— Par Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Réalisateur, Écrivain —
L’inauguration du troisième jeu d’écluses du canal de Panama aura lieu le dimanche 26 juin 2016 en présence du président de la République de Panama, Juan Carlos Varéla, de l’administrateur du canal Jorge Quijano, de 70 chefs d’État et de gouvernements de pays étrangers. En marge de cet événement de portée mondiale, le cluster GAT Caraïbes a organisé le premier salon caribéen du transport et de la logistique du 11 mai au 13 mai au Palais des congrès de Madiana en Martinique.
Ce fut un moment historique, à marquer d’une pierre blanche. « Nous étions restés – et cela beaucoup trop longtemps – le dos tourné à la mer », a avoué le vice-président du Cluster Maritime Martinique, Alain Linise.
Avec l’ouverture de la troisième écluse du canal de Panama; ainsi que le projet du grand canal interocéanique du Nicaragua (à horizon 2020); la construction du port de Mariel à Cuba; la Grande Caraïbe se retrouve au cœur de l’économie maritime. Une révolution qui favorise le développement des activités logistiques et conséquemment, renforcera le positionnement stratégique de cette région du globe.

Le Palacio Gomes qui abrite l’Alliance française a été inauguré le 11 mai 2015 par François Hollande.
Qu’attend-on pour soulager les usagers du Nord-Caraïbe, et faciliter le développement économique de cette côte ?
Pendant 3 mois, 200 jeunes ont relevé un pari fou : réaliser leur propre film documentaire !
« Il n’est plus possible de fermer les yeux »
Tribune – GRS – Philippe Pierre-Charles & Jacqueline Tally |
Nous étions
Le problème du transfert du lycée Schœlcher est arrivé maintenant au niveau étatique. Cette information nous a été donnée de façon si naturelle que l’on pense que cette ingérence est normale. Il n’en est rien.
Les metteurs en scène Joël Pommerat (quatre récompenses), Alain Françon, les comédiens Dominique Blanc, Catherine Frot, Charles Berling et Wladimir Yordanoff sont les grand gagnants de cette édition 2016.
Six fois primé au festival de Cannes, où il avait reçu la Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève, Ken Loach, 79 ans, se voit couronner pour la deuxième fois avec Moi, Daniel Blake, qui raconte les démarches d’un menuisier cardiaque pour récupérer sa pension d’invalidité.
● Palme d’or du court-métrage: Timecode, de Juanjo Giménez
Méconnu en France et controversé aux Antilles, Louis Delgrès, né le 02 avril 1766 à Saint-Pierre de Martinique, est un héros de la lutte anti-esclavagiste. C’est un métis né d’une mère blanche martiniquaise et d’un père fonctionnaire du Roi de Tobago. « Au prix de la mort » raconte la dernière journée de celui qui mena la résistance contre les troupes bonapartistes venues, sous les ordres de Richepance, restaurer l’esclavage aboli une première fois en 1794 par la Convention. Le 06 mai 1802 une flotte d’une douzaine de navires ayant à son bord 3500 soldats se profile à l’horizon des côtes guadeloupéennes. Louis Delgrès, soldat engagé dans l’armée française dont il a gravi les échelons par son courage et ses faits d’armes, est alors colonel. Épris des idéaux révolutionnaires de liberté et d’égalité il est chargé de protéger la Guadeloupe des appétits coloniaux des autres puissances européennes. A cette époque, pour échapper à cette première abolition de l’esclavage, la Martinique s’était livrée corps et âme aux Anglais. A la trahison des idéaux révolutionnaires par le Consulat, Delgrès va opposer une résistance farouche, désertant l’armée, regroupant quelques centaines de combattants bientôt rejoints par des femmes guadeloupéennes, pour une lutte disproportionnée, militairement perdue d’avance mais moralement victorieuse pour les siècles et les siècles.
Un premier décès dû au virus Zika a été enregistré en fin de semaine dernière en France, avec la mort d’un octogénaire en Martinique.
Telle est la remarque faite par un écrivain célèbre de chez nous, parue dans le quotidien France Antilles du 09 avril dernier. Plus tard, dans l’édition du 16 avril de ce même quotidien, une universitaire déclare : « Nous vivons aussi une crise intellectuelle ».
2011 : mort et résurrection de La Rue Princesse. Le 05 août de cette année là le président Ouattara, fraîchement élu, envoie ses bulldozers « nettoyer », plus exactement raser La Rue Princesse dans le quartier d’Aya de la commune de Yopougon juste au nord d’Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Cette rue mythique, connue internationalement pour ses maquis (boites de nuit à ciel ouvert) ses bars dans lesquels la bière se compte en casiers, ses commerces en tout genre, ses musiques, ses danses, son imaginaire écervelé, ses rumeurs, ses dires et ses rires appartenait au peuple des rues. La dernière trace de chenille de bulldozer à peine effacée par la pluie, La Rue Princesse renaissait sous la forme d’une pièce chorégraphique portant son beau nom.
L’égise et la question de l’esclavage

Parce que nous vivons une période inédite dans l’histoire du capitalisme contemporain. Alors que, dans les années 60, les rémunérations des PDG représentaient 40 fois le salaire moyen pratiqué dans les plus grandes entreprises américaines, cet écart a explosé pour atteindre aujourd’hui plus de 200 au sein de ces dernières et 120 dans les sociétés françaises.
Cet ouvrage poursuit deux objectifs. D’une part analyser l’image du « Noir » et son évolution dans l’imaginaire cinématographique français depuis un siècle. D’autre part, mettre en lumière la présence des Noirs et Métisses dans le cinéma hexagonal depuis les premières vues des frères Lumière jusqu’au triomphe d’Intouchables, en évoquant notamment les rôles interprétés par Josephine Baker, Habib Benglia, Darling Légitimus, Robert Liensol, Isaac de Bankolé, Firmine Richard, Jacques Martial, Alex Descas, Mouss Diouf, Aïssa Maïga, Edouard Montoute, Stomy Bugsy, Eriq Ebouaney, Joeystarr ou Omar Sy.
22 MAI 1848