Roland Sabra

Piano kon sa ka ékri

Vendredi 9 juin 2017 20h Tropiques-Atrium

Cette 6e édition invite en fil rouge le pianiste et compositeur colombien-brésilien Leonardo Montana, découverte du Martinique Jazz Festival 2015, en 1ère partie de Richard Bona, en duo avec Felipe Cabrera pour leur CD Night poems, salué par la critique.
Il apprend le jazz en autodidacte en Guadeloupe puis étudie au CNR de Rouen et au Conservatoire National Supérieur de Paris. Jeune talent de stature internationale,
il s’est produit aux côtes de Dave Liebman, Mokhtar Samba, Chico Freeman, Arnaud Dolmen, Marcia Maria, Omara Portuondo…
Les pianistes invités sont Olivier Bertrac, Fred Lamour, Gilles Rosine de la Martinique et Sylvain Ransy, notre coup de coeur de Guadeloupe.
Chacun joue 3 titres dont un duo avec le fil rouge, qui a carte blanche pour le répertoire travaillé en amont avec le groupe et le final du concert.
« Pianiste casse-cou, il s’épanouit dans les prises de risque ».

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« Solitudes Martinique », de Véronique Kanor

Jeudi 8 juin 2017 à  19h au CDST de Saint-Pierre

Performance scénique avec projection de photos-vidéos Solitudes Martinique est une performance de pictdub-poetry, une expérience martiniquaise de poésie sociale et visuelle.

Lire :« Solitudes Martinique », de Véronique Kanor : entre amour et politique par Roland Sabra —

Sur scène, une femme aux mots hirsutes et au coeur en vrac fait son retour au pays prénatal pour guérir d’un limbé.
Face à elle, 2 écrans : photographies et fragments filmiques s’y jettent et montrent une île aux humeurs mouvantes, une terre empoisonnée sur laquelle poussent des supermarchés en pagaille, des hommes qui auraient préféré être femmes s’ils y avaient pensé plus tôt, des aliénations, du vide. Et de l’espoir.

Chagrin d’amour et chagrin d’île s’enroulent en une longue balade…

*****

« Depuis mille ans, j’héberge une île. Je n’ai pas eu le choix, à vrai dire. Elle m’habitait bien avant que mon corps ne m’habite. Je lui disais : Vas-y, fous le camp avec tes volcans mal éteints. Je lui balançais du gros sel. Je ne voulais pas d’elle. Je voulais London, la lune.

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« Jean-Luc de Lagarigue : photographie habitées ». À la recherche du temps perdu

Jusqu’au 28 juin 2017 à Fondation Clément

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Avec ses photos les plus emblématiques prises depuis plusieurs décennies, comme apparues de sa « machine magique » photographique, surprenante. Images lumineuses. Jean-Luc de Lagarigue s’offre une exposition en grand, il livre son art et habille les murs de La Cuverie-La salle carrée à l’Habitation Clément. De son univers jaillit un package d’images acidulées.

L’exposition a été conçue autour d’une scénographie composite, souvenirs d’enfance, du quotidien , une mosaïque d’archives, des collections. Dans un va-et-vient incessant entre témoignage personnel et mémoire collective, vérité historique et émotion. Lagarigue encore aujourd’hui tire le fil de d’une œuvre qui se résume de plus en plus en un va-et–vient entre soi et soi. Entre hasards et nécessités, il file les notes ténues de sa partition autobiographique et construit pareillement des portraits qui désignent autant le monde créole que sa vision de ce monde. Photos de l’impossible de l’impalpable, est-ce si peu de dire que ces photos ont une âme ?’Comme les primitifs qui croyaient qu’on leur volait leur être quant on photographiait leur image, on se plait , se surprend même à penser que peut-être Jean-Luc de Lagarigsue capture la présence de ce qui est absent ou suggéré, son essence…fantômes impalpables d’un passé peut-être révolu , il se dégage de ses images mille impressions qui soulèvent l’émotion fugace d’une histoire multiple d’aujourd’hui, racontée comme « an tan lontan »par ce chasseur de l’instant.

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« McDo passe à la caisse ! »

Le 24 mai 2017 McDonald’s Corporation [… a tenu ] son assemblée générale aux Etats-Unis. Le géant mondial du burger a vu son bénéfice net augmenter de 3,47 % en 2016, pour atteindre 4,69 milliards de dollars (4,16 milliards d’euros). Ses actionnaires, qui ont perçu 30 milliards de dollars de dividendes en trois ans, peuvent se réjouir. Ses salariés, beaucoup moins.

Avec ses 73 000 employés, McDonald’s France contribue à ces résultats : près de 300 millions d’euros chaque année. Mais les « équipiers » sont mal récompensés : ceux qui servent des burgers à longueur de journée sont généralement payés au smic et ne touchent pas de primes pour le travail en soirée ou le week-end.
Une multinationale adepte du paradis fiscal luxembourgeois

L’entreprise a franchisé 80 % de ses 1 400 restaurants français. Ce qui lui permet de contourner les seuils sociaux et d’éviter de distribuer, chaque année, plus de 40 millions d’euros de primes de participation des salariés aux résultats. Le montant non versé équivaut à 969 euros par salarié travaillant vingt-quatre heures par semaine. Les franchises sont aussi au cœur de sa stratégie d’évasion fiscale.

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« Les théâtres francophones du Pacifique Sud », d’Alvina Ruprecht

Après une présentation de Kanaké, jeu scénique conçu par Jean-Marie Tjibaou, l’ouvrage propose dix-neuf entretiens avec des spécialistes du milieu théâtral, originaires des collectivités françaises du Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française).

Ils nous offrent un nouveau regard sur ce que nous appelons le « théâtre », nous obligeant à relativiser notre perception « classique » de la pratique scénique et textuelle. Le résultat est à la fois une extraordinaire fusion des pratiques vivantes, qui relèvent autant d’une formation professionnelle telle qu’on en trouve en
Europe que des pratiques rituelles qui structurent ces sociétés.

Plusieurs institutions jouent un rôle fondamental dans la création et la recherche dans ces territoires. Ce sont le Théâtre de l’Île, le Centre d’Art, le Centre Goa Ma Bwarhat à Hienghène, le Centre culturel Jean-Marie Tjibaou à Nouméa, ainsi que La Maison de la Culture et le Conservatoire artistique de la Polynésie française à Papeete.

L’oeuvre de Jean-Marie Tjibaou, mise en scène par George Dobbelaere, est devenue un événement de rassemblement régional. Elle a inauguré des rapports entre une forme hybride de théâtre et les stratégies de l’anthropologie théâtrale telles que l’ont théorisée Richard Schechner et Eugenio Barba.

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Marie-André Ciprut présente son dernier opus en Martinique

La présentation martiniquaise de son livre, Un racisme en Noir(e) et Blanc(he) préfacé par Alain Mabanckou, débutera par une soirée à la bibliothèque Schoelcher, puis le programme sera le suivant :

Mercredi 31 mai 2017, 18h30 -21h30 : présentation à la bibliothèque Schoelcher, dédicaces et verrée,
Vendredi 2 juin à 15h : Zouk TV, « Setanou »,
Samedi 3 juin, 10h-12h30 : signature à la librairie Alexandre,
Mardi 6 juin à 19h, Martinique 1ère, « Le Grand rendez-vous »,
Jeudi 8 juin, soirée littéraire chez « Tous Créoles »,
samedi 10 juin, 10h-12h : signature à la librairie Antillaise Galleria.

Le livre est déjà sur place dans les librairies si vous souhaitez en avoir un avant-goût.

Lire la présentation de l’ouvrage sur Madinin’Art :

Un racisme en Noir(e) et Blanc(he), de Marie-Andrée Ciprut

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Parutions : nouveautés du 30 mai 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

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Les Molières : lauréats 2017

La 29e cérémonie des Molières, lundi soir, a consacré Alexis Michalik et sa pièce «Edmond» qui totalise cinq statuettes. L’actrice Isabelle Huppert a de son côté reçu un Molière d’honneur.

Avec cinq récompenses sur sept possibles, plus d’un quart des prix décernés lors de cette soirée, des Molières, l’auteur et metteur en scène d’«Edmond» a littéralement triomphé lundi soir aux Folies Bergère, à Paris. Un véritable sacre et une sacrée fête pour le jeune homme, aussi célébré que chahuté pour son succès insolent, le plus gros de la saison à Paris qui va se prolonger encore, dans la Capitale mais aussi en tournée avec une seconde distribution.

Assis sur un trône entre deux récompenses, très souvent moqué au cours de la soirée – «C’est moi qui ai les meilleures critiques, l

es meilleures répliques… mais votez pas pour Michalik !», lancent dans un sketch de faux hommes politiques – le jeune homme de 34 ans n’a pas boudé son plaisir. «C’est un peu ma fête ce soir, on se paye bien ma tête, mais c’est le jeu», s’amuse-t-il avec l’humilité de celui à qui tout réussit.

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« Aujourd’hui, en France, même le diplôme universitaire le plus élevé est un passeport vers la précarité »

Dans une tribune au « Monde », un collectif regroupant deux cents titulaires du plus haut diplôme français dénonce la précarité à laquelle ils sont voués, faute de postes dans le secteur public, mais aussi dans le privé.

« Si vous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.

Selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), le taux de chômage des docteur.e.s avoisine aujourd’hui 10 %. C’est trois fois plus qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, qui forment pourtant davantage de docteur.e.s que la France. Nous souffrons surtout de l’incertitude liée à notre situation : une récente note d’information ministérielle souligne que moins d’un.e docteur.e sur deux dispose d’un poste fixe dans les cinq ans suivant sa soutenance de thèse.

Si l’enseignement supérieur et la recherche demeurent la « voie royale » aux yeux de beaucoup de docteur.e.s,

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Cannes 2017 : un état du monde, un état du cinéma ?

Le palmarès du 70e Festival de Cannes :
Palme d’or: « The Square » du Suédois Ruben Östlund
– Grand Prix: « 120 Battements par minute » du Français Robin Campillo
– Prix de la mise en scène: « Les Proies » de l’Américaine Sofia Coppola
Prix du scénario ex-aequo: « Mise à mort du cerf sacré » du Grec Yorgos Lanthimos et « You were never really here » de la Britannique Lynne Ramsay
– Prix du jury: « Loveless » (« Faute d’Amour ») du Russe Andreï Zviaguintsev
– Prix d’interprétation féminine: l’Allemande Diane Kruger pour « In The Fade »
– Prix d’interprétation masculine: l’Américain Joaquin Phoenix pour « You Were Never Really Here »
– Camera d’or: « Jeune Femme » de la Française Léonor Serraille
Palme d’or du court métrage: « Xiao Cheng Er Yue » (« Une nuit douce ») du Chinois Qiu Yang
Mention spéciale du court métrage: « Katto » (« Le plafond ») du Finlandais Teppo Airaksinen
Prix spécial du « 70è anniversaire du Festival de Cannes »: Nicole Kidman

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Un festival en partie « interdit aux Blancs » en juillet?

 Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.
26 mai 2017 11:12Youen Tanguy

: la maire de Paris Anne Hidalgo a condamné avec fermeté ce dimanche l’organisation à Paris du festival « Nyansapo », en partie « interdit aux blancs ». Dans plusieurs messages postés sur Twitter, elle réclame l’interdiction de cet évènement et annonce qu’elle va saisir le préfet de police en ce sens.

Après la polémique sur la tenue d’un camp d’été décolonial l’an dernier, un festival en partie « interdit aux blancs » va-t-il avoir lieu à Paris ? Le « Nyansapo Fest », c’est le nom de l’évènement, doit se dérouler du 28 au 30 juillet prochain dans l’ancienne sous-station électrique Voltaire, 14 avenue parmentier dans le XIe arrondissement.

Selon la description de la manifestation sur le site officiel, il s’agit d’un festival « afroféministe militant » qui se divisera en plusieurs espaces : un espace décrit comme « non mixte – femmes noires (80% du festival) » ; un espace « non mixte – personnes noires » ; un espace « non mixte – femmes racisées » et un « espace ouvert à tous ».

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« Village des Initiatives Volontaires »

3 juin 2017  à partir de 7h à la Maison des Syndicats à Foyal

Composée de volontaires, bénévoles, petits artisans, socioprofessionnels, artistes, producteurs, etc., aux ressources de taille humaine, qui proposent des services, produisent ou fabriquent selon leurs inspirations des objets divers à partir de matériaux locaux de tous genres ainsi que des activités variées.

Originaires de toutes les communes de MARTINIQUE, ils ont pour objectifs de montrer leur savoir-faire, promouvoir leurs productions traditionnelles et désirent avoir une meilleure visibilité.

Leur première action publique se tiendra le samedi 3 juin 2017 à la Maison des Syndicats- Bd Général de Gaulle à Fort-de-france de 7 h 00 à 16 h 00.
Tout le monde est convié pour participer aux nombreux stands et attractions et a porter sa solidarité à cette initiative originale.
Pour tous renseignements complémentaires écrire au mail suivant : reseauviv@gmail.com
Téléphone : 0696 29 21 46 /0696 93 57 32/0696 39 92 63/0696 86 01 21

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Cannes 2017 : « L’amant d’un jour » & « Un beau soleil intérieur », Prix de la Quinzaine des Réalisateurs

Le Prix SACD de la Quinzaine des Réalisateurs a été décerné ex-aequo à L’amant d’un jour, de Philippe Garrel, et Un beau soleil intérieur, de Claire Denis. Un signal fort pour le cinéma d’auteur français. Car la compétition était féroce. On partage ce coup de cœur pour deux longs métrages qui ont su convaincre le jury. L’amant d’un jour captive dès sa scène d’ouverture : dans les rues de Paris la nuit, une jeune femme marche en sanglotant, après avoir rompu avec son fiancé. Elle débarque avec sa valise chez son père, et lui demande de l’héberger. Elle ne tarde pas à découvrir que sa nouvelle belle-mère a son âge, 23 ans… Tourné en noir et blanc, ce drame visuellement magnifique s’interroge sur la passion amoureuse et la fidélité sans jamais porter de jugement. Il vaut pour son interprétation (Esther Garrel, la fille du réalisateur, possède un sacré charisme), sa concision ainsi que sa lucidité sur les rapports humains, non sans une certaine ironie.

Claire Denis et son casting de luxe récompensés

Un beau soleil intérieur donne aussi la part belle à une actrice, et pas n’importe laquelle : Juliette Binoche, sublimée par la caméra de Claire Denis.

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« La Folie Guitry » par la troupe « Les Buv’Art »

2, 3, juin 2017 à 19h 30. OMCL  du Robert.

Le KWTZ, Chez la reine Isabeau et Villa à Vendre, trois pièces de théâtre en un acte de Sacha Guitry, jouées par la troupe amateur  » Les buv’art  » , ne seront malheureusement pas présentées au TOM de Fort de France, dommage, dommage !

 » La Folie Guitry  » se jouera uniquement au Robert,  à l’Office Municipal de la Culture et Loisirs (OMCL) Robert, 6 boulevard Henri Auzé, Le Robert.

La soirée sera belle et surtout, amusante !

Le KWTZ

Argument :
Un couple d’amants (Maximilien et Hildebrande), ne pouvant vivre leur amour, décide de se suicider pour être ensemble dans l’éternité. Le mari, tout comme le destin, ne semblent pas l’entendre ainsi. Quant à la bonne (alias Julie, alias Marie, alias Augustine car son maître fauché Maximilien se plaît à travers ces différents prénoms à se faire accroire qu’il a plusieurs domestiques !), elle aimerait bien recevoir ses gages…

Le KWTZ est inspiré de la rencontre de Guitry avec les maîtres de l’absurde Alfred Jarry et Alphonse Allais1.

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Rendez-vous aux jardins 2017

2, 3, 4 juin 2017 en Martinique et ailleurs…

Pour leur 15e édition, les Rendez-vous aux Jardins vous invitent à vivre “le partage au jardin”.
C’est en effet autour du partage des savoirs et des savoir faire à partager, mais aussi, plus simplement, du plaisir et de la découverte, que seront proposés, une nouvelle fois cette année, des cheminements dans nos jardins, dans toute la France.
Le jardin est ce lieu privilégié de la rencontre et de la rêverie, mais aussi un espace où cultiver les valeurs de protection et de respect de l’environnement et de la biodiversité.

Les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin, plus de 2 200 jardins, publics et privés, historiques et contemporains, ouverts pour près d’un quart d’entre eux à titre exceptionnel, offrent l’occasion de rencontrer jardiniers, paysagistes, propriétaires de jardins, amateurs, pour un échange autour de la richesse et de la diversité naturelle infinie de nos jardins.
Le ministère de la Culture et de la Communication remercie chaleureusement les partenaires financiers, médias et associatifs, les collectivités territoriales, ainsi que tous les propriétaires de jardins, qui permettent aux visiteurs de profiter pleinement de ce rendez-vous annuel.

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L’Artiste et le Populiste (Quel peuple pour quel théâtre ?), de Jean-Marie Hordé

Nous ne pouvons nous habituer à ce que le mensonge devienne la norme du discours politique. Une parole politique est un acte que l’action ne peut contredire sans dommages pour la démocratie. À cet égard, le lourd silence qui pèse sur la culture la défigure et laisse libre cours aux dérives populistes et démagogiques. L’opposition entre une culture populaire et une culture élitaire profite de ce silence, travestit la réalité et fait passer l’ignorance pour un constat d’évidence.

Ce livre cherche à répondre au rire goguenard du populiste et à rétablir la question dans son étendue. L’expérience théâtrale est à cet égard exemplaire.
Jean-Marie Hordé est directeur du théâtre de la Bastille (Paris) depuis 1989, il entame des études de lettres avant de bifurquer vers la philosophie. Il devient critique littéraire dans différents organes de presse, dont Le Quotidien de Paris et Les Nouvelles Littéraires. Il obtient le poste de conseiller attaché à la préfecture des Hauts-de-Seine en 1973 et, six ans plus tard, prend la direction du théâtre de Cergy-Pontoise, tout en participant au conseil national du Syndeac. En 2003, Jean-Marie Hordé publie La Mort dans l’âme aux Solitaires Intempestifs, avec qui il éditera également Un directeur de théâtre en 2008 et Le Démocratiseur en 2011.

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Remise du « Prix Textes en Paroles » à Faubert Bolivar

 Mercredi 31 mai 2017 20h au Mémorial ACTe

Participez à la remise du PRIX TEXTES EN PAROLES 2017 du meilleur texte dramatique, qui aura lieu le Mercredi 31 mai à partir de 20h au Mémorial ACTe, décerné à Faubert Bolivar pour sa pièce de théâtre «Les Revenants de l’impossible amour». Cette manifestation sera l’occasion de la première lecture publique de ce texte-lauréat par Karine Pedurand et Yohann Pisiou, dans une mise en lecture de Hassane Kassi Kouyaté.
Soirée en présence des 6 autres auteurs de la sélection TEXTES EN PAROLES 2017 : Mirna Bolus, Magali Solignat, Charlotte Boimare, Fabrice Théodose, Jacques Sabatier et Patrice Turlet.

LES REVENANTS DE L’IMPOSSIBLE AMOUR

« Une pièce qui traite des relations amoureuses et de la douleur de la trahison conjugale mais qui a la grande originalité d’être située dans un cimetière la nuit et donc de mettre en jeu des forces occultes, des ébats passionnés, pervers, enragés, où le désir de vie et de mort– Eros et Thanatos – se retrouve associé aux esprits vaudou avec Baron Samedi et de Brigitte, deux Guédés du panthéon vaudou.

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Elections législatives, mode d’emploi à l’attention des citoyen(ne)s et des candidat(e)s

— Par Daniel Roucous —

Foire aux questions que peuvent se poser les électeurs et électrices, les candidat(e)s, à l’occasion des élections législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.

Quand auront lieu les élections législatives ?

Les électeurs ont été pour élire leurs député(e)s à l’Assemblée nationale.

Le premier tour aura lieu le dimanche 11 juin de 8 heures à 18 heures (19 heures dans les grandes villes). Le second tour se déroulera le dimanche suivant 18 juin.

 Qui est électeur (trice) ?

Pour pouvoir voter à ces élections législatives, il faut être électeur (trice) c’est-à-dire :

– être âgé(e) d’au moins 18 ans la veille du 1er tout du scrutin, soit la veille du 11juin,

– être de nationalité française (les citoyen(ne)s de nationalité européenne résidant en France n’ont pas le droit de vote pour ces élections, ceux de nationalité hors union européenne (étrangère) non plus),

– jouir de ses

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Cannes 2017 : Lerd, « Prix Un Certain regard »

Le prix « Un Certain Regard » du 70e Festival de Cannes a été décerné samedi soir à « Un homme intègre » (« Lerd ») du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, une charge contre la corruption dans son pays.

Le film se penche sur le sort de Reza, un homme à la vie simple qui va tenter de se battre contre la corruption d’une compagnie privée poussant les villageois à vendre leurs biens.

Le réalisateur a fait cette année le déplacement sur la Croisette. En 2011, il n’avait pu se rendre à Cannes pour recevoir un prix pour « Au revoir » (prix de la mise en scène dans la catégorie « Un Certain regard ») car il était alors assigné à résidence.

Trois autres prix ont été décernés samedi soir par le jury présidé par l’actrice américaine Uma Thurman: « Les Filles d’Avril » du Mexicain Michel Franco (prix du jury), « Wind river » de l’Américain Taylor Sheridan (prix de la mise en scène) et « Barbara » du Français Mathieu Amalric (prix pour la poésie du cinéma).

L’actrice Jasmine Trinca a enfin été récompensée pour son rôle de mère courage dans « Fortunata » de l’Italien Sergio Castellitto.

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« Solitudes Martinique », de Véronique Kanor : entre amour et politique

— Par Roland Sabra —
De la désillusion amoureuse aux illusions politiques, tel pourrait être le parcours de Véronique Kanor dans « Combien de solitudes… » paru en 2013 aux Editions Présence africaine dont est issu « Solitudes Martinique » la performance scénique avec projection de photo-vidéos présentée sous forme de pict-dub-poetry, au François dans le cadre de « Mai les Arts dans la rue ». Pict renvoie à l’idée d’image, de photo  et ce soir-là avec deux écrans en angle, le premier, le plus grand, face au public, le second coté cour sur lesquels sont projetés vidéo, film, portraits statiques. Coté jardin un podium surmonté d’un pupitre avec le texte que l’auteur va délivrer au public sours forme de dub poetry (genre musical issu du reggae jamaïcain) et du sound system (système de sonorisation par bande-son). Les textes de la dub poetry sont ouvertement politiques et sociaux. Ils reprennent les thèmes et revendications des rastas mais s’intéressent de plus près à l’acte artistique, à l’engagement politique et social contre le racisme, l’impérialisme, les problèmes économiques, etc.
Véronique Kanor nous conte une dérive, singulière et plurielle, qui va de Paris à Fort-de-France, qui la traverse et qui traverse la Martinique en février 2009.

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« Et ce n’était pas qu’on allait quelque part », d’après « Dream Haïti » de Kamau Brathwaite

Samedi 3 juin 2017, 18h, au CDST de Saint-Pierre

« Et ce n’était pas qu’on allait quelque part »
Traversée scénique d’après « Dream Haïti » de Kamau Brathwaite – Cie Awa
Mise en scène : Frédérique Liebaut
Avec : Zmorda Chkimi & Mylène Wagram
Cette pièce est une traversée scénique. Ce poème évoque la tragédie des boat people, des haïtiens, poussés par les conditions économiques et politiques à se jeter à l’eau sur des embarcations de fortune.
La promesse de noyade faite aux réfugiés, sur toutes les mers du globe, est-elle l’ultime perspective ouverte par les grandes traversées transatlantiques qui ont construit le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui ?
Les voix d’Henri Bauchau, Christophe Colomb, Malcolm Lowry, Bartolomé de Las Casas et d’Aimé Césaire surgissent des ressacs du texte de Brathwaite pour relire cette première rencontre fracassée et fracassante de l’Europe et de l’Amérique, et tenter sur les lumineux fragments de nos naufrages de construire un monde qui accueille notre espoir.

L’histoire a commencé pour la Cie au détour d’une représentation de « Léon Gontran DAMAS A franchi la ligne » à Anvers.

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« Histoires de Valets », d’après « La surprise de la haine »

Tropiques-Atrium scène nationale le mercredi 31 mai 2017 16 h. (entrée gratuite)

Comédie féministe d’après « La Surprise de la haine » de Louis de Boissy, auteur du XVIIIème siècle

Conception, mise en scène et chorégraphies : Karine Bénac-Giroux
Avec les interprètes
Comédiens-danseurs-musiciens :
Malika Mian, Karine Bénac-Giroux, Silvère Mothmora Artan, Michel Bérouard,
Avec un divertissement adapté de Jean-Joseph Mouret
Arrangements musicaux : Michel Bérouard

Le département des lettres de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Schoelcher (U.A)
En partenariat avec la scène nationale Tropiques-Atrium

Note d’intention
Histoire de valets

Silvia : Tiens, tout ce que tu dis avoir senti en me voyant est précisément l’histoire de tous les valets qui m’ont vue.
Dorante : Ma foi, je ne serais pas surpris quand ce serait aussi l’histoire de tous les maîtres.
Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard (1730), I, 6.
Silvia et Dorante mentent. L’histoire des valets n’est jamais celle des maîtres. Si les maîtres pensent détenir les clés de l’histoire et être les seuls à écrire l’Histoire, cette pièce souhaite réfléchir l’envers du décor : l’histoire des valets, l’histoire racontée par Lisette et Arlequin, la tentation de « faire des histoires » pour s’opposer aux maîtres ou avoir un rôle à jouer.

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Nou pa titiri san fanmi

— Par Térèz Léotin —

Mi an vwala, pou yo gloriyé 22 mé lanné tala, manmay lakomin Karbé pran désizion mété-douvan mémwè gangan yo.
Yo rimonté tan-an, yo chaché, é yo tiré sé lesklav konmin tala adan fondok loubli ki té za bien paré téré yo, pou man pa di fini épi rass yo.
Sé moun-lan fè wouchach, é toutt travay wouchach-la mennen yo matjé non yo, trasé’y nan mab, pou fè non yo palé di yo, palé ba yo, palé ba désandan yo, menm manniè an monniman-o-mò ka fè’w chonjé, men yo, sé non yo a ka vini di : mi nou la nou pa mò. Nou sé chouss fanmi zott !
An serten manniè toutt sé esklav tala ka vini montré ki si jòdi Karbé sé Karbé, sé yo ki fè’y tou. Tousa ka vini ba mémwè nou, an richess ki pòtalan, é man ka di woulo-bravo ba yo, ba désandan yo ki chonjé yo, ki chonjé mété yo dan limiè yo merté.
Men, man té ké kontan tann, man té ké kontan wè, avan Bazil sé vini kozé chwichwichwi’y la, bò zorey mwen, avan man Moun sé lé chayé mwen jwenn péyi san chapo, man té ké kontan tann ki toutt konmin Matinik ka pran konmin Karbé pou sèvi model.

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Cannes 2017: Makala, Grand prix de la Semaine de la Critique

—Par Claire Conruyt —
Le Grand Prix de la Semaine de la Critique du Festival a été décerné à Makala, un documentaire du réalisateur français Emmanuel Gras, qui retrace le périple d’un travailleur congolais jusqu’à la capitale.

«Je voulais montrer un homme en action, pas quelqu’un dans une situation de pauvreté, mais quelqu’un qui vit sa vie», explique le réalisateur. Kabwita vit dans un village reculé de la République démocratique du Congo. Afin de nourrir sa famille, il lui faut entreprendre un périlleux voyage jusqu’à la capitale, Kinshasa, et vendre du charbon de bois («makala» en swahili). «Il y a quelque chose de beau dans l’effort», remarque Emmanuel Gras. On suit le jeune travailleur congolais, peinant à transporter une cargaison trop lourde sur un petit vélo, son seul bien de valeur, et négociant sans relâche, épuisé, une fois arrivé en ville.

Une distance de près de 2000 kilomètres sépare la capitale de la région où vit Kabwita. Une région qu’Emmanuel Gras, également chef opérateur, a découvert lors d’un tournage récent. Il en avait retenu les images de personnes marchant au bord des routes, souvent chargées.

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« Bòdlanmou pa lwen », de Franck Salin alias Frankito

Vendredi 2 juin 2017 20h Tropiques-Atrium

Cie du Grand Carbet

Texte en créole & Mise en scène : Franck Salin alias Frankito
Avec : Christian Julien & Irène Bicep
Scénographie : Maud Bandou Hostache alias Soylé
Compositeur : Franck Nicolas
Musiciens : Franck Nicolas & Jony Lerond
Chorégraphie : Max Diakok
Régie lumière : Jean-Pierre Népost
Vidéo : Wally Fall
© crédit photo : DR

Sur scène, Gérard et Léna, un homme et une femme qui s’observent, se désirent, se rapprochent et s’aiment éperdument, jusqu’à ce que la flamme de leur passion vacille…
Bòdlanmou pa lwen est un long poème à 2 voix qui retrace l’histoire d’un amour volcanique. C’est un regard sur le couple, sur la difficulté à dialoguer et construire des unions stables. Un thème universel, ancré dans une culture et une langue créoles magnifiques.
Cette création mêle poésie, arts visuels, musique et danse dans un décor minimaliste.
Bòdlanmou pa lwen est un jeu de mots qui renvoie à l’expression Bòdlanmè pa lwen (le bord de la mer n’est pas loin, ndlr). Bòdlanmou pa lwen pourrait être traduit par : « prends patience, l’amour n’est pas loin ».

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