17 mai 19h à la médiathèque du Saint-Esprit
— Par DéGé —
Rencontre pour le Lendemain clôture*, en force, sa saison « Carte Blanche à », avec GILBERT PAGO.
Professeur agrégé, historien spécialiste de la Martinique, de la Caraïbe, des Amériques, conférencier, ex-enseignant, anticolonialiste et féministe convaincu, politique militant… On sait tout cela.
Mais le connaît-on ? Connaît-on l’homme ? Lançons nous à sa recherche.
Pour moi, sa voix éraillée de fumeur en fait un fabuleux conteur. Conteur non pas de fables qui nous projetteraient dans un Merveilleux, imaginaire ou philosophique ; ou dans une fable thérapeutique sensée nous apporter résilience. Non.
Plutôt un narrateur critique, rigoureux d’une histoire qui déterre les événements étouffés, détournés, dénaturés…; qui exhume les obscurs, ceux dont l’existence continuaient à être niée au-delà de leur vie, les « ceux qui n’ont pas de voix »…
Il rétablit des vérités cachées, réhabilite la justice pour les opprimés, les victimes, les faibles, les oubliés.
Pago n’édulcore pas, il est dans le réel : la réalité d’un passé fondateur d’une réalité présente, agenda est.
Parmi d’autres, G. PAGO a rendu ainsi aux Martiniquais, aux Antillais une reconnaissance d’eux-mêmes, un désir d’eux-mêmes, et à l’image des Afro Américains, une fierté d’eux-mêmes.

Bluffant ! Totalement bluffant ! Voilà ce qui vient à l’esprit à la sortie de la salle Aimé Césaire de Tropiques-Atrium après avoir vu Ailey II. Redécouverte que la danse, danseuses et danseurs existaient encore, oubliées les indigences exhibées au nom d’un localisme brandi comme un cache misère. La démonstration de danse offerte se voulait un hommage à Ronnie Aul, décédé l’an dernier et elle le fût avec justesse. On sait l’importance de l’apport du chorégraphe étasunien, installé en Martinique depuis le milieu des années 60, dans la formalisation du travail des danseurs martiniquais. C’est la même rigueur, la même précision dans le geste, la même exactitude du mouvement la même somme d’énergie dans le moindre tremblement, la même détermination et le même engagement corps et âme dans le travail en cours que l’on retrouve sur scène. Fidèles aux techniques incroyablement dynamiques et athlétiques qui ont caractérisé la compagnie Alvin AileyI et qui étaient révolutionnaires elles et ils survolent la scène comme suspendus aux cintres par des fils invisibles faisant danser leurs corps et leurs âmes des étoiles dans les yeux.
Rapport annuel 2016 sur l’homophobie.
La France va mieux !… et pourtant le parti socialiste est au plus mal, car au bord de l’implosion du fait de la stratégie de rupture du président avec l’idéologie de ceux qu’il considère comme la vieille gauche archaïque.
François Hollande et Manuel Valls n’ont pas trouvé de majorité pour voter la Loi Travail, ni dans le pays ni à l’Assemblée. A l’aide de l’article 49.3, ils commettent un “déni de démocratie” (dixit François Hollande en 2006) et empêchent le parlement de se prononcer.
Avec 56 noms, il a manqué deux signatures celle de Serge Letchimy et celle de Bruno Nestor Azérot entre autres, aux parlementaires des gauches et des écologistes afin d’être en mesure de déposer une motion de censure, après le recours au 49.3 pour passer en force sur la réforme du code du travail. On notera la présence sur la liste des noms d’Alfred Marie-Jeanne et de Jean-Philippe Nilor, ce qui rachète un peu, un peu seulement, leur attitude lors du vote de la Loi sur le Mariage pour Tous. Le refus de Letchimy et d’Azérot de censurer un gouvernement qui n’aura cessé de trahir ses engagements et qui aura persisté jusqu’à la fin dans la voie du reniement en faisant passer par la force, une grave remise en cause du droit du travail dans une procédure anti-démocratique au possible est à signaler.
Intercepté par deux agents des services frontaliers à sa sortie d’avion, l’humoriste français Dieudonné M’Bala M’Bala a finalement été refoulé hors du Canada en début de soirée, mardi.
En ouverture de la Biennale de Danse Martinique 2016 les performeurs Annabel Guérédrat & Henri Tauliaut reprennent dans un cinquième épisode « Nus descendant l’escalier ». La performance a lieu au « Tropiques-Atrium » mercredi 11 mai 2016 à 19 h 15 Au delà du titre elle est est bien plus qu’un clin d’œil à l’œuvre « Nu descendant un escalier n° 2 » de Marcel Duchamp qui fit scandale (voir ci-après) et dont on estime aujourd’hui qu’elle est la pierre de touche à partir de laquelle va émerger l’art contemporain. Sans vouloir diminuer le talent de nos artistes martiniquais soyons sûrs que la descente de l’escalier de « Tropiques – Atrium » ne sera pas le point nodal de création d’un mouvement artistique comparable. Le but recherché est plus modeste mais non pas sans intérêt puisqu’il se veut être l’origine d’un futur festival de performances qui devrait voir le jour en avril 2017⋅
Les malades lupiques produisent des autoanticorps, qui s’attaquent aux cellules saines.
Il déclarait en 2006 : «Le 49-3 est une brutalité, un déni de démocratie»

La période des commémorations de l’abolition de l’esclavage commence avec le 27 avril (signature du décret d’abolition de l’esclavage), se poursuit avec le 10 mai (adoption par le Parlement de la loi Taubira reconnaissant l’esclavage crime contre l’humanité), le 22 mai (abolition de l’esclavage en Martinique), le 27 mai (abolition de l’esclavage en Guadeloupe) et le 10 juin (abolition de l’esclavage en Guyane).
Défenseur des droits estime que le respect des droits fondamentaux des étrangers est un marqueur essentiel du degré de défense et de protection des libertés dans un pays.
A l’occasion du 10 mai, journée nationale de commémoration des traites négrières, le Chef de l’Etat a une occasion à saisir : annoncer la création d’un musée de l’esclavage à Paris.
Comment combattre la lenteur excessive de la justice ? Comment « faciliter », « accélérer » la procédure ?
Paris, le 5 mai 2016
Après le football, les faits divers et le sexe, c’est au tour du divin d’occuper subtilement les pages de Citrus, revue thématique interdisciplinaire de la jeune et innovante maison d’édition L’Agrume.
Pour sa cinquième édition le Festival Cap Excellence en Théâtre a fait la démonstration qu’il était sur la bonne voie. Il s’installe dans la communauté d’agglomération en investissant de nouveaux lieux, du Bik des Abymes au Centre culturel de Sonis en passant par le Memorial Act avec un détour par le Centre Culturel Gérard Lockel à Baie-Mahault. La programmation a fait preuve cette année de qualité, de diversité et de densité. Il y eut de belles découvertes, on pense en autres aux slameurs «
Pour son 10e anniversaire, le Centre national du costume de scène rend hommage aux Arts Florissants.
En se faufilant dans le poste d’évacuation d’un barrage, le reptile a privé d’électricité 80% du territoire pendant près de 4h.
Des chercheurs de l’université de Harvard ont mis au point un test de dépistage rapide salivaire et sanguin du virus Zika. Il pourrait coûter un dollar par patient.
— Par Victor Hache —