la folie qui jouent une dernière partie de tennis…
Les univers se mélangent pour laisser place au jeu, au rire, à la poésie, et faire entendre, encore, et toujours, les plus belles morales du monde.
Les petits comme les grands découvrent une mise en scène vivante, drôle et qui s’offre avec grâce à la fantaisie théâtrale d’aujourd’hui…

Se passionner pour les Fables de La Fontaine
C’est vouloir explorer les méandres de l’âme et du coeur humain. C’est jouer à se faire peur. C’est aussi avoir vraiment peur. C’est cheminer avec des lions, des rats ou des ânes comme s’ils étaient des amis d’’enfance.
C’est aller sur le terrain de Tex Avery et côtoyer aussi Rembrandt ou Matisse. C’est une invitation au monde de Lully et de Bach. C’est nous interroger sur notre relation à l’autre, à ce qui nous entoure.
Les Fables sont éternelles et il nous faut les rendre proches. Elles nous font rire et nous émeuvent, elles nous bouleversent et nous les connaissons avec le coeur comme si nous les rêvions depuis toujours.
Côtoyons à nouveau Jean de La Fontaine pour retrouver ses personnages familiers et découvrir ceux moins connus qui berceront tous les enfants à venir pour les 300 prochaines années.
William Mesguich
Les deux coqs
Deux coqs se disputent une poule. Après une bagarre acharnée, le vaincu quitte le poulailler. Le vainqueur chante sa victoire si fort qu’il s’attire les foudres du Vautour. La parodie dans la fable est double, le texte présente les coqs comme des héros d’épopée, mais les coqs sont aussi comme des hommes arrogants, prêts à défier le destin au lieu de faire preuve de prudence.
Le vieux chat et la jeune souris
La Fontaine nous donne à voir la froideur impitoyable et l’inflexible détermination de la vieillesse triomphant des naïves illusions de la jeunesse orgueilleuse : Le souriceau incarne la jeunesse immature remplie d’orgueil, d’arrogance, qui veut tout avoir et qui s’imagine tout obtenir. Ce qui, précisément, fait sa vulnérabilité. Le fabuliste oppose l’habileté, la ruse du « vieux chat » au manque d’expérience de la petite souris. Le dernier vers (« La vieillesse est impitoyable ») montre bien qu’avec l’âge, on devient inaccessible à la pitié… Parce que la vie elle-même se montre impitoyable à l’égard de ceux qui vont mourir.
Le lièvre et la tortue
« Rien ne sert de courir ; il faut partir à point ». En d’autres termes : il est inutile d’user de vitesse quand il est trop tard, il faut partir à temps ; ou encore : la lenteur soutenue par la persévérance peut plus que l’agilité accompagnée d’insouciance et de présomption. Le fabuliste, d’un côté, attaque l’insouciance, la présomption, et nous en fait craindre les suites funestes ; de l’autre, il propose une activité persévérante comme une vertu à pratiquer, et il nous offre un appât dans ses brillants succès. Ainsi généralisée, la morale de cette fable devient d’une application universelle.
Le hérisson et le caméléon
Un hérisson féru de mode et de création, tente de donner une leçon de style à un caméléon un peu bougon. Cette fable inédite nous donne à apprendre que même si on y met beaucoup d’imagination, Dame Nature reste toujours maîtresse de ses créations.
Les animaux malades de la peste
La fable présente une transposition animale de la société féodale pour faire la satire de la justice et du pouvoir. Dans cette fable sont mis en scène le roi et ses sujets. Le jugement que rendent les animaux réunis en conseil par le lion, pour cause de peste et sur fond de culpabilité collective, condamne le plus faible, l’âne. La moralité tombe comme un verdict sans appel, la loi générale du monde : la raison du plus fort.
Le coq et le renard
La fable révèle ici des défauts tels que la lâcheté, la flatterie, et donc constitue également une satire des courtisans. Le Renard fait croire au Coq qu’il veut la paix avec lui, mais le Coq se rend très vite compte que ce n’est que mensonge et le prend au piège lorsqu’il lui demande de le proclamer aux Lévriers, celui-ci trouve prétexte pour partir. Le coq rit de son propre stratagème.
Ici, la voix du fabuliste est celle du coq. La morale est implicite, à travers le récit, puisque nous comprenons que la flatterie des courtisans est ici ridiculisée.
L’amour et la folie
La Fontaine fait référence au proverbe « L’amour est aveugle » en évoquant donc deux entités : l’Amour et la Folie. Il se plaît à raconter leur histoire, ou comment la Folie fut condamnée « A servir de guide à l’Amour ».
La cigale et la fourmi
Très certainement, la fable la plus célèbre ! La cigale a passé tout son été à chanter. L’hiver arrive, affamée, elle implore sa voisine la fourmi de lui venir en aide. Malgré la promesse d’un prompt remboursement, la fourmi avare lui rétorque qu’à été chantant, hiver dansant !
Le rat de ville et le rat des champs
Cette fable n’a pas de morale en soi. Elle ne fait que nous montrer la différence entre les gens de la ville et les gens de la campagne. Ceux de la ville sont plus affairés et ceux de la campagne sont plus calmes, sereins. On a souvent compris que les gens de la campagne étaient plus faibles et que ceux de la ville étaient plus puissants… Dans la fable, on y voit la fuite du rat des champs lorsqu’il entend un bruit.

Les Fables de La Fontaine : les 11, 12 & 13 décembre 2015 au TAC ( Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France) à 19h 30